Prague, dernier jour

En ce deuxième jour de l'année, la neige s'est invitée. Pas de tempête ni de couche épaisse, ce n'est qu'un voile léger, mais les températures sont bien fraîches aujourd'hui. 

Rangements, bagages, quelques courses de victuailles à amener (désolé, pas d'article sur le supermarché cette fois !), et il est rapidement temps de chercher à manger. Je suis passé à plusieurs reprises devant l'entrée d'un restaurant en sous-sol, à deux pas de l'appartement, et j'ai bien envie de le tester.

Déjeuner : V Cipu

Ce restaurant qui occupe une cave plaisamment rénovée semble, à nouveau, bien équipé pour servir la bière. Des cuves rutilantes accueillent les convives dès l'entrée.

C'est à nouveau une bière brune que je commande, la Staropramen caramélisée, pour accompagner le porc longuement cuit au chou rouge, flanqué des indispensables knedlicky.

Une crêpe avec une boule de glace en dessert, c'est parfait. J'aime bien ces crêpes d'Europe centrale, un peu épaisses.

Mais qui est ce saint avec un portrait, façon Sainte Véronique ?

Petite promenade dans le quartier, rapidement interrompue car le chauffeur de taxi retenu m'envoie bientôt un SMS pour m'indiquer sa présence.

A l'aéroport

L'aéroport Vaclav Havel n'est pas bondé et l'avion n'est même pas affiché.

En fait, l'enregistrement du vol Brussels Airlines semble poser problème. Le jeune homme songeur derrière son ordinateur ne parvient pas à accéder à la liste de passagers et il ne peut éditer aucune étiquette ni carte d'embarquement. Il passe une série de coups de téléphone, tapote fébrilement sur son clavier sans rien obtenir. La file de passager s'allonge sans qu'il ose jeter un coup d'œil.

Heureusement, je prends toujours de l'avance et suis dans les premiers de la file. Presque une heure d'attente tout de même.

En salle d'embarquement, le problème est identique. L'heure de départ est dépassée et rien ne se passe. En fait l'avion n'est toujours pas là.

Il arrive enfin, soulageant une foule fébrile. L'équipage donnera l'explication. En fait, l'avion enchaîne les vols depuis ce matin. Il a été retardé dans le Nice-Bruxelles et le Bruxelles-Prague a été décalé d'autant. Sans doute une journée épuisante pour le personnel !

Pour moi ce n'est pas bien grave, j'ai suffisamment de marge avant ma correspondance. Mais pour toute une série de passagers, c'est plus compliqué et les hôtesses répondent sans cesse aux voyageurs inquiets en leur livrant les numéros des portes.
D'ailleurs, à l'escale bruxelloise, des employés ont été dépêchés pour récupérer les passagers en transit urgent et les conduire dare-dare à la porte requise. Ils demandent même leurs passeports et cartes d'embarquement pour accélérer le transfert.

Retour sans problème mais longue délivrance des bagages. Pour changer !