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dimanche 21 janvier 2018

Paris : Musée du Louvre et Jephtha de Haendel à l'Opéra Garnier


Involontaire grasse matinée aujourd'hui. Pluie, hélas. Je résiste à la tentation et traverse le Marais à pieds.





Passage obligé Place des Vosges. Les galeries exposent parfois de bons artistes, et c'est le cas avec Julian Taylor qui réalise de séduisants tableaux de neige. Thème pour lequel j'ai un gros penchant, il est vrai.



Déjeuner... peu convaincant !


Je baguenaude comme d'habitude et me retrouve, sans avoir vraiment réfléchi, à midi à côté du centre Pompidou. C'est un quartier où les restaurants sont nombreux, mais peu m'ont vraiment emballé.
Je joue le tout pour le tout et descends dans le Flunch où je n'ai pas mis les pieds depuis... vingt ans, je crois.


Crudités, langue de bœuf, tarte au citron. Je pense jouer la sécurité.


Raté : carottes acides et betteraves molles, langue trop cuite avec une sauce trop vinaigrée, tarte trop  sucrée où on cherche la saveur du citron. Ca m'apprendra.


Continuation vers les Halles, où se dresse toujours la Fontaine de Jean Goujon, chef-d’œuvre de la Renaissance.


Changement de style. Sous la nouvelle canopée du Forum des Halles, un magasin Lego a mis en vitrine ces sculptures géantes en briquettes qu'on voit partout dans le monde.



Je longe le Louvre des Antiquaires, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, et atteins vite mon but.


Musée du Louvre, collections italiennes, suite


Ceux qui me suivent savent que j'avais profité de ma dernière escapade parisienne pour revisiter cette partie du musée.



Je reprends donc la grande galerie pour revenir exactement au point où je l'avais quittée.

Giovanni Antonio Boltraffio, Vierge avec Saints et Donateurs

Giovanni Antonio Boltraffio, Vierge avec Saints et Donateurs (les Casio père et fils, pas ceux des calculettes mais des négociants en pierres précieuses qui hébergèrent le peintre). Belle palette et grand soin à représenter les chairs.

Giovanni Francesco Carotto, Portrait d'une jeune fille

Giovanni Francesco Carotto, un beau Portrait d'une jeune fille (inconnue), très vivant. Il semble qu'on ait davantage recherché la fidélité que l'embellissement.

Andrea Solario, Crucifixion

D'Andrea Solario, une Crucifixion qui ne dissimule pas l'influence de Dürer, qui séjourna en Italie à cette époque.

Andrea Solario, La Vierge au coussin

Andrea Solario toujours, La Vierge au coussin. Les plis me laissent dubitatif mais la position virtuose (jamais commode de peindre une tête penchée !)  convient parfaitement à cet amour maternel.

Andrea Solario, La Déploration

Encore Solario pour cette Déploration. Beau paysage naturaliste, richesse d'une palette franche, velours des matières.

Raphaël, Saint Michel

Le fameux Saint Michel tournoyant, autre brillantissime réalisation de Raphaël.

Giulio Romano, L'Adoration des Bergers

C'est évidemment pour Mantoue que Giulio Romano peignit cette Adoration des Bergers, à peine  visibles, dissimulés dans l'obscurité.

Giulio Romano, L'Adoration des Bergers (détail)

Andrea del Sarto, La Charité

Andrea del Sarto, La Charité avec ses attributs : la grenade au centre et le vase ardent, à droite. Toile maniériste avec ses teintes acides.

Raphaël, Autoportrait avec un inconnu

Célèbre autoportrait de Raphaël, représenté modestement à l'arrière-plan. Son ami n'est toujours pas identifié. Beau portrait de compagnons.

Le Corrège,Vénus

Les Venus du Corrège sont toujours très sensuelles... Thème classique du voyeurisme.

Sebastiano del Piombo, La Visitation

Incroyables masses colorées du premier plan avec des couleurs complémentaires alors que l'arrière-plan reste sage.

Le Corrège, Le Mariage mystique

 Le profil de cette Vierge-là fut un parangon de beauté.

Pontormo, Portrait d'un spécialiste de pierres dures

J'aime beaucoup Pontormo, ses larges aplats. Portrait vraiment animé, instantané, d'un spécialiste de pierres dures non identifié.

Pontormo, Vierge à l'Enfant

Vierge à l'Enfant de Pontormo, avec la compagnie habituelle. Les risques pris et assumés dans la palette se voient souvent chez Pontormo. Indéniablement un retable qui "claque".

Bronzino, Portrait d'un jeune homme

Par Bronzino, cet attachant portrait d'un délicat jeune homme. J'ai souvent l'impression que les modèles de Bronzino se ressemblent un peu !

Daniele da Volterra, Combat de David et de Goliath

Daniele da Volterra, Combat de David et de Goliath

Daniele da Volterra, le fidèle élève de Michel-Ange, est célèbre pour ses fresques à la Trinité des Monts, à Rome. 

Il a peint cet étonnant Combat de David et de Goliath, double face, sur ardoise. Vigueur, violence. Une peinture énergique pour ce sujet viril. 


Arcimboldo, Les quatre Saisons

La fantasia Arcimboldo, toujours du succès. Pourtant il a exploité le même filon toute sa carrière.

Salviati, L'incrédulité de Saint Thomas

Réalisation soignée par le maître de la Bella maniera. Mise en espace étonnante, où la contre-plongée met en valeur le Christ tout en regroupant la foule au second plan.


Bronzino, Noli me tangere

Les figures en mouvement (serpentines, dit le commentaire imprimé) sont très réussies. Le beau bleu de l'arrière-plan me fait penser à Patinir.

Vasari, Annonciation

Vasari n'était pas que l'auteur d'une précieuse Vie de peintres, c'était un peintre lui-même. Dans cette Annonciation très figée, la Vierge, très "dama nobile", est aussi marmoréenne que l'ange.

Le Caravage, La Diseuse de bonne aventure

Le Caravage a peint avec la même maestria plusieurs bohémiennes voleuses, dont un aux Musées du Capitole à Rome. J'aime beaucoup celle du Louvre.

Raphaël, Baldassarre Castiglione

Le Baldassarre Castiglione de Raphaël, pour moi  un des plus beaux portraits de toute l'histoire de la peinture. Harmonie des tons fondus, franche expression de l'honnête homme, simplicité qui fait oublier la virtuosité de la peinture.

Caravage, Portrait d'un chevalier de Malte

Période maltaise. Portrait d'un chevalier de Malte  qui protégea Caravage pendant son exil forcé, après ses aventures italiennes de mauvais garçon.

Caravage, La Mort de la Vierge

Et dire que les moines qui l'avaient commandé refusèrent ce chef-d'œuvre de Caravage ! Quelle expressivité. Un des plus beaux tableaux sur la mort et le chagrin.

Caravage, La Mort de la Vierge

Maîtrise exceptionnelle du clair-obscur.

Bartolomeo Manfredi, Le Triomphe de David

Étrange œuvre caravagesque où on est supposé festoyer, mais où personne ne se réjouit.

Giovanni Serodine, Le Christ parmi les docteurs

Ce Christ parmi les docteurs de Giovanni Serodine ne m'a jamais plu. Histoire de palette brunasse, j'imagine. Aujourd'hui que je prends le temps de tout regarder en détail, je trouve des qualités à ce tableau. Une matière grumeleuse, certes, mais un pinceau rapide pas loin de Tintoretto. L'influence d'Orazio Borgianni est perceptible dans la composition.

Giovanni Serodine, Le Christ parmi les docteurs

Très réussie, cette cape faite en trois coups de pinceau.

Guido Reni, David

Je trouve que Guido Reni, ce maître bolognais, se reconnaît aisément à sa palette, et notamment ses ocres. Ici, pas du tout. Son David statufié est tout à fait inattendu.

Le Guerchin, La Résurrection de Lazare

Le Guerchin, La Résurrection de Lazare, apparemment enterré les mains liées. Tableau très animé, avec du mouvement partout, qui traduit bien l'excitation générale.

Orazio Gentileschi, Repos durant la fuite en Égypte

Un sacré tableau, entre le Joseph écroulé de fatigue et l'enfant surpris qui coule un œil en douce vers le spectateur. Et ce mur abîmé qui laisse sourdre un bout de ciel...

La Vierge a peut-être été un peu rallongée (la jambe tendue, non ?) mais je pense qu'il s'agit plus de nécessité artistique que de problème à représenter l'anatomie. 

Orazio Gentileschi fut un des premiers à intégrer les recherches du Caravage ; sa fille fut également une brillante artiste.

Annibal Carrache, La Vierge aux Cerises

Rare Sainte Famille au complet. Composition en diagonale, clair-obscur qui jette une ombre inquiétante sur l'enfant ; prémices du destin dramatique ?

Bartolomeo Schedone, Sainte Famille

Autre Sainte Famille en trio chez Bartolomeo Schedone. Beaucoup de fraîcheur dans les expressions et un bleu (canard ?) plutôt rare en peinture

Annibal Carrache, Le Déluge

Le Déluge d'Annibal Carrache. Je préfère celui de Poussin ; mais sa vision  du chaos, ces corps happés par l'eau noire, sont très efficaces.

Annibal Carrache, Le Déluge

Guido Reni, Hercule contre l'Hydre de Lerne

Guido Reni, monumental Hercule contre l'Hydre de Lerne. Un élément d'une série sur Hercule, habituelle occasion pour les peintres de se régaler avec les biscotos.

Guido Reni, La remise des clefs à Saint Pierre

Reni toujours, La remise des clefs à Saint Pierre. Outre les drapés somptueux, je préfère cette palette-ci.

L'Albane, Annonciation

Mini tableau de l'Albane, une Annonciation pleine de charme.

L'Albane, Salmacis et Hermaphrodite

Du même, Salmacis et Hermaphrodite. L'histoire des amoureux qui fusionnent en un seul corps. Malgré la taille très réduite du panneau, L'Albane s'est débrouillé pour placer un fort joli paysage.

Le Dominiquin, Renaud et Armide

Le Dominiquin, Renaud et Armide. Version galante où Renaud (le Rinaldo des opéras) n'a rien de guerrier.

Le Dominiquin, Hercule et Cacus

C'est aussi le Dominiquin qui peignit ce Hercule et Cacus, paysage animé curieusement construit.

Guido Reni, La Purification de la Vierge.

Très rigoureux tableau où éclate le rouge saturé de la robe.

Alessandro Turchi, La Mort de Cleopâtre

 La Mort de Cleopâtre donne aussi à voir le cadavre de Marc-Antoine. Palette chamarrée, éclatante.

Pietro di Cortona, Romulus et Remus recueillis par Faustulus

Un thème de la légende de la création de Rome, Romulus et Remus recueillis par Faustulus. Très fraîches couleurs et une grande maîtrise de l'ombre et de la lumière. L'opposition des costumes est poussée au maximum ! Pietro da Cortona domina la scène romaine au XVIIe siècle et influença nombre de peintres, y compris français.

Giovanni Assereto, Joas sauvé de la persécution d'Athalie

Au contraire, sombre caravagisme pour ce Joas sauvé de la persécution d'Athalie, par Giovanni Assereto.

Domenico Fetti, La Mélancolie

Belle réussite qui me fait penser à Murillo.

Luca Giordano, La Mort de Sénèque

Luca Giordano peignait à une telle vitesse qu'il reçut le surnom de Fà presto, il fait vite. Le langage des corps est fascinant ici dans ce tableau qui traite d'un thème nouveau, les philosophes de l'Antiquité.

Luca Giordano, Deux philosophes

Du même, deux autres philosophes, traités en portrait. 

Celui de droite porte réellement des lunettes ! Ray-Ban devrait l'utiliser pour sa promo.

Massimo Stanzione, Vierge à l'enfant

Massimo Stanzione, une Vierge à l'enfant, avec un gamin déjà très garçonnet. Pour une fois, ils ont un air de famille.

Marguerite Julie Charpentier, Le Dominiquin

Buste du Dominiquin par une autre artiste oubliée, Marguerite Julie Charpentier.



Benvenuto Cellini, La Vierge de Fontainebleau

Sortie par l'escalier Mollien et sa Vierge de Fontainebleau de Benvenuto Cellini.



Passage devant la maison où mourut Diderot.

Ce n'est pas encore l'heure du dîner, mais tant pis.


Opération japonaise au programme.


Gyōzas bien goûtus.


Et bol de ramens au miso, mmmmmm !!!

Jephtha de Haendel à l'Opéra Garnier








Dans ma loge...





Comme je l'ai écrit à mon dernier spectacle, ce n'est pas la salle qui offre la meilleure visibilité, mais c'est toujours un plaisir de revenir dans ce lieu historique, qui continue à faire de l'effet. Merci Charles Garnier, simple employé de la ville de Paris, d'avoir créé ce bâtiment si novateur à l'époque. Le café rouge ci-dessus occupe l'ancienne entrée des abonnés, qui avaient droit à leur propre porte, face à celle de l'empereur.

Ian Bostridge

Aujourd'hui, je vais assister à une représentation d'une œuvre que j'adore tout particulièrement, Jephtha de Haendel.
Il ne s'agit pas d'un opéra mais d'un oratorio, une œuvre religieuse destinée à être donnée en concert. L'exemple le plus célèbre parmi ceux de Haendel est le Messie, mais il en a écrit beaucoup d'autres : Belshazzar, Israel en Egypte...

Celui-ci est basé sur un passage du Livre des Juges de la Bible, racontant l'histoire du Roi Jephté qui promet de sacrifier la première personne qu'il croisera. Manque de bol, c'est sa fille. Ce n'est pas le seul exemple d'enfant promis en sacrifice par le papa (Abraham et Isaac, c'est plus célèbre), mais celui-ci aura une riche descendance, d'Iphigénie à Idamante, le fils d'Idoménée.
Comparé aux opéras de Haendel, l'action passe parfois au second plan alors que ce sont les affects, les états d'âme et les sentiments, qui sont creusés ici. On trouve un des plus beaux portraits de mère, Storgè, plongée dans son chagrin, qui comparativement à la Cornelia de Giulio Cesare est traitée tout en profondeur, avec les sentiments d'une mère avant d'être épouse. Mais surtout, l'énorme différence avec les opéras, c'est  la place considérable tenue par le choeur, qui est gratifié ici de pages d'une intense beauté.

C'est pendant la composition de cet oratorio que Haendel devint aveugle, et sans doute ce thème du sort inéluctable prit pour lui un relief nouveau. Il faut aussi souligner une différence notable  avec le texte biblique : à l'époque, se développait en Angleterre la vision du Dieu de bonté, et il était inconcevable de laisser Iphis mourir à la fin. Changement de perspective : comme pour le sacrifice d'Isaac, un ange vient arrêter la main et sauver la jeune fille. Pas de bonheur nuptial pour elle et Hamor cependant. Déjà, elle est vivante, faut pas exagérer...

C'est peu fréquent de voir des oratorios sur scène, mais cette tendance se généralise depuis quelques années. La production de Claus Guth est admirable, sobre, lisible, avec une excellente direction d'acteurs et une remarquable gestion de l'espace. La scène presque nue est traversée d'éléments, notamment les lettres "It must be so" rappelant que ce devoir (Il doit en être ainsi) est bien le point central du livret. La scène où Iphis, la fille, est préparée à mourir alors que les protagonistes expriment différemment leur chagrin, est bouleversante. Et la gestion de la foule, un chœur rarement statique, est tout aussi intéressante. Sa conception de Jephté, espèce de paria rejeté, est captivante.

William Christie dirige ses Arts Flo avec amour, précision et fluidité, s'appliquant à une rythmique méticuleuse et en ciselant les couleurs. Une merveille, tant des chœurs que de l'orchestre.

Ian Bostridge, Valer Sabadus

Valer Sabadus interprète le rôle bref de l'Ange avec les qualités requises : un aigu sûr et une présence qui lui permet de ne pas être ridicule avec ses immenses ailes.

Après son Don Giovanni aixois, Philippe Sly campe un superbe Zebul, très travaillé, riche en couleurs.

Tim Mead

Tim Mead, récemment entendu à Londres dans Rodelinda, est un Hamor absolument splendide, qui magnifie ses  somptueux airs.

Katherine Watson, Ian Bostridge

Katherine Watson chante une Iphis aussi gracieuse qu'émouvante avec une voix très pure.

A Marie-Nicole Lemieux revient Storgè, et la cantatrice québécoise ne rate pas ce rôle de grande tragédienne. Extraordinaire interprétation de chanteuse et de comédienne.

Le Jephtha de Ian Bostridge n'est pas moins remarquable de présence, de couleurs, d'intelligence du chant.

Vraiment une soirée qui me comble. C'est quand, la prochaine reprise ?

Tim Mead

Philippe Sly

William Christie, Katherine Watson

William Christie

Philippe Sly, Tim Mead, Katherine Watson, William Christie, Ian Bostridge, Marie-Nicole Lemieux, Valer Sabadus

Tim Mead

Valer Sabadus

Katherine Watson

Philippe Sly

avec Marie-Nicole Lemieux

12 commentaires:

  1. Merci pour cette promenade au Louvre parmi les maîtres italiens, et le spectacle à l'opéra. À bientôt sur Facebook !

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    1. Merci beaucoup pour ce commentaire, qui m'honore particulièrement ! A très bientôt !

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  2. Another magnificent post, full of discoveries!
    All the best,
    Annie

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    1. Thank you very much, Annie! It is still a pleasure to read your reviews.

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  3. Rapide promenade sous la pluie, mais toujours le même souci de faire remarquer le « bijou » de l’endroit.
    Le Louvre : Nombreux tableaux italiens inconnus mais le blog réserve toujours des surprises incitant à se rendre dans cet extraordinaire musée.
    Jephta : On regrette de ne pas assister à cette représentation si brillante. Merçi. C’est presque comme si on y était.
    Mam

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    1. Merci pour ce commentaire ! C'est sûr, il vous faudra retourner au Louvre un de ces jours...

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  4. Vous avez fait de beaux articles surle Louvre. J'attends votre prochaine visite !
    José

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  5. Tres beaux tableaux avec des comentaires interressants.
    Merci.

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  6. Très intéressants commentaires qui éclairent les tableaux que vous montrez.
    Jeanne

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