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lundi 18 décembre 2017

Barcelona : Ciutat Vella, El Born, concert à l'Auditori





Ciel bleu, ce matin, pour profiter de Barcelona.




Sedum et crassula décorent le balcon.

Petit déjeuner à la Granja Viader




C'est toujours un plaisir de retrouver cette ancienne Granja et de s'y régaler de leur fabuleux chocolate a la taza con churros !


L'église Santa Ana




Cette église romane, bien qu'elle soit déclarée Patrimoine Mondial de l'Unesco, ne fait pas partie des plus visitées de la ville.


Au XIIe siècle, les moines du Saint Sépulcre envoyés à Barcelone pour diffuser leur ordre chargèrent l'architecte Ramon Amadeu de construire un monastère. Ce bel ensemble est placé aujourd'hui sur une placette close, ce qui lui assure une grande tranquillité. Les touristes qui rejoignent la rue très fréquentée du Portal de l'Angel passent souvent par la rue Santa Ana en ignorant l'église à moitié cachée.


Retable gothique de belle facture, assez semblable à ceux exposés au musée national.


On pénètre par le transept si bien qu'on ne prend réellement la mesure du plan de l'église qu'en découvrant le baldaquin.





Mise au tombeau colorée.



La chapelle de la Vierge Noire est ornée de travaux bien plus récents et, me semble-t-il, de qualité bien inférieure.



Le gisant de Miguel de Boera, du XVIe siècle, est revenu ici en 2001 après avoir été exposé au Musée Maritime.

Quelques courses au Corte Ingles, Plaça de Catalunya, permettent de profiter d'un avantageux panorama.





Un petit tour sur la Rambla, toujours très achalandée, avant de se diriger vers le Mercat de la Boqueria, lieu incontournable de mes virées barcelonaises.



Haut lieu de charcuterie espagnole et des fameux jambons Bellotta. Les prix diminuent au fur et à mesure qu'on atteint le fond du marché.

Déjeuner au Flor de Maig



Pas plus de chance que la veille pour déjeuner au Rincon. Tant pis, encore une nouvelle adresse à découvrir : le Flor de Maig, Carrer del Pintor Fortuny. J'opte pour la paella de verduras (légumes), la rape (la lotte) a la marinera, et le pastel de Santiago, un gâteau aux amandes.





La ville semble soudain envahie de boutiques vendant des graines de cannabis.



Passage sur la Plaça de Sant Josep Oriol, contre la basilique de Santa Maria del Pi, et son pittoresque marché de peintres.



Les céramiques de Gaudi se retrouvent dans les boutiques de la ville.


Un peu cher, dommage ! De belles réalisations lumineuses.



Plaça Sant Jaume, une crèche pour le moins inusitée. Est-ce le cygne de Lohengrin qui s'est perdu ici ?


Manifestation concernant la Bolivie.


Pour une fois, un arbre de Noël sobre !


Palau de la Generalitad de Catalunya. L'endroit semble avoir retrouvé son calme après un automne fort agité.



Plant of Life ? Vraiment ?


Le mirador médiéval de la Plaça del Rei se distingue au fond de l'obscure ruelle.


Les façades de la vieille ville sont toujours un haut lieu d'affichage.

Santa Maria del Mar



L'extérieur de l'église de Sainte Marie de la Mer frappe par sa masse. Les contreforts autour de la rosace donnent un sentiment de robustesse.


L'église gothique du XIVe n'est pas encore accessible. Plutôt qu'attendre l'ouverture en se gelant, autant boire un café à côté !



L'intérieur diffère sensiblement du gothique français, mais cette triple nef montre une spectaculaire élévation. Bravo aux architectes Berenguer de Montagut et Ramon Despuig. Les débardeurs du port transportèrent chaque moellon depuis la plage où on déchargeait la production de la carrière de Montjuic. Ce sont les habitants de la Ribera, ce quartier proche du port, qui payèrent les matériaux de construction.



Les piliers particulièrement éloignés les uns des autres (distants de quinze mètres) et le peu de différence de hauteur des nefs donnent l'impression d'une nef unique et donc d'autant plus spacieuse.




Le déambulatoire offre deux niveaux de chapelles.


Avec la rosace de 1459, nous sommes davantage en terrain connu.


Une Vierge Noire, encore. Nous ne sommes pas très loin du monastère de Montserrat.






Un renne égaré veille sur le balcon.


La vie est ainsi, pleine de lumière, pleine de couleur, une fleur qui s'ouvre au centre de ton cœur. Un peu de poésie colorée ne fait pas de mal !

El Born




Le Mercat del Born fut le premier marché couvert de la ville, inauguré en 1876. Comme beaucoup dans la ville, il utilisa fer et verre, ce qui lui permit d'atteindre ces dimensions vastes. Jusqu'aux années 1920, ce fut un marché de détail, avant de se consacrer à la vente en gros des fruits et légumes, jusqu'en 1971. Dans les années 1990, on décida d'y installer la bibliothèque provinciale, mais lors des travaux, on découvrit de considérables vestiges. Exit donc la bibliothèque.

C'est finalement devenu un centre culturel actif, centré sur les spectaculaires ruines qui ont été dégagées.


On découvre donc la zone portuaire du XVIe siècle, avec ses comptoirs flamands.









Avec ses faux airs de château pour rire, le musée des sciences naturelles borde le parc de la Ciutadella.


Des réverbères originaux sur le Passeig de San Joan, où est construit l'Arc de Triomphe.



Concert à l'Auditori : Frank-Peter Zimmermann, Kasushi Ono et l'OBC



Ce bâtiment sévère, pas forcément séduisant, renferme pourtant une merveilleuse salle de concerts en bois blond, à l'excellente acoustique.


Programme très original ce soir, mêlant raretés et tube.



En première partie, Frank-Peter Zimmermann interprète un concerto de Bach pour clavecin (BWV 1052) transcrit pour violon par Ficher, encore plus difficile que les œuvres originales de Bach ! Très curieux travail de transcription, à la fois fidèle et moderne, interprété avec virtuosité et musicalité. J'entends ensuite pour la première fois une Fantaisie de Schumann pour violon et orchestre, rarement donnée et enregistrée. Belle pièce romantique à l'orchestration contrastée.


Le fameux Stradivarius Fritz Kreisler ‘Lady Inchiquin’ fait merveille dans les doigts de Zimmermann, impressionnant de maîtrise et de ligne. Un remarquable musicien qui ne déçoit jamais.


En seconde partie, le bien plus connu Ainsi parla Zarathoustra de Strauss, poème symphonique réputé pour son phénoménal début. Je trouve que ce passage si célèbre est bien peu représentatif de Strauss et je me régale bien davantage avec la suite, peuplée d'auto-citations, aux couleurs que j'aime tant dans l'orchestre straussien. Kasushi Ono y fait briller l'orchestre de l'OBC, préférant toujours la musicalité aux effets, en travaillant la masse orchestrale avec précision et délicatesse, et livrant une interprétation bien personnelle. C'est un vrai plaisir.


Kasushi Ono à la sortie.



6 commentaires:

  1. Very authentic medieval places and a stunning modern concert hall. Thanks for this travel through ages with your great pics.
    AAA +

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  2. An excellent post again. Wonderful Barcelona !
    Thank you so much.
    Annie

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  3. A wonderful visit in your company ! Thanks for the travel with words and pics !
    Ruth

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    Réponses
    1. Nice to read your kind review again, Ruth. Thank you very much!

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