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mardi 24 octobre 2017

Paris : Pastels au Petit Palais, La Veuve Joyeuse


Ma déambulation d'est en ouest me conduit au Rond-Point des Champs Elysées. Grande presse dans la zone des Palais, Petit et Grand : la Fiac s'y tient et rencontre autant de succès que les expositions Gauguin et Irving Penn, que je me réserve pour un prochain voyage.



En cette occasion festive, les fontaines ont été révisées en version fluo.


 

Voilà plus de dix ans que je n'ai pas mis les pieds au Petit Palais, quelle honte ! Les expositions sont moins prestigieuses que celles de son voisin d'en face, mais j'ai rarement été déçu. Il était temps d'y revenir...


Pastels au Petit Palais 


C'est assez rare de voir des expositions montées sur ce thème, et celle-ci présente l'originalité d'être construite essentiellement sur les collections du Palais. Quelques artistes connus, beaucoup de ces peintres moins prestigieux si nombreux dans les réserves du musée. Parfois on y fait de belles découvertes... On a dépassé l'époque de l'ouverture du Musée d'Orsay, et de l'émoi qu'avait suscité la présentation de ces peintres "pompiers" qui osaient partager les espaces  d'exposition avec les glorieux Impressionnistes. La connaissance du public est bien moindre aujourd'hui, et il me semble venir à une exposition avec moins d'a-priori. Je me rappelle une d'elles, à Lyon,  il y a quelques années,  sur la peinture "troubadour" ; elle était bien fréquentée, chose impensable il y a trente ans.

Elisabeth Vigée-Lebrun, Portrait d'une princesse russe

 Première œuvre, ce délicat portrait d'Elisabeth Vigée-Lebrun, non présenté dans les précédentes rétrospectives.

Léon Riesener, Petite fille au cerceau

La qualité technique est telle qu'on croit voir une peinture, de grand format qui plus est.

Constant Troyon, Chemin

 Constant Troyon, peintre de l'école de Barbizon, fut un des premiers pastellistes de nature. Intéressante utilisation du blanc et du fond du papier.

Carpeaux, Autoportrait (?)

 Probable autoportrait, par Carpeaux, qui use avec audace des hachures.

Carpeaux, Le Pont d'Asnières

 C'est également Carpeaux qui a ici représenté le Pont d'Asnières, en travaillant largement sur les aplats de bleu et de blanc.

Maréchal Fils, deux pastels

 Première fois que je vois des pastels religieux. Ces œuvres de Maréchal Fils étaient en fait des cartons préparatoires. La vivacité des couleurs est vraiment proche de la peinture.

Leloir,  La Mort de Saint Joseph

 Outre le sujet rare, cette représentation plutôt saint-sulpicienne attire par la finesse du rendu.

 Fernand Pelez, Danseuse à l'Opéra de Paris

 Fernand Pelez a représenté une danseuse à l'Opéra de Paris en train d'enfiler son collant. Ce pastel de grand taille paraît une photo sépia.

Guillaume-Roger, Petite fille hollandaise

 Audace coloriste, comme souvent chez Guillaume-Roger.

Steinlen, Les midinettes

Steinlen, le peintre de Montmartre, a représenté ici les midinettes, ces ouvrières ou vendeuses qui sortaient pour faire la "dînette de midi".

Alfred Boll, pastel

Une représentation assez étonnante par Alfred Boll d'un soldat blessé à qui une infirmière religieuse apporte un bol de bouillon. Palette en deux tons, encadrement presque Art Nouveau, et fort contraste entre thème profane et piété.

Léon Lhermitte, La Moisson

 Léon Lhermitte, fameux pastelliste du XIXe, avait l'admiration de Van Gogh. Tableau étonnant par la précision des détails.

Iwill, La Grande Côte à Royan

Composition classique et maîtrise du médium.

Alexandre Nozal, L'Embâcle de la Seine entre Asnières et Courbevoie.

 Un étonnant tableau, très maîtrisé, avec un superbe effet de lumière. Une de mes œuvres préférées de l'expo, et la découverte d'un inconnu pour moi.

Iwill, Le Soir, Paris sous la neige.

 Autre pastel remarquable par la qualité des effets, la représentation de la brume, le soin apporté à la lumière. Un des meilleurs tableaux que j'aie vus de cet artiste !

François Cachoud, Route sous la lune

 François Cachoud, encore un inconnu, expose ici un travail soigné de clair-obscur.

Joseph-Félix Bouchor, Route sous la neige

 Joseph-Félix Bouchor, plus célèbre pour ses témoignages picturaux de 14-18, a particulièrement bien rendu l'effet de neige.

Berthe Morisot, Dans le parc

 Scène naturaliste, la simplicité de l'instant. Pastel plein de charme.

Auguste Renoir, Berthe Morisot avec sa fille.

 Trait rapide et efficace, mais ce n'est clairement pas le Renoir que je préfère.

Alfred Sisley, Cabines au bord de la mer.

 On sent vraiment le croquis instantané...

Paul Gauguin, Le Sculpteur Aubé et son fils Emile.

 Très étonnant, presque surréaliste. La sculpture au premier plan réunit les deux parties avec des échelles et des fonds différents.

Edgar Degas, Mme Rouart et ses enfants

 Je n'aime pas du tout la palette, et le flou de la représentation montre que ce pastel date du moment où Degas avait une vue dégradée. Mais le travail sur la matière, avec des stries et des zébrures, est fascinant.

Armand Guillaumin, Grue sur la Seine

 Représentation de l'industrie se mêlant à la nature.

Jeanniot, Femme s'essuyant

Dans la grande tradition des Femmes à la toilette, une audacieuse Femme s'essuyant de Jeanniot, un ami de Degas.

Mary Cassatt, Margot Lux avec un large chapeau

 Très délicat portrait sur un fond laissé brut. La représentation est l'inverse du pastel précédent !

Degas, Danseuse

Degas a choisi ici son sujet favori.

Charles Léandre, Mme Sylvio Lazzari

 Très beau portrait par Charles Léandre, une célébrité complètement oubliée, de Mme Sylvio Lazzari, l'épouse du compositeur de La Tour de Feu (un intéressant post-wagnérien jamais joué aujourd'hui).

James Tissot, Berthe

 Tout fait "Belle Epoque" ici.

James Tissot, Le journal

C'est aussi James Tissot qui a représenté cette femme mystérieusement dissimulée sous son chapeau.

Eugène Vidal, Ernestine.

 Cet artiste, qui participa aux expositions impressionnistes, est complètement oublié mais rien de ce que j'ai vu de lui ne m'a paru anodin.

René Gilbert, Femme à l'aigrette

 Suavité, promesse de volupté...

Irving Petlin, deux pastels

Deux œuvres contemporaines d'Irving Petlin, un Américain  vivant à Paris.

Pierre Carrier-Belleuse, Sur le sable de la dune

Belle maîtrise technique avec ce camaïeu de tons clairs. Un pastel suggestif d'un bon peintre plutôt oublié.

Victor Prouvé, Le divan

Victor Prouvé, touche-à-tout talentueux partout (relieur, céramiste, ébéniste) a aussi travaillé le pastel avec talent. Encore une réalisation à l'érotisme sous-jacent.

Jacques-Emile Blanche, Marie-Blanche Vasnier

 Jacques-Emile Blanche a mis beaucoup de talent (j'ai pensé à Manet) dans ce portrait de Marie-Blanche Vasnier, la maîtresse de Debussy.

Emilie Guillaumot-Adan, Au soleil

Emilie Guillaumot-Adan, une artiste inconnue qui donne envie d'en voir davantage !

Ker-Xavier Roussel, Scène antique

Le nabi Ker-Xavier Roussel a utilisé son orange de prédilection.

Alphonse Osbert, Le Lyrisme dans la forêt

Je trouve cette œuvre très symboliste, mais je ne sais pas vraiment si cet artiste (inconnu pour moi) s'est rattaché à ce courant.

Emile-René Ménard, Harmonie du soir en vert

 J'ai beaucoup aimé l'effet de lumière, la douceur de ces tons fondus.
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Odilon Redon, La Naissance de Vénus

 Le pastel me semble vraiment changer d'univers avec Odilon Redon. On passe à un autre niveau de force et d'expressivité, avec ses couleurs vibrantes, souvent complémentaires, la force de la lumière, la puissance de la composition.

Odilon Redon, Le Christ du silence

 Redon a travaillé le pastel de manière complètement différente avec ce magnifique Christ du silence. Je pense l'avoir vu lors de la belle expo à Berlin, il y a une quinzaine d'années, mais je ne garantis rien...

Charles Léandre, Sur champ d'or

 Une vraie réussite que cette représentation énigmatique, sélectionnée pour l'affiche de l'expo.

Lucien Lévy-Dhurmer, Autoportrait

Un autoportrait qui frappe par l'acuité du regard.

Lucien Lévy-Dhurmer, Beethoven

  Je connais surtout Lucien Lévy-Dhurmer pour ces portraits monochromes où le visage semble surgir de la brume. Belle tête de Beethoven, sans doute réalisée à partir de l'image du masque mortuaire. Faisait-elle partie de l'exposition de la Cité de la Musique ?

Lucien Lévy-Dhurmer, Le Palais des Doges

  Lucien Lévy-Dhurmer a aussi voyagé à Venise d'où il a rapporté de lumineux petits tableaux.

Dans les collections du Petit Palais


Puisque je n'ai pas remis les pieds ici depuis longtemps, autant en profiter pour faire un tour dans les collections. J'ai mes tableaux favoris, je vais en (re)découvrir d'autres, chercher certains en vain...

Daumier, Les Joueurs d'échecs

 Je suis frappé par le contraste de l'éclairage et la force des modelés.

Henri de Toulouse-Lautrec, Portrait d'André Rivoire

 Quelle palette osée !


Une impressionnante vitrine.


Des photos d'Andres Serrano sont disséminées dans les collections.

Aimé-Jules Dalou, Le Triomphe de la République

 Dalou, sculpteur chéri en son temps, fut l'auteur de nombre de statues monumentales qui trônent encore sur les places.


Quelle fantaisie dans cette ferronnerie !

Aimé-Jules Dalou, Bacchanale

 Puissante Bacchanale.

Gürschner, heurtoir

 Un heurtoir de Gürschner, artiste de la Sezession viennoise.

Gallé, commode Le Sang d'Arménie

Originale commode de Gallé.
Paul Gauguin, Le Vieil homme au bâton

 Toile peinte lors du séjour à Arles de Paul Gauguin.


Créatif ensemble de mobilier Art nouveau.

Vuillard, Panneaux

Série de panneaux de Vuillard, bien difficiles à photographier avec ces reflets omniprésents.

Auguste-Xavier Leprince, Le Port de Honfleur

 Toile anecdotique bien travaillée.

Corot, Marietta

 Un des rares nus que je connaisse de Corot.

Alexandre Defaux, Paysage

 Ce paysage est réalisé sur porcelaine. On est bien dans la peinture cependant.

Félix Ziem, Le torrent

 Félix Ziem, a peint une œuvre au fort contraste où la puissance de la nature est exacerbée.

Paul Guigou, Paysage de Provence

 De grands aplats chromatiques.

Ernest-Jules Renoux, Tabouret, chevalet, peinture

L'équipement du peintre en extérieur.

Félix Ziem, Le Rhône entre Arles et Avignon

Jean-Jacques Henner, Pins parasols

 Jean-Jacques Henner a mis en avant la présence monumentale de son sujet.

Le Lorrain, Paysage avec le port de Santa Marinella

 Un Le Lorrain d'un petit format inhabituel, mais avec ses effets de lumière bien reconnaissables.

Willem Claesz Heda, Nature morte à l'aiguière

Une nature morte  par un maître de ces tables mises et la perfection des matières.

Jan van Goyen, L'Auberge de la rivière

Une huile avec le traitement monochrome habituel chez ce peintre. Un peintre que j'aime beaucoup, et depuis longtemps.

Jacob van Ruysdael, Paysage avec château et église

 Horizon bas, ciel modulant la lumière, clair-obscur, la patte du maître est là.

Jan van Hemessen, Le Martyre de Saint Sébastien

 Sujet représenté très rarement, puisqu'on lui préfère dans la légende de Saint Sébastien la scène de la sagittation, occasion de glisser un peu d'érotisme dans la peinture religieuse. Tout aussi inusité, le Saint Onophrius opposé à Saint Roch (bubon et chien, celui-là, on le reconnaît facilement).

Gabriel Metsu, Femme au miroir

 Gabriel Metsu est un maître des intérieurs feutrés.

Jan Steen, L'Enfant quêteur

 Jan Steen et son ambiance favorite de fête au village.

Nicolas Maes, La Dentellière

Nicolas Maes, élève de Rembrandt, a toujours bien rendu les activités concentrées dans des intérieurs silencieux.

Abraham de Vries, portrait

Ce portrait interpelle par sa nuance de malice dans les yeux. Un de mes amis lui ressemble beaucoup.

Rembrandt, Autoportrait en costume oriental

 Ce fameux portrait de Rembrandt est le seul en pied de sa longue série. Outre la fantaisie du costume oriental, il est célèbre par ses jambes modifiées. Le peintre les a raccourcies avant de les cacher sous un chien opportunément rangé devant son maître.

Pieter Janssens, Balayeuse

 On comprend que cette Balayeuse ait été longtemps attribué à Pieter de Hooch. Même intérieur lumineux avec notes de rouge, même construction rigoureuse. On n'est pas loin de Vermeer.

Marius Granet, Religieuse malade

 Le peintre aixois Marius Granet, très pieux, a souvent peint des scènes de couvent.

Henri-Joseph Boichard, La Générosité de Bayard

Tableau caractéristique du style troubadour, qui adoptait pour sujet des scènes médiévales, à l'époque où on lisait Quentin Durward ou Notre-Dame de Paris.

Jan van Beers, Funérailles de Jean le Bon

Un immense tableau que ces Funérailles de Jean le Bon toujours très peinture  troubadour !

Alphonse Osbert, Soir antique

A rapprocher du pastel vu plus tôt.

Octave Penguilly L'Haridon, Côtes de Belleville

Baudelaire adorait Octave Penguilly L'Haridon et ses paysages marins.

Eugène Boudin, Coup de vent à Frascati

 Un tableau des dernières années d'Eugène Boudin.

Fritz Thaulow, La nouvelle fabrique de Lillehammer

 On connaît mal la peinture scandinave, et il y a beaucoup à y découvrir. Fritz Thaulow a vécu à Paris, raison probable de sa présence ici.

Monet, Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt

 Un des fameux soleils couchants de Monet. Très belle palette en deux tons qui m'émerveille à chaque fois que je vois des tableaux de cette série.

Pissarro, Le village de Knocke

 Huile  réalisée par Pissarro en Belgique quand ce dernier dut s'exiler à cause de ses sympathies anarchistes.

Renoir, Venus Victrix

 La célèbre Venus Victrix, une des sculptures d'Auguste Renoir, qui m'a toujours fait penser à Maillol.

Maurice Denis, Soir florentin

Maurice Denis présente une Antiquité heureuse célébrée.

Paul Cézanne, Saisons

 Rotonde avec deux des Quatre saisons de Paul Cézanne.

Jean-Joseph Benjamin-Constant, Le Jour des funérailles

 Toile monumentale de cet orientaliste.

Dans cette vaste galerie sont exposés les énormes formats de la collection.

Léon Lhermitte, Les Halles

Vision pittoresque et documentaire dans ce sujet abondamment traité depuis trois siècles.


 Grande galerie ; on aperçoit au fond le monumental Christ de Gustave Doré.

Fernand Pelez, Grimaces et Misère.

 Même frontalité qu'avec le célèbre tableau de Seurat, traitement plus photographique. Mais l'intérêt pour les plus démunis est identique, et courant chez Pelez. C'est le peintre qui a réalisé le pastel de la danseuse au bas, dans l'exposition précédente.


 La galerie du jardin.







Je sors me refaire une santé à la Maison Pradier, agréable adresse où je me rends volontiers quand je passe dans le coin.


Itinéraire vagabond pour regagner le XIe arrondissement. J'ai une course à faire et je visite toutes les herboristeries du parcours. Sans succès. Je testerai le marché d'Aligre demain matin, ça devrait marcher.

Me voici donc à l'Opéra-Bastille. Je suis venu guetter les artistes avant leur entrée dans le théâtre, j'ai beaucoup de choses à faire signer et avec ces distributions nombreuses, j'ai peur de rater du monde. Cela explique nombre de mes photos de jour.

Die lustige Witwe (La Veuve Joyeuse) à l'Opéra-Bastille


J'aime beaucoup la Veuve Joyeuse, et je ne pouvais rater cette opportunité d'assister à une représentation dans la version allemande. J'ai assisté à la création de cette production, avec Karita Mattila, le jeune Bo Skovhus et la fine fleur des troupes viennoises, puis à la reprise avec Susan Graham, avant de voir plusieurs fois cette œuvre au Volksoper de Vienne. Beaucoup de représentations en région aussi.
La très efficace production de Lavelli, dans un vaste décor chic, avec une direction d'acteurs au petit point, reste un plaisir, même dans la plus vaste scène de l'Opéra Bastille. Avec un cancan final de haute volée !

Direction de grande classe de Jakub Hrusa, qui démarre bien vite mais sait s'alanguir ensuite.

Pour les grisettes de chez Maxim's, on a prélevé dans les chœurs Esthel Durand, Isabelle Escalier, Sylvie Delaunay, Virginia Leva-Poncet, Ghislaine Roux, Marie-Cécile Chevassus qui se tirent avec aplomb de leur numéro.

La Sylviane de la jeune Anja Schlosser, la Olga de Edna Prochnik, la Praskowia de Yvonne Wiedstruck (une ancienne du Deutsche Oper, vue sur cette scène comme à Bayreuth) sont parfaitement incarnées.

Chez les messieurs, Peter Bording, Michael Kranebitter et  Julian Arsenault sont tout aussi efficaces. Franck Leguérinel remplace José van Dam en Mirko Zeta. Je regrette de ne pas avoir revu ce grand artiste mais bravo à Franck pour sa composition hilarante et bien en voix. C'est un chanteur très probe qui mériterait une carrière plus brillante.

Karl‑Michael Ebner et Alexandre Duhamel assurent tous les deux, avec abattage et forte présence. Stephen Costello est un Camille de Rosillon de luxe. J'ai un excellent souvenir de son Edgardo ou de son Rinuccio et il phrase le duo du pavillon avec classe et de magnifiques couleurs, tout comme sa  Valencienne, la remarquable Valentina Naforniţa que j'ai applaudie au Wiener Staatsoper dans des premiers rôles.

C'est faire un mauvais procès à Thomas Hampson que de lui reprocher de n'avoir plus la voix de ses vingt ans, et dauber sur ses aigus détimbrés. Son Danilo extrêmement chic restitue bien le personnage, élégant, bon danseur, toujours excellent acteur, et avec un phrasé sophistiqué. Le moment où il tourne autour de Hanna sans la toucher est d'une incroyable sensualité.

Quelle bonne idée d'avoir demandé à Véronique Gens d'interpréter Hanna Glawari ! Sa voix passe parfaitement ici, elle chante divinement le Vilyas Lied et offre tout le long une interprétation de grande classe. J'ai un merveilleux souvenir de son Eva (des Meistersinger) à Barcelona. Voilà vraiment une chanteuse à l'aise dans tous les répertoires.

Et quelle autre bonne idée d'inviter une légende vivante, l'immense Siegfried Jerusalem, même dans le rôle parlé de Njegus. Quelle personne toujours simple, sympathique et disponible ! J'étais sur mon petit nuage.

Anja Schlosser

Yvonne Wiedstruck

Peter Bording

Edna Prochnik

Stephen Costello

Franck Leguérinel

Siegfried Jerusalem







Valentina Naforniţa et Stephen Costello

Véronique Gens et Thomas Hampson

Alexandre Duhamel

Karl‑Michael Ebner

Valentina Naforniţa

Thomas Hampson

Julian Arsenault et Michael Kranebitter

10 commentaires:

  1. Wonderful paintings, amazing museum!
    Best, Annie

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  2. Great paintings. Never heard about this museum.
    Carrie

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  3. Excellent article Une vraie journée de culture et de plaisir !
    Bruno

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    1. Merci beaucoup Bruno pour ce message élogieux. J'y ai pris beaucoup de plaisir, c'est vrai.

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  4. J'ai oublié de vous remerciait Cette article ma etait tres utile pour preparait ma visite
    Elibor

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    1. Merci beaucoup pour cet aimable commentaire, Elibor!

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  5. Magnifique article culturel. De bien belles découvertes !
    Cyriane

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    1. Merci beaucoup Cyriane pour ce chaleureux commentaire !

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