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lundi 7 mars 2016

Paris : Qui a peur de Virginia Woolf ? Un inoubliable spectacle

 

  Un petit tour Place de la République, toujours lieu d'hommage. Les traces des attentats sont encore bien palpables.

Joyeux street art !


Le ciel s'étant décidé à plus de clémence, je me promène dans le Marais en passant par la Place des Vosges, l'incontournable de tous mes voyages parisiens. 

Déjeuner chez Chartier

Je retrouve mon amie Françoise, ancienne compagne de voyage, que je revois souvent lors de mes escapades parisiennes. En général c'est elle qui choisit le restaurant mais cette fois je l'amène chez Chartier, ayant découvert il y a peu qu'elle n'y avait jamais mis les pieds. J'aime autant le lieu pour son histoire que pour le côté patrimonial de sa cuisine (où manger ailleurs de la langue de bœuf, par exemple ?) ou ses prix d'un autre âge (le potage maison à un euro...).
Chartier, un lieu historique

Mmm, le baba !
Potage donc, blanquette de veau, véritable baba (en forme de bouchon) au rhum, vin et café: 40 € à deux. Qui dit mieux ?

 Qui a peur de Virginia Woolf ? au Théâtre de l’Œuvre

Le Théâtre de l'Œuvre m'a toujours séduit par sa programmation de qualité. J'y ai vu en décembre une grande représentation de Home avec une distribution éblouissante : Desarthe, C.Bouquet, Palmade, V.Karsenti, V.Deniard.
Aujourd'hui j'assiste à Qui a peur de Virginia Woolf ?, pièce que je n'ai pas vue depuis des années. Même le film avec Taylor et Burton est un lointain souvenir.
Cette représentation me fait l'effet d'un coup de poing, tant les comédiens excellent à servir le texte venimeux. C'est un texte qui réclame de vraies grandes pointures, et on est servi aussi bien par les "jeunes" (Julia Faure et Pierre-François Garel) que par les "vieux"(Dominique Valadié et Vladimir Yordanoff). Ce dernier est particulièrement remarquable et compose un personnage aux multiples facettes et aux infinies nuances. Un grand rôle servi par un remarquable acteur.
Deux heures de fiel débouchant sur un poignant désarroi.
Inoubliable spectacle.




2 commentaires:

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