Translate

mardi 31 juillet 2018

Tokyo : péripéties et exposition d'architecture


Péripéties 

Avec la grâce du somnifère administré hier soir, j'ai bien dormi et j'espère ne pas souffrir des dégâts du décalage horaire.



Je vérifie où en sont mes appareils électroniques. La batterie de secours est rechargée, le téléphone, lui, s'est déchargé (15 % restant, ça n'ira pas loin ! Nouveau problème de prise ou de câble ?) et la tablette refuse toujours de s'allumer. Bon ! J'emporte la batterie pour permettre au téléphone de fonctionner. Je prends aussi le téléphone bis, on ne sait jamais. J'installe ma carte Sim, cette fois sans difficulté. J'ai retenu la leçon de l'an dernier.

Avant d'aller changer mon argent chez Ninja Money, où le taux fabuleux m'avait ravi l'an dernier, je vérifie leurs horaires sur leur site. Damned !


Une sale histoire que cette temporary closure! Je compare rapidement les taux des changeurs sur internet. Pas terrible... Déjà l'euro est bas (129 ¥ pour un euro quand on en donnait 132 il n'y a pas si longtemps) mais les officiels se servent largement. Travelex donne 122, un taux presque aussi scandaleux que celui de l'aéroport... Un bureau offre 128 et il est basé à côté du Senso-ji, donc dans mon quartier. Je m'y rends de ce pas.

Las, il y a maldonne. Le taux sur leur site n'a (volontairement ? Je suis peut-être mauvaise langue !) pas été mis à jour, et ils proposent 122,8 ¥ pour un euro !

En désespoir de cause, je contacte mon ami Yoshio. Celui-ci m'oriente vers un petit bureau, au rez de chaussée du Don Quijote d'Akihabara. Bon, je sais où ça se trouve, c'est direct en métro depuis Asakusa.

Je descends à Suehirocho, et miracle, le bureau de change est bien ouvert ! Il me donne 127,3 ¥ pour un euro, c'est tout de même beaucoup mieux. Une bonne adresse à retenir, le bureau se nomme Access Ticket.

Je fais un tour à l'Office de Tourisme pour me renseigner sur mes changements de programme.
C'est compliqué. La demoiselle fait de gros efforts pour s'exprimer en anglais, mais mes problèmes dépassent ses compétences. Son truc, c'est la réservation d'hôtel, l'excursion au Mont Fuji. Quant à mes déplacements dans le sud, c'est une autre paire de manches. Elle est navrée, secoue la tête avec une mine consternée en me répétant : " Rain ! Rain! Many many troubles!"  Je ne veux pas l'affliger davantage et la laisse se remettre de ses émotions.

Déjeuner 



 J'en profite pour aller déjeuner, le Yodobashi voisin se trouvant nanti d'une galerie de restaurants comme ses confrères japonais. Je l'avais testée l'an dernier.


C'est parti pour des grillades au feu de bois. Il faut être très très patient (50 mn avant que je me mette quelque chose sous la dent) mais je finis par obtenir une soupe, un assortiment de trois viandes grillées avec du riz, du maïs (quelle idée saugrenue) et un peu de sauce miso. Avec un jus d'orange,  j'en ai pour 1390 ¥, soit une dizaine d'euros.


Puisque je suis là, je fais un tour dans les étages de Yodobashi, toujours aussi fourni. Je regarde les prix des tablettes au passage. Ouille ! 2500 € en moyenne, j'abandonne.



Je reprends le métro, direction Roppongi. J'y avais fait un tour il y a deux ans, mais sans avoir visité le musée Mohri. Pour ses quinze ans, il programme une exposition sur l'architecture japonaise.

Musée Mohri, architecture japonaise 


Je règle mes 1800 yens de droit d'entrée et me voici dans la place.


Cette structure de bois à été imaginée par Kengo Kuma à partir de la poutrelle à encoches japonaise, élément de base de ces constructions sans clou ni vis.


Les manuels d'architecture ont leur histoire.




Les maquettes tiennent une place centrale dans toute exposition de ce type. La dernière, un temple avec une majestueuse voie d'accès, serait la troisième plus grande structure de bois au monde.



Une maison traditionnelle a été reconstituée, à taille réelle. Elle n'est pas gigantesque... On dirait celle de Cio Cio San dans les productions à l'ancienne de Madama Butterfly !




Celle-ci est juste un peu réduite. Si l'élément principal de la construction varie selon les écoles (ce serait le toit en Occident), c'est le pillier qui jouerait ce rôle au Japon.


On peut même jouer à élaborer sa maison et calculer le coût ! Voilà ma création du jour. 118 000 € donc. Tout de même.


Une bibliothèque fonctionnelle.



Ces maquettes représentent l'ensemble architectural où je me trouve.




Le musée occupe le 52ème étage de la tour. On a droit au panorama. La Tokyo Tower se dresse fièrement.




Apparemment le Mont Fuji se dresserait tout au fond. La brume estivale empêche la vérification !


La démesure de Shibuya et ses tours qui dominent cette partie de l'agglomération.
Je fais un tour dans le tentaculaire centre commercial, ultra-luxueux, avant de reprendre le métro.

Nihonbashi 



Je ne me suis encore jamais arrêté dans ce quartier, un de ceux à avoir conservé des éléments anciens. L'icône locale, c'est ce pont illuminé qui figure sur de nombreuses gravures.

Je me promène sur des avenues étonnamment peu fréquentées par les piétons, avant d'aller prendre un café au Doutor du coin (et de profiter de sa bienfaisante climatisation).


Retour au sous-sol, sans surprise garni de pâtisseries de luxe.


Dans le passage est exposé le rouleau de Kidai Shoran, une peinture qui évoque le Nihonbashi du XVIIIème siècle.


C'est un régal ! Rempli de détails pittoresques.






Tout cela retrace une activité commerciale florissante et une véritable animation de quartier.


Avant de reprendre le métro, je trouve une boulangerie avec nom français et  jeu de mots à la clef !


Retour à Asakusa. J'avais envisagé de ne pas dîner, mais finalement je me laisse tenter par Yoshinoya et son plateau à 590 yens.

Douche, onsen, blog.

Ce dernier est saisi avec moultes difficultés, et sans parvenir à insérer les images de l'appareil photo. Il faudra se contenter de celles du téléphone. Heureusement j'en avais pris quelques-unes par précaution, mais les problèmes de de charge m'ont amené à en limiter le nombre... 

4 commentaires:

  1. Amazing pictures! I am glad you are safe in Japan Take care! I wait for many great posts.
    Annie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Many thanks, Annie! Still a pleasure to receive your warmest thoughts!

      Supprimer
  2. Très originale exposition, et la vue sur Tokyo est grandiose ! C'est amusant de lire le début du voyage quand on connaît la suite...
    Bises
    Michèle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je sais. Mais, aussi incroyable que cela paraisse, mes vieux articles font toujours recette. Les moteurs de recherche doivent mieux les connaître...
      Merci, Michèle !
      Bisous.

      Supprimer

Un grand merci de prendre le temps de laisser un commentaire. Je promets de le lire aussi vite que possible.
N'hésitez pas à signer votre message, ce sera encore mieux : je n'ai AUCUN moyen de connaître votre nom, votre e-mail, ou votre blog.
Si vous préférez que vos coordonnées n'apparaissent pas, mais que je vous réponde en privé, utilisez le formulaire de contact, accessible sur la version web du blog.