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lundi 30 juillet 2018

Etapes jusqu'à Tokyo


Première : Arles



 J'ai découvert qu'un train reliait Vitrolles, d'où une navette desservait commodément l'aéroport de Marignane. Inutile de déranger mes parents pour m'y amener, mais il a fallu cependant qu'ils m'accompagnassent à la gare arlésienne.




L'entourage est aux couleurs des expositions photographiques qui s'y tiennent chaque été. On voit ici un montage à partir d'un des fameux portraits de chiens de Wegman.


L'ancien entrepôt de la Sernam est devenu espace d'exposition. Dommage que la cour soit restée en l'état !

Le train est bondé en dépit de l'horaire matinal.


Le trajet longe l'étang de Berre. On y oublie l'entourage pétrochimique pour se persuader du paradis méditerranéen.

Deuxième : Aéroport Marseille-Provence



Pas de souci ce matin, pas de surbooking, rien. J'ai le temps de boire un café. Je perds seulement un quart d'heure à faire la queue à un contrôle sécurité qui n'est pas le bon.



Mon avion British Airways n'est pas mieux que Brussels Airlines ou que les low-cost : tout y est payant, jusqu'au verre d'eau. Je m'abstiens sagement…



Troisième : Londres-Heathrow



Heathrow est devenu, paraît-il, le plus grand aéroport d'Europe. Ca donne droit à un parcours interminable entre escalators, couloirs, tapis roulants, changement de terminal...

Nouveau contrôle de sécurité, ce qui m'ébaubit toujours, car je ne vois guère ce qu'on pourrait avoir importé comme matières dangereuses depuis le précédent.




J'ai bien trois heures devant moi ! Autant en profiter pour déjeuner, avant les délices de Capoue qui me seront généreusement distribués dans le prochain avion.




Après les boutiques pour petit sorcier ou pour élégante cossue, je trouve les enseignes de chaîne qui fleurissent dans Londres : itsu, Wamagama, Prêt à Manger... J'opte pour Giraffe, un restaurant de cuisine du monde (et donc pas seulement asiatique).


Je connais le Giraffe de Victoria Station, à Londres, dans le quartier où je loge le plus souvent, et je n'y ai jamais mal mangé. Le menu de la chaîne s'avère un itinéraire minute sur les continents.



Pour ce déjeuner, je demeure européen (avant ma cure de riz à venir) avec un pollo milanese, une bière Peroni et un espresso. Tout cela est fort convenable et je m'en tire avec 16,60 £, soit 18,70 €. Merci à ma carte N26 qui affiche illico ma transaction convertie !

Le pollo milanese ressemble tout de même aux multiples tonkatsu à venir.

Je n'ai plus qu'à patienter dans une salle d'embarquement pour l'instant sans grande presse !


Me voici près d'un hublot, dans un Boeing 787 aux sièges bien durs.

Les consignes de sécurité sont délivrées via un film où on a engagé des stars britanniques, commençant par Gordon Ramsay. Bon plan, du coup, tous les passagers le regardent.




Je note au passage l'attention britannique à la différence...

Je commence un premier film, Finding your feet, avec Imelda Staunton et Timothy Spall, sur une femme qui décide de refaire sa vie, un peu attendu mais très juste et superbement interprété.


Je verrai ensuite Isle of Dogs, un bijou de Wes Anderson dans la lignée du Mr Fox. Avant l'atterrissage, je visionnerai le Jumanji dont les élèves m'avaient parlé, divertissement plus oubliable…


Après un apéro (blanc espagnol et bretzels), un honnête plateau-repas assez copieux et, le matin, un continental breakfast.


Troisième : Narita




L'efficacité japonaise fonctionne. J'ai toujours des soucis pour scanner mes empreintes digitales et, malgré l'assistance de l'employée, je manque de peu de mettre l'appareil en panne.

Visa, bagages, douane, les étapes s'enchaînent rapidement.


Je gagne une boutique de téléphonie pour acquérir une carte Sim avec du data, indispensable pour les plans et les horaires dans un pays où le Wi-Fi n'est pas généralisé ; j'ai bien comparé ces jours-ci et j'ai beaucoup hésité. 1 Go, ça devrait me suffire. J'opte pour celle en haut à droite, à 2600 ¥, de chez Yahoo Mobile. Il me faut encore acheter une carte de métro 72 heures.  Chaque fois je l'ai largement rentabilisée à Tokyo. On ne peut l'acheter qu'à l'aéroport et c'est le moyen le plus économique de se déplacer dans la capitale. Les sites français vantent les cartes Pasmo ou Suica qui ne sont que des cartes de paiement (bien utiles dans le bus, cependant).

Je gagne le bureau qui édite le JRpass, au sous-sol, et prends place dans la longue queue. J'en profite pour réserver mes places de train.


Là, contrariété. Tout mon programme de la semaine prochaine est compromis par les inondations, les voies étant coupées. L'employée dévouée me conseille de revoir mon itinéraire. C'est un vrai souci. Mes hôtels sont payés depuis novembre, certains sans annulation possible. Dois-je en réserver d'autres maintenant ? Et où aller ? C'est un vrai problème. Je réfléchirai à tête reposée.

Pour le moment, je me dirige vers le guichet de la Kaisei Line, pour acheter mon billet de train pour Tokyo.

Voie 1, me précise-t-on. Et il va partir !

Je cours comme un dératé, et réussis  dans la précipitation, à monter dans le mauvais train. Je suis à bord du Skyliner et pas du Skyaccess ! Le contrôleur me fait racheter un billet à son passage. En outre, je dois prendre le métro (payant, bien sûr) à Ueno, alors que mon train prévu me déposait idéalement à Asakusa ! 

 Quatrième : Tokyo


Je sors ma carte Pasmo pour éviter de débuter la 72 heures, que je mettrai en service demain matin. Elle bloque la machine. Heureusement l'employé à qui je tente d'expliquer mes malheurs réussit à la réinitialiser, avec la somme qui y est chargée. C'est une carte de paiement qui fonctionne dans beaucoup de bus et métros du pays, ainsi qu'avec nombre de distributeurs. Elle ne se périme pas donc j'emploie toujours celle de 2016.


Heureusement, à mon troisième séjour dans le quartier, j'ai mes repères. Dans une ambiance de four à pizza, je passe la porte Kaminarimon du Senso-ji


Traverse la rue orange et ses boutiques attrayantes..



 Parviens à un premier shotengai, une galerie couverte comme on en trouve des kilomètres dans tout le pays


 Longe les librairies…


Note au passage quelques transformations...

Je touche mon but, l'hôtel New Tochigiya où je loge pour la troisième fois.

Comme prévu, ma chambre ne sera accessible qu'à 16:00 tapantes, mais on me gardera mes bagages. 
Et, comme les fois précédentes, je vais manger mon bol de ramen dans le shotengai voisin.


J'y ai mangé chaque année, souvent mon premier jour, et les prix n'augmentent pas : 480 ¥, soit 4€ environ, pour un saladier vraiment bon et copieux.

Je rentre m'installer dans ma chambre japonaise.


Dans l'ordre, deux heures de sieste, puis douche, onsen et sauna (il vient d'être aménagé) avant de me mettre à taper le blog. La tablette refusant obstinément de s'allumer, je suis contraint de tout saisir avec le téléphone. J'espère que ce n'est pas une panne définitive, ça compliquerait sérieusement la saisie quotidienne. On verra bien. Pour le moment, je mets à charger téléphone et tablette. J'ai emporté un téléphone de secours, je formule des vœux pour ne pas avoir à m'en servir.

6 commentaires:

  1. Not such an easy trip ! I hope good days for you.
    Thanks for this live report !
    Annie

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    Réponses
    1. Thank for your revues, it is à pleasure to read a message when travelling !

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  2. On te sent de plus en plus familier avec ce pays...
    Article très vivant, comme toujours.
    Bises
    Michèle

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    1. Je suis familier avec le quartier autour de mon hôtel, nuance !
      Et puis, tout additionné, ça fait presque trois mois passés au Japon. Je ne suis plus dans le même état d'esprit qu'au début de mon premier voyage.

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  3. Article très vivant. Bon voyage au Japon !
    Tino

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    Réponses
    1. Merci Tino ! Cependant je suis déjà rentré, et depuis presque un mois. Vous êtes tombé sur un article de juillet. Vous pouvez lire toute la suite du voyage dans les suivants.
      Bonne lecture !

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