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vendredi 5 août 2016

Tokyo : Tokyo Tower, Roppongi Hills, Tokyo Midtown, Omote-sando, Meiji-jingu, Shibuya

 

La Tokyo Tower

Le métro, que je reprends à Asakusa, me dépose à la station Kamiyacho.


Une balade dans le quartier me permet de découvrir des façades végétales, dont celle de Canon. Pas loin se dresse la Tokyo Tower, seulement aperçue hier depuis les Twin Towers. Les pilotes la repèrent aisément avec ses vives couleurs. Construite en 1958, c’est une des réalisations symboliques de la réfaction urbaine dans une capitale dévastée par la guerre.

J’espérais aussi pouvoir résoudre mes problèmes de carte wifi, mais mon faible niveau de japonais ne m’autorise pas tant d’explications, et les demoiselles du magasin semblent dépassées par mes problèmes.






Toilettes de la Tokyo Tower : encore un autre système !


L'immeuble de l'entreprise Canon a fait réaliser une étonnante façade végétale, détachée du mur.

Une autre façade végétale, impeccablement entretenue.
La chaleur est assez brutale aujourd’hui et un café glacé au Angelic Café est le bienvenu !
 
Au Angelic Café



Une paisible (et hélas assez moche) église de quartier.

Déjeuner chez Yoshinoya


Je poursuis ma promenade et déjeune finalement chez Yoshinoya, où le plateau complet ne coûte que 560 yens.
L’ensemble est simple mais savoureux ; cependant je n’arrive pas à identifier la bouillie blanchâtre !

Roppongi  Hills, autour de la Mori Tower

Mes forces recouvrées, je grimpe vers Roppongi Hills, haut lieu d’architecture contemporaine, crânement couronné par les 54 étages de la Mori Tower. C’est un vaste complexe avec des jardins, des œuvres d’art en plein air (comme la célèbre Maman de Louise Bourgeois en forme d’araignée), mais aussi un musée, des restaurants et beaucoup, beaucoup de boutiques. En ce moment se déroule la Summer Season avec de nombreuses attractions. J’assiste à un morceau du Summer Season Show, rempli d’enfants, avec des héros de manga dont j’ignore tout. Les innombrables allées, couloirs, galeries, sont parsemées d’effigies d’un personnage tout aussi peu familier.



Maman de Louise Bourgeois

La Crème de la Crème ! Française ou japonaise ?



A la Summer Station, le spectacle bat son plein.



Tokyo Midtown

Après quelques difficultés pour m’en sortir, je me retrouve dans un quartier étonnamment préservé, avec des petits jardins, des maisons basses, des allées larges d’un mètre cinquante, et même des enseignes françaises !

L’entrée de la Tokyo Midtown, un ambitieux complexe de boutiques et de bureaux, a été décorée pour les jeux olympiques avec des statues assez réussies, de toute taille et de tout sport. Le plus stupéfiant (et sans doute révélateur) reste que la première, la plus grande et la plus visible, exalte les jeux paralympiques !



Les galeries marchandes respirent le luxe et le bon goût. Pas de fausse note dans les boutiques toutes plus belles les unes que les autres.



Les cloches en verre japonaises tintinnabulent doucement... 

Ah, les toilettes japonaises !

Et dans ces galeries, même les toilettes sont luxueuses !
Le niveau inférieur abrite en particulier un genre d’hypermarché de luxe, avec des rayons entiers consacrés au sel, au fromage français…

Fruits à des prix... astronomiques ! 30 euros la grappe de raisin !
Rayon sel

Fromages français


Toutes les bières japonaises !

Boeuf Wagyu, très persillé

J’y achète un plateau de boeuf Wagyu, connu chez nous sous le nom de bœuf de Kobé, la fameuse viande japonaise où le bestiau est prétendument massé à la bière. Je crois qu'il s'agit d'amalgame et de légende. En tout cas, ça, c'est beaucoup moins cher que chez nous. 18 000 yens le kilo. Dans les 140 €, je pense. Je fais aussi emplette d'un chou à la crème d’une maison parisienne que je connais bien ; c'est pour ce soir !
Je teste tout de suite la bière à l’orange ; pas mauvais du tout, plutôt qu’un produit aromatisé, il s’agit d’un mélange de bière et d’orange pressée.

Omote-sando

Ma prochaine étape est cette rue chic, "les Champs-Elysées de Tokyo" selon un panneau, où les architectes s’en sont donné à cœur joie pour les bâtiments des marques de haute couture. Souvent quelques détails évoquent l’univers de la griffe : carreaux pour Burberry, empilement de parallélépipèdes rappelant des malles pour Vuitton. Plusieurs des architectes (Herzog, Aoki…) ont été récompensés avec le prestigieux prix Pritzker.












Meiji-jingu

Après cette abondance d’architecture hyper-luxueuse, je m’enfonce avec plaisir dans le parc Yoyogi, ou plutôt la forêt, qui dissimule le Meiji-jingu. Les allées donnent l’impression de se trouver à des kilomètres de Tokyo ! Au passage, je repère les fameux tonneaux de saké et balles de céréales qui ont été offertes au sanctuaire. Le Meiji-jingu n’est pas très ancien (rebâti en 1958 après les dégâts de la guerre), mais cet ensemble architectural, auquel on accède par un beau torii (portique indiquant l'entrée d'un sanctuaire) en cyprès, est très reposant.

Balles de céréales pour le saké








En forêt, le concert de cigales fait passer les provençales pour des débutantes...


Shibuya

Encore un peu de marche et c’est à la nuit que j’arrive à la gare de Shibuya, un vrai dédale. Dans un  supermarché en sous-sol se succèdent des boutiques d’épicerie fine. Une vendeuse de chocolat qui a travaillé à Paris et a gardé un français très correct m’assure qu’ils ont toutes les marques françaises vendues en France, et même celles qu’on ne trouve pas en France !



Je sors avec difficulté, et de ce temple de la gastronomie, et des tentacules de la gare, pour ne pas manquer l’attraction locale, la statue de Hachiko : après la mort de son maître, ce chien fidèle a continué à venir l’attendre tous les jours à la gare pendant dix ans…



Le retour est très facile : la Ginza Line du début à la fin. Pas de souci pour scruter fiévreusement les stations. A l’hôtel, je découvre combien l’onsen, le bain thermal, est merveilleusement reconstituant, et il ne me reste plus qu’à dîner avec les délicieuses victuailles rapportées de Tokyo Midtown. Je vais notamment goûter le bœuf Wagyu en carpaccio (et même pas une folie, à peine trois euros… j’en connais  qui vont être verts de rage).

4 commentaires:

  1. Ton blog ses bien mes ya plein de photo qui serve a rien comme le supermarché puiskon peu voir sa partou est pui on direr que tu est a Tokio est que tu fes mempas la fete a shinjuku a quoi sa serre dallé a Tokio si tu fes mempas la fete

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  2. Bonjour. Anonyme,
    Si j'ai inséré des photos de supermarché c'est que je trouve que c'est toujours un élément révélateur de la vie dans un pays et il m'a paru assez extraordinaire de trouver du bleu d'Auvergne à 10000 km de la France !
    Quant à ma vie nocturne de voyageur, il est clair que je j'allais pas au Japon pour faire la fête. Si tu consultes d'autres pages de mon blog, tu verras que je passes plus de soirées à l'opéra que dans les lieux de fête.
    Nous n'avons sans doute pas la même conception du voyage (ni de l'orthographe, ceci dit sans t'offenser) et c'est sans doute très bien que les gens soient différents.
    J'ai cependant le sentiment que ça peut servir à beaucoup de choses d'aller à Tokyo sans faire la fête, pour reprendre tes termes.
    Cordialement.

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  3. Great post with amazing pics! Thanks for sharing
    Will

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