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mardi 2 novembre 2021

Escapade à Bratislava (2)

Après le premier article, suite de la balade à Bratislava, dans des quartiers moins touristiques cette fois. 

Comme j'ai déjà, au cours de mes voyages à Bratislava, sillonné scrupuleusement le centre historique, je décide de partir dans la ville plus récente. Ma folle équipée de l'an dernier avait suscité des envies ; je vais essayer de retrouver des lieux entraperçus. 

J'ai déjà emprunté cette longue rue et je reconnais la façade vert acidulé. Avec ces façades basses, c'est difficile de se croire dans l'hyper-centre d'une capitale ! 

Les portes cochères semblent ouvrir sur des cours de village. 

Le diable sur le toit semble positionné bien au-delà de Halloween. 

Casques militaires au sommet ! Est-ce un ancien bâtiment de l'armée ? 


Me voici dans un quartier d'universités scientifiques. Les bas-reliefs semblent datée de l'après-guerre. 

Une large place s'est remplie de monde ! En fait, il s'agit d'une manifestation. Peu bruyante. Selon la jeune fille qui me répond dans un anglais hésitant, c'est un regroupement où les gens exposent des revendications différentes. Quant à elle, elle est là pour réclamer l'interdiction des autos. 

Je m'écarte de ce lieu de grande presse et poursuis mon itinéraire. Ce bâtiment qui semble défier les lois de l'équilibre abriterait la télévision nationale slovaque. 

J'ai le souvenir d'un parc qui m'avait attiré. Ce n'est pas celui-ci, paisible trou de verdure où les familles profitent du soleil radieux. 

Je parcours un quartier résidentiel, où les grosses demeures ne datent pas d'hier. Assez cossu, je présume. 


Alors que je prends une pause café, je remarque cette plaque minéralogique avec l'indicatif BY. Ça ne me parle pas. Je fais une rapide recherche ; il s'agit du code de la Biélorussie ! 

Justement j'ai rencontré hier soir à l'Opéra une connaissance biélorusse, Pavel qui vit à Minsk. C'est le seul représentant de sa nation que je connaisse un peu... 

Une joyeuse sculpture rappelle les Musiciens de la ville de Brême. L'art égaie la ville ! 

Blumentalsky Kostol (église Sainte Marie) 

Le nom de Blumenthal provient du boulevard. Grâce à la version slovaque de Wikipedia, j'apprends qu'elle date de 1885-1886 et fut édifiée par deux architectes du nom de Rumpelmayer et Bressler. Selon la même source, le style serait du néo-roman. Je ne suis pas convaincu par cette assertion. 

L'intérieur n'est pas plus exceptionnel que l'extérieur, mais les architectes ont réussi l'élévation et évité la surcharge. Les seuls éléments décoratifs sont les chapiteaux corinthiens, une bonne idée. 

Les colonnes de granit brillent comme si elles étaient vernies ! 

Les verrières doivent ici apporter de la lumière, ce qui explique sans doute le décor partiel. 

L'abside est on ne peut plus sobre. Presque autant que dans un temple luthérien. 

Le buffet d'orgues paraît jouir d'une bonne réputation. 


A l'avant, le groupe de saints massés autour de la colonne relève sans doute plus du néo- que de l'authentique baroque. On n'a pas raté le grill de Saint Laurent ! 

Le palais d'Aspremont et son jardin 

En 1770, le comte d'Aspremont Lynden fait construire ce palais par l'architecte Thalherr, mais il n'en profite guère. Onze ans plus tard, la richissime famille Eszterhazy (les protecteurs de Haydn, au fait), qui possède palais, châteaux, résidences somptueuses dans toute l'Europe Centrale, ajoute celui-ci à sa collection.


Les jardins acquièrent rapidement une belle réputation. Comme ils appartiennent ensuite à l'université de médecine Comenius, on les appelle désormais jardins médicaux. 

Surprise ! 

L'autre parc que j'avais repéré offre un autre motif de stupéfaction : c'est un cimetière ! Et assez étonnant. Les stèles ne sont pas rangées dans des allées mais éparpillées, comme au hasard. 

Quelques chapelles ou monuments funéraires se dressent çà et là. 




Une vraie chapelle apparaît à la limite du cimetière. 

C'est une église grecque, avec son iconostase. Flûte, c'est la messe ! Je ne pénètre pas davantage. 

Retour à la gare routière. Je retrouve l'itinéraire sans difficulté. A la longue...



Un ancien tracteur, flambant neuf, semble la pièce d'honneur d'une installation bien peu artistique. 

Arrivée à Vienne. Je redescends à pieds par Favorite strasse. Cette fois, je pense à photographier le Theresianum ! 


 

2 commentaires:

  1. Belle promenade variée dans une capitale inconnue.
    Très joli, ce palais d'Aspremont !

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    Réponses
    1. Merci beaucoup, cher Anonyme. Effectivement Bratislava mérite une visite pour découvrir ses richesses.

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