Au programme du jour, une belle promenade et la découverte d'une peinture complètement ignorée chez nous...
Flânerie matinale
Ce matin, programme de courses ; j'emprunte les grands boulevards, et passe devant les grandes portes que plus personne ne regarde tant elles font partie du paysage. La porte Saint Denis fut construite à la fin du XVIIe par Blondel, sur le modèle de l'arc (de triomphe aussi) de Titus à Rome ; un monument de propagande à la gloire de Louis XIV.
Le bas-relief d'Anguier montre Louis XIV en chef militaire, surmontant des cavaliers qui se livrent une âpre bataille. Qui sait encore le titre ? Je vous le donne en mille !
Louis XIV mettant au pas la ville de Maastricht. De quoi compromettre la bonne entente franco-néerlandaise !
Le
Grand Rex, copie réduite du
Radio City Music Hall de New York. Son premier propriétaire, Haïk, possédait également l'Olympia. Ce cinéma des années 1930 accueillit en 1953 le premier grand film en cinémascope,
La Tunique.
La fameuse affiche préservée de
Bébé Cadum, l'égérie de cette marque de savon créée au début du XXe siècle, si célèbre que c'est devenu un nom commun.
Encore une façade originale, pleine de courbes et de rythme.
Bien curieux portrait de comédien, avant d'arriver Place de l'Opéra.
Façade mauresque à deux pas.
Déjeuner
Je retrouve mon amie Michèle pour le déjeuner dans une brasserie. Comme il fait un temps magnifique, nous nous précipitons sur une table en terrasse, et c'est là le seul atout du repas. Crudités avec une sauce insipide, bavette à l'échalote accompagnées de frites à l'huile rance, tarte aux poires bien lourde.
Elle part travailler, je continue mon itinéraire de touriste insouciant.
Au Musée d'Orsay
Je n'ai pas mis les pieds au Musée d'Orsay depuis l'ouverture du blog, pourtant un bâtiment que j'ai régulièrement fréquenté dès son ouverture. Je n'ai pas l'intention de refaire l'itinéraire Impressionnistes, la foule d'hier m'a suffi.
Âmes sauvages
En revanche, c'est l'exposition
Âmes sauvages qui m'a attiré là. Elle est consacrée à la peinture de la fin du XIXe et du début du XXe dans les pays baltes. Je n'ai jamais visité ces contrées et je ne connais rien à cette peinture. Je pars donc en terre inconnue.
L'exposition évoque dans son titre la peinture symboliste, ce qui est vrai pour une large partie, mais me paraît excessif pour certaines œuvres. Environ vingt-cinq peintres sont représentés, ce qui témoigne d'une indéniable vitalité artistique. J'ignore le nom de quasiment tous. J'ai vu une fois, à Stockholm, des peintures de Kristjan Raud, et je connais Mikalojus Konstantinas Čiurlionis pour son activité de musicien (et pas dilettante, un compositeur de valeur). Pour le reste, découverte totale.
Certes, il n'y a pas que de la grande peinture, et parfois cela manque de personnalité, mais l'exposition dessine une richesse artistique bien réelle et souvent une expression, qui essaie de construire un art national, bien singulière.
Elle est divisée en trois parties thématiques.
Kalevipoeg et autres histoires
La première est centrée sur la redécouverte des légendes nationales, avec la mise en avant de l'épopée du
Kalevipoeg.
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Kristjan Raud, Sacrifice |
Après la période de l'ordre des Chevaliers Teutoniques, l'Empire russe avait mis la main sur ces pays du Nord. Une tentative d'émancipation, dans les années 1830, fut violemment réprimée. A la fin du XIXe siècle, le sentiment national grandit et on cherche des grandes figures du passé. En Estonie, on compile à ce moment l'épopée de Kalevipoeg, de presque 20 000 vers, dont les personnages principaux sont Kalev, sa femme Linda, et leur fils, le super-héros Kalevipoeg. Ce dernier décède mais ressuscite, devant veiller à la porte des Enfers que le Diable ne s'en échappe pas.
La première partie de l'exposition est donc consacrée à cette mise en images d'un passé retrouvé.
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Oskar Kallis, Linda portant un rocher |
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Oskar Kallis, Kalev sur le dos de l'aigle |
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Nikolai Triik, Bataille |
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Nikolai Triik, Lennuk |
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Välko Tuul, Kalevipoeg et les guerriers |
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Janis Rozentāls, Arcadie |
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Janis Rozentāls, Chant de printemps |
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Janis Rozentāls, Au premier chant du coq |
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Kristjan Raud, Les Portes du royaume enchanté |
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Kristjan Raud, La Mort de Kalevipoeg |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Rex |
Peintre aussi singulier que compositeur, Čiurlionis a peint plus de 300 tableaux, sans doute un des artistes de l'exposition les plus caractéristiques du symbolisme et de l'art nouveau.
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Kristjan Raud, La Jeune Fille au tombeau |
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Ferdynand Ruszczyc, Nec mergitur |
Je suis dubitatif sur la qualité artistique de cette toile très colorée, à la spectaculaire gerbe d'eau. Mais j'ai fortement pensé au
Fliegende Holländer, le
Vaisseau Fantôme de Wagner, en la voyant.
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Emīlija Gruzīte, Paysage fantastique |
La seule peintresse de l'exposition, dont le paysage original me paraît un ancêtre de ceux de Max Ernst.
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Aleksandrs Romans, Paysage au cavalier |
Belle toile épurée, justement dosée en couleurs. L'utilisation des complémentaires lui donne beaucoup d'éclat.
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Petras Kalpokas, La Cité enchantée |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Triptyque du Conte |
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Rūdolfs Pērle, Sommets |
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Rūdolfs Pērle, Soleil |
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Sigismunds Vidsbergs, Danse avec les oiseaux ; Les Profondeurs de la mer ; Bateaux sur la mer. |
Très délicates petites encres qui me semblent fortement inspirées d'Aubrey Beardsley, brillant dessinateur britannique célèbre pour sa série de
Salomé.
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La nuit sombre va tomber. |
Le peintre-compositeur est parvenu à réunir ses deux passions.
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Stanisław Jarocki, La Samogitie sacrée |
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Il m'a fallu chercher ! La
Samogitie est donc
une région de la Lituanie, entre la Courlande et le Niemen. Aujourd'hui elle ne correspond plus à une zone administrative précise.
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Cimetière lituanien |
Séduisante tempera crépusculaire, à la palette économe.
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Antanas Žmuidzinavičius, Au Pays où sont les tombes des héros |
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Nikolai Triik, Le départ pour la guerre |
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Antanas Žmuidzinavičius, La tombe de Povalas Visinkis |
Tout ce que j'ai découvert sur
Povalas Visinkis, c'est qu'une bibliothèque porte son nom. Un auteur lituanien, peut-être ?
L'Âme
La seconde partie de l'exposition, la plus fourre-tout, est baptisée l'Âme. Des portraits, évidemment, dont certains de très belle facture, des œuvres franchement symbolistes... c'est pour le moins varié.
Un long texte de Konrad Mägi est exposé, j'en ai recopié un passage :
II y a deux voies que l'art peut emprunter pour embrasser la vie. L'une est large, ouverte, sure et facile ; l'autre, abrupte, franchit des précipices et recèle des périls mortels. La voie facile est celle de l'intelligence, c'est aussi la voie des cinq sens, qui n'appréhendent de la vie que ce qu'elle a de contingent, dans sa morne et stupide quotidienneté. La voie abrupte, celle qui franchit les précipices, c'est la voie de l'âme : pour elle, la vie est un rêve profond où se devinent péniblement des liens d'une autre nature, des abîmes étrangers et inaccessibles à notre misérable intelligence.
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Nikolai Triik, Konrad Mägi |
Beau portrait d'un copain peintre, représenté dans l'expo.
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Johann Walter, Près de la fenêtre |
Réussite dans un genre déjà rebattu à l'époque.
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Janis Rozentāls, La Mort |
Dans la veine réaliste, un tableau glaçant. Le regard de la mère est aussi intense que l'éclat de la faux.
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Janis Rozentāls, Malvine Vignere |
Je pense à l'école viennoise. On voit au Leopold quelques portraits de la même veine.
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Johann Walter, Jeune Paysanne |
C'est ce tableau qui a été retenu pour l'affiche de l'exposition. La franchise de ce regard direct, la maîtrise de la palette, la simplicité de la composition lui confèrent beaucoup de force.
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Konrad Mägi, Jeune Norvégienne |
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Janis Rozentāls, La Princesse au singe |
Encore un qui me fait penser à Vienne ! Les premiers portraits de Klimt…
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Konrad Mägi, Méditation |
Vraiment curieux. Comme un souvenir de Gauguin repassé à la moulinette Art nouveau…
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Paul Raud, Le Cimetière de Rakvere |
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Kristjan Raud, Repos pendant la fuite en Egypte |
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Kristjan Raud, Le Voyageur |
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Ferdynand Ruszczyc, Le Passé |
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Antanas Žmuidzinavičius, La Douleur |
Je ne suis pas très sensible à la veine artistique de cette toile, mais le traitement du sujet est vraiment étonnant.
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Peet Aren, Auprès du lit du malade |
Thème traité depuis plusieurs siècles, mais le tableau est vraiment bien ; contrastes forts, composition rigoureuse, et cette femme au premier plan qui semble être le vrai sujet. Je suis partagé sur celle du fond ; une allégorie de la mort ?
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Aleksandr Uurits, Un rêve |
Très pur dessin à l'encre, presque surréaliste.
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Kristjan Raud, Furies |
Je pense que Raud avait dû voir des tableaux de Füssli !
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Aleksandr Uurits, La Faim |
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Janis Rozentāls, Double portrait |
Difficile de faire une photo correcte, avec le verre aux multiples reflets (toujours un fléau dans les expositions), mais je tenais à faire figurer ce portrait avec cet homme aux yeux de braise !
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Teodors Ūders, Le Solitaire et le corbeau |
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Kristjan Raud, Sous les étoiles |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Douleur |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La création du monde (détail) |
Il s'agit d'un cycle de treize tableaux, originaux, qui renvoient davantage à une vision métaphysique ou poétique qu'au texte de la Genèse.
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La création du monde (détail) |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La création du monde (détail) |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La création du monde (détail) |
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, La création du monde (détail) |
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Pēteris Krastiņš, Nouvelle Lune |
La Nature
La dernière partie, la Nature, prouve l'attachement au cadre naturel. Forêts de bouleaux et étendue d'eau font partie du monde de ces peintres. On perçoit, là aussi, des influences européennes, mais la multiplicité des styles (et des matières) montre une véritable recherche.
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Pēteris Krastiņš, Nuages sur la forêt |
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Pēteris Krastiņš, Arbre isolé |
Un vrai symboliste, qui réalise de tout petits formats au pastel.
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Pēteris Kalve, Paysage |
Pas du tout symboliste, ce Kalve, mais technicien éblouissant. Exquis paysage de neige.
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Johann Walter, Peupliers |
La verticalité et la rythmique des arbres ont été soulignés en peinture depuis longtemps, mais peut-être les toiles de Monet ou de Maurice Denis ont joué un rôle plus important pour Walter. Hypothèse qui n'engage que moi !
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Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, L’Été |
Une vraie recherche pour ce tableau, avec ces effets de coulure.
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Ferdynand Ruszczyc, Le Printemps |
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Nikolai Triik, Paysage décoratif de Norvège |
Explosion de couleurs ! Presque un tableau fauviste.
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Konrad Mägi, Paysage au nuage rouge |
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Konrad Mägi, Motif de forêt |
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Vilhelms Purvītis, Les Eaux printanières |
Au contraire, sagesse classique pour cet élégant paysage au reflet.
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Pēteris Kalve, Le Lac |
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Johann Walter, Un bois |
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Vilhelms Purvītis, Automne |
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Vilhelms Purvītis, Hiver |
Évidemment pas très novateur, mais très esthétique paysage de neige avec un superbe reflet. Le ciel est grandiose... Une toile pleine d'espace.
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Petras Kalpokas, Arbres près d’un lac |
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Petras Kalpokas, Paysage |
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Johann Walter, Forêt de bouleaux |
Je cherche ; ce tableau m'en rappelle un autre. Des peupliers de Monet, pour l'effet de verticalité ? Des nabis ? Bonnard, peut-être, pour la palette ?
Je sors extrêmement satisfait de ces découvertes. L'exposition dure jusqu'au 15 juillet, il reste beaucoup de temps pour voir toutes ces raretés (et beaucoup d'autres) en vrai !
Je pense que pour la plupart, on ne les reverra pas de sitôt...
Great paintings by unknown painters! An inspiring post, thanks for this discovery!
RépondreSupprimerAnnie
Thank you very much Annie!
SupprimerPour le repas, la prochaine fois, on fera mieux. Tes photos de l'expo sont superbes. Ca donne envie d'aller voir en direct.
RépondreSupprimerUn chouette article !
Bises
Michèle
Merci beaucoup Michèle ! J'espère que tu parviendras à visiter cette intéressante exposition.
SupprimerBisous
Grazie per questa scoperta. Visiteremo questa mostra ; partiamo a Parigi alla fine del mese.
RépondreSupprimerDomenica e Pasquale
Thank you for this amazing post. A gift for art lovers.
RépondreSupprimerYour blog is a gem !
Tracey
Grazie a voi due! Buon viaggio a Parigi.
RépondreSupprimerThank you Tracey for your great comment, a real privilege to read it!
RépondreSupprimerQue de découvertes ! Merci pour ton passionnant article
RépondreSupprimerBruno
Merci pour ce compliment, j'en suis très honoré !
RépondreSupprimerThank you for your post about my country ! Excellent pictures and fine text.
RépondreSupprimerJuhan (Talinn, Estonia)
Thank you Juhan for your kind words! It is very nice from you!
Supprimerbravo c'est super et toujours un plaisir gros gros bisous
RépondreSupprimerMarthe
Merci pour ces compliments ! Gros bisous
SupprimerSuper article ! Merci pour ces nombreuses photos !
RépondreSupprimerLaura
Merci beaucoup Laura !
SupprimerGreat post, about unknown highlights from Northern countries.
RépondreSupprimerUljana
Thank you very much, Uljana, for your warm words!
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