La créativité de Friedrich Hundertwasser dans le quartier et à la Kunsthaus, une exposition Peter Dressler, déjeuner au Zum goldener Löwe, balade sur le Naschmarkt... Et finalement Don Giovanni au Theater an der Wien !
Métro et tramway
Température fraîche ce matin, 5,7C, mais pas de vent, ce qui la rend beaucoup plus supportable. J'ai testé à ma première visite du quartier Hundertwasser un itinéraire sympathique qui permet de varier les moyens de transport, et je le reprends à l'identique : métro U1 jusqu'à
Schwedenplatz, un important nœud urbain proche du canal, puis tramway 1 qui longe le fameux cinéma
Urania et de beaux bâtiments typiques.
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Dans le métro |
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Quai du tramway |
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Quai du tramway |
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Le Cinéma Urania depuis le tramway |
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Bâtiment historique |
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Autre bâtiment caractéristique. Anker est une chaîne populaire d'excellents pains. |
Hundertwasser-Haus
La fin du parcours s'effectue à pied, pour gagner la
Hundertwasser-Haus, une maison pleine de fantaisie et d'inventivité, qui me rappelle à nouveau Gaudí à Barcelone (et particulièrement la
Casa Battlò, sur le
Passeig de Gracia). Ce bâtiment de 1983 est un ensemble de HLM, aujourd'hui réquisitionné par artistes et intellectuels, où l'uniformité et la grisaille sont combattues aussi activement que la ligne droite. Objet de scandale à l'époque, c'est devenu un haut lieu touristique et une habitation très recherchée.
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Hundertwasser-Haus |
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Café devant la Hundertwasser-Haus |
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Café devant la Hundertwasser-Haus |
Le quartier s'est mis au diapason, et l'art urbain s'y manifeste par de petites fresques comme en colonnes caractéristiques.
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Untere Weissbergerstrasse |
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Untere Weissbergerstrasse |
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Untere Weissbergerstrasse |
Kunsthaus
Un peu plus loin, la
Kunsthaus est à la fois un immeuble Hundertwasser, avec ses planchers ondulés (un bonheur pour les pieds, disait-il) et sa joyeuse décoration qu'un musée.
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
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Kunsthaus |
Friedrich Hundertwasser (1928-2000) est un plasticien, peintre, architecte, qui s'est illustré surtout dans ses nombreuses peintures, mais aussi des bâtiments, des projets de rénovation, des dessins de timbres ou de drapeaux... Une énergie qui se traduit dans la forme et dans la couleur, souvent tonique (avec nombre de couleurs complémentaires) et vibrante.
C'était aussi un globe-trotter invétéré et un écologiste convaincu. En dépit de son énorme succès et de sa reconnaissance mondiale, il a vécu une grande partie de sa vie sur un rafiot, le
Regenstag (Jour de pluie) dans une sobriété d'ascète.
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Friedrich Hundertwasser |
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Friedrich Hundertwasser près de son Regenstag |
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Friedrich Hundertwasser sur un glacier |
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Friedrich Hundertwasser à l'oeuvre |
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Friedrich Hundertwasser écrasant ses pigments |
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Friedrich Hundertwasser écrasant ses pigments |
Les photos sont interdites dans le musée, j'ai donc pêché ces images ailleurs.
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser, comparée avec son bateau |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
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Œuvre de Friedrich Hundertwasser |
La partie supérieure propose une exposition temporaire consacrée à Peter Dressler, un photographe viennois aux clichés souvent amusants.
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Photographies de Peter Dressler |
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Photographies de Peter Dressler |
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Photographies de Peter Dressler, billets de spectacle |
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Photographies de Peter Dressler à Paris |
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Photographies de Peter Dressler |
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Le "chien" de Peter Dressler, présent sur certaines photos |
Déjeuner au Zum goldener Löwe
A mon dernier passage, j'avais repéré un restaurant de bon aloi,
Zum goldener Löwe (à ne pas confondre avec le
Goldener Löwe précédent), qui ne me déçoit pas. Porc aux graines de citrouille,
Knödel aux abricots : deux délicieuses spécialités qu'il est rare de goûter hors Autriche.
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Zum goldener Löwe |
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Zum goldener Löwe, porc aux graines de citrouille |
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Zum goldener Löwe, Knödel aux abricots |
Promenade vespérale
Après ce repas tardif, retour via
Landstrasse, en passant par le
StadtPark, l'hôtel de la Monnaie et le
Konzerthaus.
Une pause dans un café aux nombreux clients.
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Café dans Landstrasse |
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Café dans Landstrasse |
La
Karlsplatz est peu fréquentée et, vers 18.00, les commerces du
Naschmarkt sont en train de fermer.
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Edifice Secession sur Linke Wienzeile |
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Naschmarkt |
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Vente de gâteaux orientaux sur le Naschmarkt |
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Vente d'épices sur le Naschmarkt |
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Vente de fromages sur le Naschmarkt |
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Don Giovanni au Theater an der Wien
Ce soir le
Theater an der Wien, cette salle vénérable où Beethoven créa plusieurs œuvres, dont
Fidelio, reprogramme le spectacle donné il y a dix ans,
Don Giovanni de Mozart.
La mise en scène de Keith Warner est restée célèbre sous le nom de Don Giovanni à l'hôtel, puisque quasiment toute l'action se déroule dans les divers espaces d'un hôtel et cela fonctionne bien. La version retenue est une rareté ; outre l'absence de
Il mio Tesoro et du final "moral" (on s'arrête à la disparition du dissolu), on entend une scène excessivement rare entre Zerlina et Leporello, avec un long duo, qui suit la fuite de Leporello démasqué. Je crois ne l'avoir encore jamais entendue sur scène.
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Theater an der Wien, le buffet du IIIer Rang |
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Theater an der Wien, détail de la tapisserie du buffet |
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Theater an der Wien, vue de la salle |
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Theater an der Wien, le plafond |
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Theater an der Wien, détail du plafond |
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Theater an der Wien, vue de la fosse depuis ma place |
Le plateau s'avère de grande classe, jusque dans les rôles les moins exposés. Lars Woldt met sa belle voix profonde au service du Commandeur, Tariq Nazmi est un parfait Masetto (sans doute un Don Giovanni futur), Mari Eriksmoen, en progrès permanents, incarne une très intéressante Zerlina. Le couple noble offre de très musicales prestations, avec l'Anna virtuose et douloureuse de Jane Archibald et l'Ottavio de Martin Mitterutzner, un inconnu à la voix mozartienne et au style élégant.
Donna Elvira, c'est la grande Jennifer Larmore, contrainte d'user de toute sa technique pour se sortir du rôle. Les aigus sont plus en place que les graves, souvent détimbrés, et que de difficultueuses notes de passage, mais la comédienne chevronnée sait que faire de son personnage et ne s'en laisse pas compter. J' ai eu la chance d'assister à ses débuts sur scène, il y a plus de trente ans, dans La Clemenza di Tito à Nice, et elle m'a enchanté dans de nombreux rôles (Angelina, Rosina, Isabella, et même Mélisande sont de bien beaux souvenirs). Je ne l'ai pas vue pendant plusieurs années. Puis ce fut Gertrude au Met, Orlando Furioso à Nice, Jenůfa à Berlin... Beaucoup de répertoires différents, une carrière menée avec intelligence, et une durée finalement exceptionnelle par rapport à nombre de ses consœurs.
Jonathan Lemalu, que j'entends aussi pour la première fois, montre aussi de réels dons de comédien, et sa voix ductile aux riches harmoniques est un atout pour Leporello. Après Nathan Gunn (excellent, paraît-il), c'est une vraie star qui interprète Don Giovanni : Erwin Schrott, l'ex M. Netrebko, très élégant, tout aussi investi. Un chanteur de grande classe.
Le
Theater an der Wien ne m'a jamais déçu, et c'est vraiment une superbe représentation à laquelle j'ai assisté ce soir.
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Tariq Nazmi |
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Jane Archibald |
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Jonathan Lemalu |
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Mari Eriksmoen |
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Erwin Schrott, avec une de ses fans sur un fauteuil roulant |
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Jennifer Larmore |
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Martin Mitterutzner |
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Lars Woldt |
Retour par Secession à nouveau, et montée jusqu'à la gare bien déserte ; le but est de repérer le départ de la
gare routière voisine pour demain matin !
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Le pavillon Secession |
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Urnes du pavillon Secession |
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Art contemporain dans le passage sous la Karlsplatz |
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La gare, décorée et déserte |
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Mon beau sapin... sans sapin ! |
De belles oeuvres inconnues !
RépondreSupprimerMerci d'avoir indiqué les légendes, je songeais à vous écrire pour vous signaler que vous les aviez oubliées.
Meilleurs voeux
Martine