Le taureau de Jupiler, la bière belge, à l'aéroport bruxellois |
Retour à Vienne pour de nouvelles aventures ; pour commencer, vol, installation dans un appartement loué à la basse Kurt Rydl et dîner au Goldener Löwe.
Départ !
C'est presque toujours l'aéroport de Marseille Provence qui constitue mon point de départ aérien.
On m'a demandé quelques photos, en voici donc, mais je ne renouvellerai pas à chaque fois.
Arbre de Noël à l'aéroport de Marseille Provence |
Hall d'enregistrement à l'aéroport de Marseille Provence |
Aujourd'hui le sort s'abat sur moi. Je deviens, au contrôle sécurité, un quota, c'est-à-dire une personne tirée au sort pour bénéficier du test munitions. On m'écarte de la file, une employée me passe un bout de papier imprégné d'une solution spéciale sur les deux côtés des mains, sur la ceinture et les chaussures. Le feuillet est ensuite introduit dans une machine qui l'analyse.
A ceci près que la première tombe en panne dès que mon échantillon lui est présenté. On tente la seconde qui émet aussitôt un message d'alerte. La demoiselle m'explique qu'il devrait y avoir quatre machines, mais que seulement deux ont été installées. Je commence à envisager le pire, et à être retenu indéfiniment. Au moment où la réinitialisation semble achevée, un autre employé arrive et appuie sur un bouton, remettant le système en panne. On parvient enfin à établir que non, je n'ai pas été en contact avec des explosifs les heures précédent mon départ.
Le voyage est l'ordinaire du voyageur avec correspondance : attente, queue, segments de voyage...
Dans l'aéroport de Bruxelles
Ce coup-ci, pour aller à Vienne, je passe par Bruxelles, grâce aux bons services de Brussels Airlines, compagnie aux tarifs attractifs mais au service minimum. Sur un vol court, inutile de s'attendre à recevoir ne serait-ce qu'un café. Comme sur un low cost, tout est en vente : sandwiches à 5 €, bière au même tarif, etc...
Cela ne m'affecte guère, l'avion exerce sur moi un pouvoir soporifique et je ne me réveille vraiment qu'à l'arrivée.
Coup de chance cette fois, la prochaine étape démarre à la porte suivante. Je profite néanmoins de l'heure et demie d'escale pour faire un tour dans l'aéroport, où je n'ai pas mis les pieds depuis l'attentat tragique. Aujourd'hui il est bien assoupi. Beaucoup de portes d'embarquement sont vides, certaines boutiques sont fermées, il reste le bar et ses sandwiches à 8 € qui ne tentent pas grand monde.
Dans l'aéroport de Bruxelles |
Dans l'aéroport de Bruxelles, désert ! |
Dans l'aéroport de Bruxelles, embarquement... |
Dans l'aéroport de Bruxelles, prêt à partir ! |
Second vol et même programme pour moi que sur le vol précédent.
Arrivée à Vienne
J'aimais beaucoup l'ancienne version de l'aéroport de Wien Schwechat, avec ses touches de jaune, son air pimpant et un peu ringard. La nouvelle, noir chic, a perdu cet aspect guilleret. Cela reste un aéroport très fonctionnel, efficace, où les bagages sont délivrés rapidement : quarante minutes après l'arrivée, je suis dehors.
Redescente dans les abysses de la gare, le S-Bahn étant la solution la plus économique, tout en restant très rapide, pour gagner le centre-ville : 3,90€ le billet !
Changement à Rennweg, sortie à Südtirolerplatz, arrêt devenu Wiener Hauptbahnhof depuis que la vieille et sympathique gare est devenue un vaste bâtiment moderne aux nombreux couloirs.
Appartement à Vienne
Je connais bien le quartier. J'ai eu un coup de foudre pour Vienne à mon premier voyage, il y a une quinzaine d'années, et c'est mon dix-neuvième dans cette ville qui me paraît d'une qualité de vie très élevée, et une destination idéale pour un amateur de musique. Et mon seizième dans Wieden, le quatrième arrondissement, si pratique par sa proximité avec le centre, le Belvédère, la multiplicité des moyens de transport. Si tranquille le soir et si animé en journée, tout en gardant un aspect de bourg avec ses petits commerces.Et enfin, pour terminer avec les statistiques, quatrième séjour dans un appartement loué à un grand chanteur d'opéra, Kurt Rydl. Un très agréable appartement, un peu kitsch, mais très douillet et parfaitement équipé. De tous les appartements loués, c'est le mieux équipé, avec nombre d'ustensiles et d'outils qui peuvent dépanner le voyageur. Tableaux, dessins anciens, un livre d'or qui révèle combien de stars lyriques sont passées ici précédemment...
Sabine nous y accueille très professionnellement que chaleureusement.
Dîner au Goldener Löwe
Les environs immédiats sont remplis de bonnes petites adresses pour manger. Le Monpti est fermé, mais le Goldener Löwe, où j'ai bien dû prendre un repas à chacun de mes voyages, propose un menu à 14,90€ pendant les fêtes ; aujourd'hui, crème de chou-fleur, plat et Apfelstrudel (un dessert à base de pommes compotées dans de fines couches de pâte roulées). Je me décide pour le bœuf façon Tafelspitz, avec pommes au raifort, crème fraîche au yaourt et rösti, plutôt des pommes sautées.
Tout est fait maison et on sent une authentique cuisine autrichienne de quartier. Un plaisir jamais démenti. Et le menu est parfait pour un lendemain de fête !
Le Goldener Löwe |
Le Goldener Löwe, soupe de chou-fleur |
Le Goldener Löwe, bœuf façon Tafelspitz |
Le Goldener Löwe, Apfelstrudel |
Une promenade digestive dans le quartier, histoire de voir les transformations : la boutique d'optique fermée, le nouveau glacier. Et de retrouver les classiques, le tapissier, le marchand de bonbons ou le tailleur qui tiennent des échoppes d'un autre âge.
C'est super d'arriver à faire un article intéressant avec si peu à raconter !
RépondreSupprimerMarie-Christine
Merci beaucoup Marie-Christine !
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