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mardi 25 octobre 2016

New York City, High Line et Oculus + The Front Page au Broadhurst Theater


Décalage horaire oblige, je suis levé tôt et je fais connaissance avec mes colocs, un jeune couple d'Israëliens sympathiques. La météo est conforme aux prédictions, temps assez couvert et un peu frais.

Je descends la 10th Avenue,  qui reste un énorme chantier de construction : tous les espaces disponibles (stations essence, parkings en plein air, etc) sont exploités pour édifier des tours toujours élevées.
La base du quartier, Hell's Kitchen puis Meatpacking, reste cependant ces bons vieux bâtiments de briques, pour moi une signature de la ville. 
Bâtiment écarlate dans Hell's Kitchen

Une église que je n'avais jamais repérée. 

Saison  des chrysanthèmes à NYC

Les gratte-ciel, toujours de l'audace !

Les constructions se suivent et ne se ressemblent pas.

Humour new-yorkais. 

Sur la High Line 

Je retourne sur la High Line, cette ancienne voie ferrée devenue promenade plantée. J'y ai fait dans des circonstances pittoresques un peu de jardinage associatif il y a quelques années.
Elle a visiblement changé depuis, les végétaux ont bien poussé, on y a installé des attractions artistiques. Le nombre de promeneurs s'est aussi développé, mais la High Line demeure un lieu de promenade vraiment plaisant et qui offre de beaux points de vue. 
Sur la High Line

Vue depuis la High Line

Sur la High Line

Sur la Highline

Le pot de fleurs le plus original que j'aie jamais vu !


High Line

Sur la High Line

Sur la High Line

v
Sur la High Line: vrai ou faux ?

Sur la High Line

Transats sur roulettes, pour voisins ou non. 

C'est bien une statue ! 

Rives de l'Hudson

Je la quitte pour faire un bout de chemin au bord de l'Hudson. D'antiques pieux y survivent et le regard porte loin. On aperçoit même la statue de la Liberté. J'y suis allé deux fois, une nouvelle visite ne fait pas partie de mes priorités.
Pieux sur l'Hudson

Pieux sur l'Hudson

Pieux sur l'Hudson

Pieux sur l'Hudson

Au fond, au loin, la statue de la Liberté. 
Au fond, au loin, la statue de la Liberté.

Promenade au bord de l'Hudson

Je comptais descendre plus au sud mais le vent glacial se double à présent d'une violente averse, je me replie dans les rues. Je repasse devant le Whitney où en février la météo m'avait aussi joué un tour, avec une jolie neige drue.

Homard au Chelsea Market 

J'atteins le Chelsea Market, cette ancienne biscuiterie transformée en centre commercial chic de nourriture. Pour l'occasion, la décoration est nettement centrée sur Halloween. 
Chelsea Market, stands de créateurs

Chelsea Market, mémoires de la biscuiterie

Chelsea Market, mémoires de la biscuiterie

Chelsea Market : chez Sarabeth, on voit tout. 

Chelsea Market : Halloween !

Chelsea Market

La dernière fois, je m'étais régalé de spécialités mexicaines, mais cette fois j'ai un autre projet. Une opulente poissonnerie propose des homards frais très appétissants, mais sur le coup de midi l'affluence est impressionnante. Cependant, à ce moment-là, il n'est que 11.30 ! Je fais assez peu la queue et commande le lobster picnic basket, à vingt et quelques dollars quand même. Des chips, un cookie artisanal, une bouteille de citronnade (la fameuse lemonade américaine) et le lobster roll, un sandwich de pain de miel grillé,  avec un peu de mayonnaise au citron et une dose généreuse de chair de homard. C'est vraiment très,  très bon. Dommage que ce soit un peu onéreux ! 
Crabe au Chelsea Market

Homard au Chelsea Market

Le lobster picnic basket

Promenade 

Reprise de la balade à travers Greenwich Village, Bleecker Street que je connais par cœur. Je crois y être passé à chacun de mes voyages !
Saison des chrysanthèmes. 

Saison des chrysanthèmes.

Et dire que j'ai acheté du pain à Paris dans la même maison, il y a une semaine ! 

Célèbre serrurier dont la façade est entièrement décorée de clefs. 

Le charme du cast-iron.

Variations sur la ligne. 

Un garage à vélo inusité. 

Le charme du cast-iron.

Oculus 

Mon but, c'est de rejoindre Ground Zero, non le Memorial que j'ai déjà visité, mais un nouveau bâtiment dont les travaux donnaient un éblouissant avant-goût.
Baptisé Oculus, cette stupéfiante structure n'est que la surface d'un vaste centre commercial (on est à New York City, hein !). Elle me rappelle la cathédrale de Tromsø, en Norvège, et je ne sais pas si Santiago Calatrava, l'architecte espagnol à qui on  doit cette dispendieuse réalisation (plus de trois milliards de dollars, avait publié le New York Times) , s'en est inspiré. En tout cas, on voit un lieu innovant et qui réjouit l'œil où qu'il se porte. Je pensais que cette nouvelle attraction,  un must-see du moment, serait bourrée de monde. Je ne sais si le lieu n'a pas encore été repéré par les guides touristiques, où si c'est tellement vaste que la foule y est diluée, mais cela semble extrêmement aéré et calme. Impossible aussi de ne pas remarquer les accès, pas exceptionnellement larges,  ce qui éventuellement posera problème en cas d'affluence.
New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

New York City : Oculus

Je ne suis qu'à quelques mètres de Century 21, pas une agence immobilière mais un outlet qui propose des millions de vêtements soldés. Comment résister ?
Je remonte par Broadway, puis la 8th Avenue, déposer mes achats dans ma chambre. Sortie des classes du High College juste devant. 
New York City : High College, 50th St

Je repars manger un plat de spaghettis-boulettes dans un deli fréquenté, à prix modéré pour la ville (dix dollars et des poussières) mais très médiocre.

New York City : deli

New York City : plat de spaghettis-boulettes

The Front Page au Broadhurst Theater

Je me hâte vers le Broadhurst Theater, où j'ai vu en février Misery. Actuellement on y recrée une pièce à succès,  The Front Page, de Ben Hecht. Une pièce sur le milieu du journalisme écrite par un journaliste,  qui connaissait bien son sujet et a proposé une galerie de personnages hauts en couleurs. Il faut une grande distribution, à tous les sens du terme. Vingt-cinq acteurs,  et des personnages caractérisés même dans les petits rôles. Des jeunes,  des vieux... 
L'intrigue se passe entièrement dans la Press Room d'un grand journal, où deux dirigeants vont imaginer séquestrer (dans le couvercle d'un bureau à cylindre !)  un criminel recherché,  afin de s'assurer tous les scoops. Cela fonctionne un certain temps,  bien que défilent tous les gros bonnets de la ville : le shérif stupide, le maire autoritaire, etc. 


Broadhurst Theater

The Front Page

The Front Page
Dans un décor époustouflant de réalisme évolue une pléiade d'acteurs qui ont en charge une bonne partie du comique de la pièce. La palme revient à Nathan Lane, extraordinaire directeur de journal sans scrupules, à John Goodman, benêt de shérif, et à un extraordinaire et très convaincant John Slattery ; mais il faudrait citer toute la troupe,  vraiment excellente.
Les vétérans assurent,  Holland Taylor dans un superbe rôle de "grande dame", et Robert Morse, soixante ans de théâtre à Broadway au compteur !  John Slattery et Jefferson Mays sont remarquables,  et à la sortie, ceux qui prennent le plus le temps de discuter avec les spectateurs. 
Christopher Macdonald

David Pittu

Clarke Thorell

L'adorable et toujours élégant Jefferson Mays

Holland Taylor

Je crains de ne jamais revoir cette pièce si onéreuse et je le regrette bien. Mais il me semble que plusieurs films en ont été tirés, je tenterai d'en voir. 

Manhattan, la nuit

4 commentaires:

  1. Exquisite pictures from the Oculus ! Hope to see it soon.
    Hank (Montpelier, VT)

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    Réponses
    1. Welcome to the readers from Vermont ! Do you know the french city of Montpellier is close from my hometown, and I often see performances in its opera house ?
      Thanks for your kind words, Hank !
      All the best

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  2. #1 post about a new wonder!
    Great
    Uma

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