Ça commence plutôt bien. J'ai reçu hier un mail surréaliste de l'agence, qui me recommandait de ne pas oublier de m'enregistrer sur mon vol Marseille - Lyon !
Je n'en ai évidemment pas tenu compte.
Départ
Ce matin malgré la pluie, la circulation reste fluide. La navette arrive rapidement et je passe au comptoir d'embarquement sans trop d'encombres. La prévenante employée me conseille d'aller demander un voucher repas + nuit au guichet de Turkish. Hélas, à cet endroit-là, les ennuis reprennent. Comme il existe un vol d'Istanbul pour Jfk à 18.00 et des poussières, je ne suis pas éligible comme bénéficiaire. J'ai beau expliquer que je ne suis pour rien dans le changement, on me rétorque que mon dossier (dont la référence a magiquement changé) ne porte pas pas trace de ce vol initial. Tant pis, je verrai à Istanbul.
Le vol change de porte, et partira d'ailleurs en retard ; la répartition avec le vol pour Annaba, voisin, ne simplifie pas les choses.
Finalement je suis dans l'avion, un Boeing 747.
Les écouteurs sont rapidement disponibles. Hélas, à peine ai-je commencé à manipuler l'écran pour avoir accès aux films qu'il tombe en panne. Deux tentatives de réinitialisation s'avèreront inopérantes. En compensation, lors du passage du chariot repas, grand moment des voyages aériens, j'aurai droit à deux plats (la pasta aux aubergines grillées et le poulet rôti, riz et légumes). La salade, quoique servie en portion enfant, est très fraîche, et la mousse aux abricots secs bien parfumée.
Privé de télé, je papote avec ma voisine. D. est une prof d'arabe dans un collège international de la région. D'origine tunisienne, elle a épousé un ingénieur originaire d'une famille de grande bourgeoisie et sa belle-mère ne l'a jamais acceptée. Celle-ci exerce un fort ascendant sur son fils et veut tout régenter. Bref, une situation difficile à vivre, et un break à Istanbul est le bienvenu.
A l'arrivée dans cette mégapole, il me faut sortir de la zone de transit et donc franchir le contrôle des passeports. Malgré la foule, ça va assez vite.
A l'hôtel desk, on me ressert le même discours qu'à Marseille, et on m'écarte rapidement. Mais, persuadé de mon plein droit, je reviens à la charge. Je bataille ferme et obtiens finalement gain de cause. On me fait attendre une bonne heure au Starbucks (sans bon pour un café, hélas) avec un contingent de voyageurs mondiaux.
Enfin nous sommes regroupés dans une navette, avec l'assurance d'un package transport-nuitée-repas-petit déjeuner.
A Istanbul
Après un aperçu de la circulation dense stambouliote dans Atakoy, un chantier en pleine expansion, nous débarquons au Ramada Suite.
Bonne pioche : c'est un 5*, sans doute décernées avec beaucoup d'enthousiasme, mais les chambres sont confortables et bien équipées.
Je savoure une douche brûlante et roborative avant de descendre dîner.
Il n'est que 20.00 mais visiblement tous ont déjà mangé. On a hâte de me voir mettre les voiles et on m'apporte tout d'un coup : soupe au yaourt, pâtes farcies à l'agneau, salade craquante et gâteau au chocolat. Ce n'est pas au niveau de l'hôtel mais pas mauvais du tout, la soupe particulièrement.
Il n'est que 20.00 mais visiblement tous ont déjà mangé. On a hâte de me voir mettre les voiles et on m'apporte tout d'un coup : soupe au yaourt, pâtes farcies à l'agneau, salade craquante et gâteau au chocolat. Ce n'est pas au niveau de l'hôtel mais pas mauvais du tout, la soupe particulièrement.
Il ne me reste plus qu'à prendre un café dans la chambre et à terminer le blog ! Je comptais ressortir me promener mais le courage me fait défaut...
Encore un article intéressant avec trois fois rien à raconter !
RépondreSupprimerChristiane
Merci beaucoup pour ce commentaire enthousiaste !
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