Monter une exposition Schiele au Leopold n'est pas difficile, quasiment tout son œuvre est réuni là, à quelques exceptions près. Difficile donc de manifester la différence avec une exposition spéciale.
L'idée des commissaires de l'exposition est double.
Premièrement, associer les œuvres de Schiele à celles d'artistes contemporains. Pas toujours pertinent ici, à mon avis.
Deuxièmement, sortir de la collection privée de Herr Leopold des dessins jamais montrés. Beaucoup sont ouvertement pornographiques (pratiques sexuelles, dont masturbation) et, après réflexion, j'ai décidé de ne pas les inclure ici. Je ne souhaite pas que mon blog soit bloqué dans certains pays à cause de ses photos. Donc je me suis limité à des dessins de nu, en espérant que ceux-ci ne soient pas trop problématiques.
Si un lecteur le souhaite, je peux cependant envoyer des photos de ces dessins-là.
Autoportraits
Un des sujets sans cesse remis sur le chevalet, comme chez Rembrandt, mais avec souvent une noirceur affirmée, parfois désespérée. Ville et paysage peuvent être vus comme des reflets de soi-même.
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Egon Schiele, Les Ermites, 1912 |
Schiele ne parviendra jamais à vendre cette incroyable peinture, une de ses plus grandes. Deux ermites drapés dans un ample manteau ne semblent faire qu'un, avec un riche fond qui semble se fragmenter. On a identifié le visage de gauche comme un autoportrait, celui de droite pourrait être le visage de Klimt. Très expressif, en tout cas.
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Egon Schiele, Nu assis, 1910 |
Cette grande peinture d'un nu provocateur est connue comme un autoportrait. Dans cette série de nus, l'intérêt de Schiele s'est peu à peu déplacé vers la forme, et il a ensuite retenu seulement le contour.
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Egon Schiele, Trois aveugles, 1911 |
Etude pour
Le Moine Solitaire, un autre autoportrait masqué.
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Egon Schiele, Les Aveugles, 1915 |
Une approche des mystères de la vie et de la mort, où deux moines semblent léviter au-dessus d'un paysage évoqué. Celui du haut est déjà mort, celui du bas en train de mourir.
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Egon Schiele, Ville morte, 1911 |
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Egon Schiele, Petit arbre en automne, 1911 |
La nature, un reflet de l'état psychologique. Une reprise d'un thème largement développé dans le romantisme, mais la modernité du traitement lui donne un nouveau sens.
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Egon Schiele, Nu debout, 1909 |
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Egon Schiele dans son appartement, 1915 |
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Couverture de la revue Krieg avec un dessin de Schiele. |
Jürgen Klauke organisait, vers 1972, des performances où il se photographiait dans des accoutrements divers, en homme ou en femme. Je ne suis pas certain que ce soit exactement le propos de Schiele.
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Egon Schiele, Autoportrait épaule nue, 1912 |
Expressivité à fleur de peau pour cette peinture à la technique très particulière. J'ai fait un gros plan pour voir ces coups de brosse (je me demande si elle n'est pas métallique).
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Rudolph Polanzky, Morphochrome Topismen, 1990 |
Hormis des tonalités familières, je n'ai vraiment pas vu le rapport.
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Egon Schiele, Le Lyrique, 1911 |
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Egon Schiele, Homme à demi-nu, 1910 |
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Egon Schiele, Autoportrait à la chemise rayée, 1910 |
En l'absence de l'
Autoportrait aux physalis, sans doute parti dans une autre exposition, je pense que c'est le plus célèbre de l'exposition. L'emploi de la couleur me semble adoucir un visage souvent représenté avec beaucoup de dureté.
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Egon Schiele, Nu de dos, 1910 |
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Egon Schiele, Nu debout, 1910 |
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Egon Schiele, Autoportrait à la palette, 1905 |
Je crois n'avoir encore jamais vu cet étonnant autoportrait de profil, presque féminin. La technique ne ressemble guère à ce que je connais de Schiele non plus.
Mère et enfant
Les relations de Schiele avec sa mère étaient compliquées. Elle avait beaucoup d'affection pour lui, visiblement encombrante, et Schiele insista toujours pour obtenir davantage de liberté et de distance. Le thème est souvent abordé dans son œuvre, avec une image de fragilité la plupart du temps.
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Egon Schiele, Nouveau-né, 1910 |
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Egon Schiele, Femme et enfant, 1912 |
Un tableau construit comme une icône.
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Egon Schiele, deux portraits d'enfant, 1910 |
Ici la fragilité est particulièrement perceptible.
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Louise Bourgeois, Arch of Hysteria, 2000 |
Etonnante sculpture qui semble flotter dans les airs.
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Egon Schiele, Enfant, 1911 |
Un portrait plus serein, enfin.
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Louise Bourgeois, sans titre, 2002 |
Pas besoin de se creuser la tête pour voir un parallèle. Cela me rappelle aussi un
dessin de Klee.
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Egon Schiele, La mère aveugle, 1914 |
Image désespérée malgré les tons chauds. La position de la mère proviendrait d'un bronze de Rodin.
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Egon Schiele, Jeune homme à moitié nu, 1910 |
Ce serait un autoportrait, mais ça me semble moins évident.
La spiritualité
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Egon Schiele, Ermitages en forêt, 1915 |
On ne peut vraiment parler de religion avec Schiele, mais la notion de spiritualité est chez lui très forte. Il se rattache à une grande idée du XIXe siècle où l'artiste est chargé de la communication avec l'au-delà, où il fait office de passeur.
Très attentif à la notion de vie et de mort, un de ses thèmes récurrents, il réinterprète des thèmes religieux, se voyant comme un "prophète" et ses autoportraits comme des "ecce homo". En même temps, les notions d'aura et d'énergie cosmique prennent une grande place dans ses poèmes, une activité débordante chez lui mais beaucoup moins connue.
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Egon Schiele, Calvaire, 1912 |
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Egon Schiele, Dévotion, 1913 |
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Egon Schiele, Souvenir de bas verts, 1912 |
Je n'ai guère saisi ce que faisait ce dessin dans une salle centrée sur la spiritualité, à moins que le souvenir en fasse partie, mais j'ai été proprement saisi par la singularité de l'angle du point de vue.
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Egon Schiele, Le Danseur, 1913 |
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Egon Schiele, Révélation, 1911 |
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Egon Schiele, Otto Benesch, 1914 |
Extraordinaire.
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Egon Schiele, Trois nus, 1913 |
Une de ces images où le nu est réduit à sa silhouette.
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Elizabeth von Samsonow, Geo Oracle, 2018 |
Des personnages formés d'objets divers. Le haut de celui du centre est équipé d'un haut-parleur d'où sort un texte enregistré. L'artiste a spécialement créé cette installation pour exprimer sa vision de la spiritualité de Schiele.
La femme nue
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Egon Schiele, Deux femmes debout, 1912 |
C'est dans cette partie de l'exposition que figurent le plus d'œuvres inconnues, beaucoup de dessins au trait.
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Chloe Pienne, Mossy Margins, 2016 |
Cette créatrice française travaille à Brooklyn, et dessine au graphite sur du velin. La finesse du trait, la thématique commune trace effectivement un pont très visible entre les deux artistes.
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Egon Schiele, Femme agenouillée, 1910, détail |
Un gros plan pour montrer la délicatesse des couches de couleur.
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Egon Schiele, La femme couchée, 1917 |
Le morceau de tissu opportunément place comme cache-sexe fut rajouté juste avant l'exposition
Secession, sans doute pour éviter que le tableau ne soit refusé. Il s'agit d'un des plus beaux visages féminins de tout l'œuvre de Schiele.
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Egon Schiele, Fille au chiffon jaune, 1913 |
Le repentir est visible, mais Schiele a tenu à terminer le travail sur la couleur.
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Egon Schiele, Trois femmes debout, 1918 |
Un des tout derniers tableaux.
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Egon Schiele, Jeune fille, 1917 |
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Sarah Lucas, Tracey, 2018 |
Les attributs féminins sont effectivement aussi visibles que dans de nombreux dessins de Schiele.
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Egon Schiele, Homme et femme, 1911 |
Comme
Le Baiser de Klimt, une image fusionnelle.
Paysages
La représentation conventionnelle de la nature ne l'intéressait pas. Ce qu'il recherchait, c'était mettre en valeur l'âme des choses, suivant en cela sa propre dimension spirituelle. Après avoir vu des paysages de Klimt, il se lança dans une nouvelle phase.
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Egon Schiele, Malva "de Bregenz", 1907 |
On commence par une série de peintures jamais montrées, en provenance de la collection privée de Leopold.
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Egon Schiele, De la vallée de Kirlinger, 1907 |
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Egon Schiele, Klosterneuburg, avant le jour de Leopold, 1907 |
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Egon Schiele, Maisons proches de la mairie de Klosterneuburg,1908 |
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Egon Schiele, Arbres, maisons, oratoire, 1907 |
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Egon Schiele, Forêt en automne,1908 |
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Egon Schiele, Bateaux au port de Trieste, 1908 |
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Egon Schiele, Le Port de Trieste, 1907 |
Rendu très réaliste ici. Les reflets sur l'eau ont été obtenus en creusant la couche de peinture.
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Egon Schiele, Tannenwald (poème) |
Un grand nombre de ces poèmes sont présentés ici, je n'en ai inséré qu'un seul.
J'entre sans bruit dans la cathédrale noire et rouge de la forêt de sapins, qui vivent sans bruit et se regardent avec une expression du visage.
Les troncs oculaires, s'agrippant l'un à l'autre, et l'exhalation visible de l'air humide. -
Le bien-être ! Tout est mort-vivant.
Je réclame toute la mansuétude des germanistes, ce que je ne suis pas, pour ma traduction sans doute bourrée d'erreurs. Si quelqu'un veut rectifier dans un commentaire, je me ferai un plaisir de corriger.
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Egon Schiele, Paysage aux corbeaux, 1911 |
Un tableau qui me paraît encore plus en avance !
Sans doute le plus célèbre de ses paysages de nature, stylisé, et pour une fois avec une palette adoucie.
La ville
La majorité de ses paysages urbains représentent la même ville, Krumau, aujourd'hui Cesky Krumov, la ville de naissance de sa mère.
Le Leopold les expose depuis longtemps et j'en suis familier ; ce sont des peintures que j'ai toujours beaucoup aimées, avec leur vision originale et une utilisation tout aussi peu conventionnelle de la couleur, et malgré tout un expressionnisme assagi.
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Egon Schiele, Ville de pierre, 1913 |
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Egon Schiele, Croissant de maisons, 1915 |
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Egon Schiele, Petite ville, 1913 |
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Egon Schiele, Krumau,1913 |
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Egon Schiele, deux pages d'un carnet de croquis, 1913 |
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Egon Schiele, La vieille maison, 1915 |
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Egon Schiele, Les maisons près de la mer, 1914 |
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Egon Schiele, Maison sur la rivière, 1915 |
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Tadashi Kawamata, Maquette |
Kawamata, Japonais vivant à Paris, est à la fois architecte et artiste. Il réalise des tableaux peints sur lesquels il colle des matériaux divers. Entre collage et véritable maquette, un travail tridimensionnel qui brouille la perception.
Je ne crois pas que ce soit ce que j'aurais choisi ici, en tout cas.
Les portraits
Que des découvertes. C'était logique que Schiele ait fait, lui aussi, de la peinture commerciale, mais je n'avais jamais rien vu.
Est-ce une bonne idée que de les exposer dans la dernière salle ?
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Egon Schiele, Hans Massmann, 1909 |
Evidemment l'artiste s'autorise ici moins de liberté. La pose et le choix du fond sortent cependant de la représentation traditionnelle.
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Egon Schiele, Olga Gallus, 1910 |
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Egon Schiele, Arthur Roessler, 1914 |
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Egon Schiele, Franz Hauer, 1914 |
Celui-là lui ressemble si peu que j'ai cru à une œuvre "invitée" !
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Egon Schiele, Anton Faistauer, 1909 |
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Egon Schiele, La femme aux yeux baissés, 1908 |
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Egon Schiele, La femme en deuil, 1912 |
Très peu Schiele dans le style, mais tellement Schiele dans l'expressivité.
1918. Schiele fait partie des nombreuses victimes de la grippe espagnole qui décime la ville. Il a vingt-huit ans.
Schiele's paintings are disturbing, sometimes awful. But the landscapes are beautiful ! I have learnt about his spirituality with this post.
RépondreSupprimerHigh quality !
Annie
Thanks Annie for this personal comment. I couldn't imagine Schiele was famous in USA. And many people hate his works !
SupprimerPassionnante exposition que vous présentez avec intelligence. Merci.
RépondreSupprimerPierre
Je me suis contenté de reprendre l'organisation de l'exposition, en m'imposant des limites dans les œuvres montrées. Mais c'est Schiele, tout d'abord, qui est passionnant !
SupprimerMerci beaucoup, Pierre.
Souvent je trouve Schiele gênant, dérangeant, un peintre qui me met mal à l'aise, et c'est le cas de certaines peintures de ton article. Mais il y en a beaucoup qui sont splendides. Les paysages que je ne connaissais pas sont vraiment somptueux !
RépondreSupprimerMerci pour la découverte !
Bises
Michèle
C'est vrai que son travail sur le corps est plus célèbre. J'adore toute la série sur Cesky Krumov.
SupprimerMerci pour ce commentaire !
Bisous
Great post about a great artist. Amazing sketches.
RépondreSupprimerJay
A great artist, absolutely !
SupprimerThanks Jay.
Manifique !!!
RépondreSupprimerLew
Merci pour ce commentaire écrit en français, Lew.
SupprimerThanks for this comment, written in french, Lew.
Une exposition rarissime. Grâce à tes articles on peut mieux comprendre ce peintre hors norme, souvent difficile, dont certains tableaux peuvent choquer.
RépondreSupprimerC’est tout l’intérêt de ce blog qui montre la diversité des sujets et des couleurs.
Encore merci. Bisous.
C'est vraiment un peintre passionnant et extraordinairement inventif. Et prolifique, aussi, vu la quantité d'œuvres rapportée à la brièveté de sa vie.
SupprimerUn grand merci.
Gros bisous !