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dimanche 19 février 2017

Londres : Tate Britain, The Pirates of Penzance (Coliseum)

Dans Chelsea

Chelsea

Pour changer, je déjeune avec du porridge et un roll, accompagné de thé au lait et de jus d'orange. Quand je mets le nez dehors, le ciel est couvert et le vent souffle. La situation s'améliorera dans la journée.
Itinéraire buissonnier dans ce quartier aux longues files de façades identiques, et découverte d'un mimosa généreux, comme en Provence !


Uniformité des façades, une rue de Chelsea

Chelsea College of Arts
Chelsea College of Arts

La Tate Britain

 La Tate Britain, le bâtiment historique de ce nom, est consacré depuis ses débuts à la peinture britannique. J'y ai admiré beaucoup d'œuvres vraiment intéressantes de peintres inconnus. Les collections tournent régulièrement et on ne voit pas toujours les mêmes tableaux. Je n'y ai pas mis les pieds depuis quatre ans, je suis ravi d'y retourner.
Tate Britain

Tate Britain, rotonde

Exposition Hockney

J'ai réservé pour l'exposition Hockney . Elle retrace assez exhaustivement la carrière du peintre, avec un grand nombre de numéros, et s'efforce de ne négliger aucun aspect. On retrouve les fameuses piscines, et je pense qu'un certain nombre étaient déjà réunies à la rétrospective du centre Pompidou, il y a quelques années. J'aime beaucoup ses couleurs vibrantes et sa fausse naïveté.
 Je ne peux y prendre de photos, en voici quelques-unes provenant du site de l'expo.

















Dans les collections

Je poursuis par la collection permanente, où je cherche désespérément des toiles qui ne semblent pas exposées aujourd'hui. L'accrochage est chronologique, mais j'ai toujours trouvé que cela évoquait un joyeux capharnaüm, où les œuvres d'un même artiste sont disséminées dans plusieurs salles.
Myles Murphy, Figure with yellow foreground (Figure avec le premier plan jaune)

Salle de la Tate Britain

John Everett Millais, Mariana
Une peinture presque "troubadour" avec cet effet de vitrail. Pose très originale et cadrage tout aussi inusité.
John Everett Millais, Ophelia
Millais fut une vraie star au XIXe siècle et un des pères fondateurs de la Tate. Cette Ophélie noyée me semble son tableau le plus renommé.

En haut : E.C.Burne-Jones, Vespertina Quies en bas J.A.M.Whistler, Symphony in White
Les Anglais ont connu,  au XIXe siècle, une variante du style troubadour avec les préraphaélites qui s'inspiraient fortement des Madonnes de Raphaël. Le contraste avec Whistler est évident.

Augustus Leopold Egg, Past and Present (Passé et Présent)
Peintre méconnu, tableau de genre, tendance morale. La construction du tableau m'a paru extrêmement soignée.


John William Waterhouse, The Lady of Shalott
Voilà qui me rappelle un fameux Agatha Christie qui cite la Lady of Shalott et son illustre  "Je suis maudite !" 


Belle série de falaises dans une atmosphère bien saisie. 

Philip Wilson Steer, Boulogne Sands (Les Sables de Boulogne)
Peintre très méconnu mais un bel effet pictural dans un sujet encore peu rebattu à l'époque.
John Singer Sargent, Mrs Robert Harrison
Entre autres qualités, Sargent est un magnifique portraitiste. Avec un sujet "moderne" (robe peu commune, cheveux courts), une peinture aristocratique.
John Singer Sargent, Carnation, Lily, Lily, Rose
Un des très célèbres tableaux de Sargent, délicat hommage à l'enfance, avec un très séduisant traitement de la lumière. C'est un tableau qui a toujours du succès.

David Roberts, The Porch of St Maclou, Rouen
David Roberts, peintre voyageur, reste célèbre pour ses aquarelles réalisées en Égypte et en Terre Sainte, moins pour ses huiles. C'est injuste : c'est toujours un fin observateur du patrimoine et son traitement de la lumière m'a toujours impressionné.
John Constable, The Mill Stream (La vapeur du moulin, en haut) et Stoke-by-Nayland (en bas)
Je suis inégalement séduit par la peinture de Constable, ses forts contrastes, sa pâte épaisse, sa palette souvent marronnasse, même si je lui reconnais une réelle originalité et un talent pour saisir une ambiance, une atmosphère. Pour une fois, j'ai apprécié ces deux petits formats assez lumineux, avec des aplats personnels.
anonyme anglais du XVIe siècle, William First Lord de la Warr
D'accord, c'est un portrait du XVIe siècle. Mais, franchement, si on enlève le costume, on jurerait un visage actuel (un peu le chanteur Renaud jeune), et  la pose montre un aplomb phénoménal. En outre, la qualité photographique du portrait le rend encore plus saisissant.
Balthazar Nebot, Covent Garden Market
C'est toujours intéressant de confronter un lieu connu aux images du passé. Je suis moins frappé par les différences inévitables (costumes, bien sûr, mais surtout ce grand espace vacant) que par les ressemblances (l'immuable église Saint Paul, les arcades de la plaza).
William Hogarth, A scene from The Beggar's Opera (Une scène de l'Opéra des Gueux)
Ce serait une des premières peintures montrant une scène d'une œuvre théâtrale (ici le jubilatoire Beggar's Opera ). On ne retrouve pas tout à fait l'acidité et le regard acerbe de Hogarth, peintre réjouissant, mais cette rare peinture présente un réel intérêt documentaire.
Canaletto, London, the Old Horse Guards
Le fameux vedutiste vénitien s'est lancé dans une carrière internationale et s'est installé plusieurs années à Londres, où il a peint la capitale et les alentours en gardant sa marque de fabrique : horizon souvent bas, cadre large, multiples personnages qui apportent une animation, exactitude du dessin.
Les tableaux tardifs montrent une variation de la lumière, peu à peu accoutumée aux ciels du Nord.

Samuel Scott, An arch of Westminster Bridge
Un tableau parmi beaucoup qui documentent les grands travaux de modernisation de Londres. Ce premier pont sur la Tamise fut un chantier d'envergure (la visite du Museum of Docklands apporte beaucoup de renseignements là-dessus). L'effet de clair-obscur est très séduisant.

Thomas Gainsborough, Giovanna Bacelli
Peinture d'une danseuse très en vogue, ce qui a offert à Gainsborough l'occasion d'un portrait tout en mouvement.
Henry Fuseli, Lady Macbeth seizing the Daggers (Lady Macbeth avec les poignards)
Très célèbre tableau horrifique. La sanguinaire Lady Macbeth a inspiré nombre de peintres, mais cette œuvre au noir épais, presque en noir et blanc, est une des plus efficaces.

John Constable, Etude pour Hadley Castle
Un des Constable à pâte épaisse, quasiment en relief.  Il cumule à peu près tout ce que je n'aime pas chez ce peintre et pourtant je trouve que le tableau marche bien.

Thomas Webster, Late at School (En retard à l'école)
Un tableau de genre comme toute l'Europe en a produit à ce moment, avec très souvent des détails pittoresques. La petite fille qui se cache en observant le peintre / spectateur fait tout le charme.

Turner, Caligula's Palace and Bridge (Le Palais de Caligula et le pont)
Un Turner façon le Lorrain, avec déjà une magnifique lumière.

E.C. Burne-Jones, Frieze of eight women (Frise de huit femmes)
A la manière d'une tapisserie, un tableau qui renvoie ouvertement au passé. Burne-Jones fut un des préraphaélites particulièrement productifs.
William Logsdail, St Martin in the Fields
Tableau très célèbre Outre-Manche, dans la catégorie peinture réaliste. L'effet de reflet sur les pavés mouillés est particulièrement réussi.

John William Waterhouse, Saint Eulalia
Peinture saisissante qui obtint un réel succès en son temps. La représentation du corps allongé de face, toujours efficace depuis le coup de maître de Mantegna (le Christ de la Brera), demande une sacrée virtuosité.

John Singer Sargent, Ellen Terry dans le rôle de Lady Macbeth
Spectaculaire portrait d'artiste.
détail du précédent, la robe
Quelques coups de pinceau, beaucoup d'effet.

Atkinson Grimshaw, Liverpool quay by Moonlight (Le quai de Liverpool au clair de lune)
Tableau aussi inconnu que son auteur. Lumière plus crépusculaire que nocturne, mais perspective et effet de brouillards très maîtrisés.
J.A.M. Whistler, Nocturne : Blue and Gold (Nocturne : bleu et doré)
Je n'ai jamais été déçu par Whistler, et ce spectaculaire tableau à la palette étroite, avec un sujet très structurant et encore un bel effet de brouillard. Il faut avouer qu'à Londres, à l'époque, on était servi.
Walter Sickert, Minnie Cunningham at the Old Bedford
Peintre plus connu par ses paysages urbains, Sickert a réalisé une peinture très originale avec ce rouge qui flamboie sur des ocres et marrons fondus.
William Rothenstein, Parting at Morning (Partir au matin)
Peinture attachante d'une étonnante modernité. Je ne sais d'où provient le succès de ce format assez répandu dans le musée.
Jules Olitski, Instant Loveland (Terre d'amour d'un instant)
Des tons fondus. Immense peinture assez attirante.

David Hockney, Etude pour Doll Boy (Garçon de poupée)
Un Hockney présenté hors de l'expo, façon collage.
en haut : Elizabeth Forbes, Volendam, Holland en bas : Norman Garstin, Alethea and her Mother (Alethea et sa mère)
Deux délicieux petits formats.
Alfred East, Golden Autumn (Automne doré)
Belle palette, un pendant anglais de la peinture de Barbizon.
Harold Gilman, Madeleine Knox
Étonnant portrait avec le regard bas.
William Rothenstein, The Doll's House (Maison de Poupée, référence à la pièce d'Ibsen)
Curieux tableau, où tout m'étonne : sujet, composition, lumière... Mais la référence à la pièce illumine tout. On se sent ragaillardi de connaître la pièce et de comprendre soudain les personnages. Je n'en dis pas plus, à lire ou à voir !
JD Fergusson, Blue Beads (Les Perles bleues)
Une manière de Van Dongen.
David Bomberg, In the Hold (Dans la soute)
J'ai eu une grande conversation avec deux grannies anglaises pour savoir si le tableau était abstrait ou non. Il me semble y identifier des formes (j'ai commencé par le parallélépipède en bas à droite).
Christopher Richard Wynne Nevinson, La Mitrailleuse (sic)
Tableau au titre français, où la guerre sort du champ. Vigoureuse tête à gauche, tout en mouvement.
Charles Sargeant Jagger, No Man's Land
Un bas-relief expressif en bronze.
Edward Reginald Frampton, Brittany : 1914 (Bretagne : 1914)
Avec un style nabi et une palette douce, une scène émouvante et retenue.
John Piper, St Mary Le Port
Ici, c'est le contraire, les couleurs éclatent.
Francis Bacon, trois études pour Figures at the base of a Crucifixion
La force des œuvres de Bacon. J'aime beaucoup les triptyques et leur conversation silencieuse entre les différents panneaux.

Je garde un peu de temps pour la collection Turner, un des joyaux du musée. J'apprécie beaucoup ce peintre expérimentateur, passé d'une gentille manière XVIIIe aux portes de l'abstraction. Son travail sur la lumière est, à tous les sens du terme, un éblouissement, et ses aquarelles mouillées de prodigieux chefs-d'œuvre.
Turner, Autoportrait
Touches larges et vigoureuses. On se rend compte qu'on connaît beaucoup moins la bouille de Turner que sa peinture !

Clair-obscur fort, une peinture presque XVIIe.
Cadrage théâtral et lumière de face. Turner semble avoir bien observé les peintures de Le Lorrain (du Lorrain, que faut-il dire ?)

A un cheveu de l'abstraction.
Turner, Oxford, Folly Bridge and Bacon's Tower
Cette période de Turner aquarelliste est bien moins connue que celle passée à Venise. Au XIXe, les Anglais sont les rois de l'aquarelle, talent très largement diffusé dans le pays.

Turner, Old London Bridge
Encore un pont ! Je trouve la composition en plans, et l'effet de flou dans le lointain, très réussis.

Turner, Naples and Vesuvius
Toute la lumière italienne. Ce bleu revient souvent dans la série vénitienne.

Turner, Venice, The upper end of the Grand Canal
Éblouissant chef-d’œuvre. Pardon pour le reflet du photographe, je n'ai pu mieux faire !
Turner, Venice, The Grand Canal
Et un autre qui m'emballe autant.
Turner, Waves breaking against the wind et Waves breaking on a Lee Shore at Margate (Vagues se brisant)
Beaucoup de marines, tirant de plus en plus vers l'abstrait.

Dernières salles, dont celle dédiée à Henry Moore. Je sors par un escalier dont les murs sont également artistiques. 
Patrick Heron, Azalea Garden (Le Jardin aux azalées)
J'ai été séduit par ce tableau qui me rappelle vraiment Kupka, comme un des tableaux du Centre Pompidou.
Tate Britain, salle Henry Moore
C'est très frustrant de ne pouvoir toucher ces formes lisses et polies !

Tate Britain, escalier d'artiste

Lunch au Astral Café

 Après ce programme bien nourri, il est temps de passer aux nourritures terrestres. Le Regency Café, mon adresse favorite du quartier, est bien éclairé, mais mystérieusement fermé. Heureusement, j'ai un plan  B : L'Astral Café, un minuscule resto d'habitués (généralement des ouvriers du bâtiment et des membres de la police) qui remplume sa  clientèle avec une roborative cuisine maison, à tarif plébéien.
8,40£ pour la steak pie et une généreuse portion de légumes, un large rock cake (hard as a rock, me précise le patron) et un thé, qui dit mieux ?
Dans Regency Street

Regency Café

Astral Café
Astral Café

Astral Café : steak pie avec légumes, rock cake, milk tea

Vers Saint James's Park

Mes forces recouvrées, je regagne l'hypercentre par Saint James's Park, sa bucolique île aux oiseaux où les pélicans se montrent peu farouches, et son chalet suisse de carte postale.
Cette joyeuse sculpture de métal signale le bâtiment d'une chaîne de télévision, Channel 4.

Près de Saint James's Park, les bâtiments cossus ne manquent pas.

Saint James's Park
Les pélicans de Saint James's Park

Saint James's Park, la mare aux canards

Horseguard Parade

Pall Mall

 Un petit bout du Mall, envahi de promeneurs qui profitent du temps doux, et je gagne rapidement Pall Mall, cette aristocratique avenue. Son nom dérive d'un ancien jeu français, Paille-Maille. A l'angle siège le Reform Club à l'élégante frise grecque. Ce mythique Club, exemple parfait de ces cercles anglais un peu secrets,  a acquis une notoriété littéraire : c'est là que, dans le roman de Jules Verne, Philéas Fogg lance le pari de faire le tour du monde en quatre-vingts jours.
Reform Club

Reform Club
Un peu plus loin vivait le peintre Thomas Gainsborough.

Pall Mall

Pall Mall
Pall Mall

Je bifurque sur Saint James's Street, bloquée d'un côté par le palais du même nom, à l'allure médiévale.
Saint James's Palace depuis Saint James's Street

Dans cette rue on trouve la plus ancienne boutique du royaume, celle du marchand de vin Berry Bros, et, juste à côté, au bout d'un passage encore protégé par d'antiques panneaux, la plus petite place : Pickering Place. Est-elle qui a fourni à G. B.Shaw le patronyme du colonel dans Pygmalion, la pièce à l'origine de My Fair Lady

Saint James's Street, Berry Bros

Passage vers Pickering Place

Pickering Place
Et, quelques mètres plus loin, Lock&Co, une chapellerie en activité depuis le XVIIe siècle.
Saint James's Street, Lock&Co

Beaucoup de façades possèdent des oriels (ou bow-windows), destinés à capter toute la lumière, et je trouve que ce relief des façades crée un rythme qui participe au charme de cette ville. 
Saint James's Street
Tout n'est pas si ancien dans le coin, on y trouve même quelques tentatives futuristes.
Saint James's Street

Fortnum&Mason

Aujourd'hui, je poursuis jusqu'à Fortnum&Mason. La fréquentation y est devenue majoritairement touristique, mais le magasin a conservé son esprit luxueux, avec son personnel classieux et ses lustres de cristal. Si on cherche une paire de chaussettes à 30£,c'est le bon endroit.
Fortnum&Mason, étage des messieurs

Fortnum&Mason

Fortnum&Mason, le coin de la porcelaine

Fortnum&Mason, au niveau des douceurs

Fortnum&Mason, l'escalier très victorien

Jermyn Street, juste en dessous, est bourrée de commerces historiques, littéralement hors de prix, aux devantures pittoresques. Harvie & Hudson, fameux shirt-maker, n'a été créé qu'en 1949 mais leur boutique paraît edwardienne.
Harvie & Hudson

Bas-relief moderne à l'entrée d'un immeuble.

A l'angle de Whitehall et de Northumberland Ave.

Je redescends vers Covent Garden, l'heure de la pause a sonné. Latte aujourd'hui, un genre de cappuccino avec beaucoup de mousse.
Latte chez Caffè Nero

The Pirates of Penzance à  l'English National Opera

Ce soir, j'ai un billet pour le Coliseum, siège de l'English National Opera, qui ne programme que des œuvres en anglais (d'origine ou traduites). J'y ai toujours vu de bonnes représentations, sans grandes vedettes, mais montées avec beaucoup de soin. Et beaucoup d'œuvres jamais données en France.
C'est l'équivalent local du Komische Oper de Berlin et du Volksoper de Vienne, et ça l'était jadis de la Salle Favart à Paris.
Le Coliseum

Salle du Coliseum

Salle du Coliseum

Plafond du Coliseum

J'ai découvert il y a trente ans, au hasard d'une diffusion sur France Musique, le Mikado de Gilbert et Sullivan. J'ai adoré cette musique et cet esprit, j'ai acheté quantité de disques des différents opéras, et j'ai tenté d'en voir un maximum. Cette fois, c'est un tube des pays anglophones, que je connais bien par les disques (surtout l'enregistrement de Mackerras, un joyau) mais à laquelle je n'ai jamais assisté : The Pirates of Penzance.
Le spectacle est une reprise de 2015, une production de Mike Leigh avec un décor tout simple, aux couleurs vives, qui fonctionne très bien. La mise en scène met bien en valeur les deux aspects majeurs de l'opéra, la satire (inénarrable scène des policiers) et le nonsense.
La journée chargée (deux représentations aujourd'hui avec la même distribution) explique quelques fatigues vocales. Le légendaire John Tomlinson, qui devait incarner le sergent, à laissé la place à Mark Richardson, un habitué de la troupe, qui mène la scène des "tarantara"  avec un entrain pince-sans-rire comme il se doit. Hormis Andrew Shore, un impayable Major-General au bord du gâtisme, je découvre beaucoup de monde ; Katie Coventry et Serena Mafi exhibent de ravissantes voix fraîches, Ashley Riches est déjà une basse bien timbrée, et, malgré des aigus tendus, David Webb chante avec goût. L'œuvre n'est pas commode pour les choristes, il y a même un redoutable ensemble avec chœurs de scène et de coulisses, chose toujours difficile à faire tenir droit. Grâce à l'efficience du chef Gareth Jones et à la maîtrise des forces maison, on ne se rend pas compte du tour de force.
Je me dis tout de même qu'un spectacle avec autant de dialogues serait plus à sa place dans une salle plus petite, les voix parlées se perdent un peu.
The Pirates of Penzance au Coliseum

The Pirates of Penzance au Coliseum

The Pirates of Penzance au Coliseum

Je sors enchanté !
aux saluts

David Webb

Lucy Schaufer

Andrew Shore

3 commentaires:

  1. Quel magnifique choix de tableaux ! Comptes-tu mettre les légendes ? Ce serait une bonne idée.
    J'aime beaucoup ton blog de Londres.
    Bonne continuation
    Edith

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    Réponses
    1. Merci beaucoup Edith ! Je n'ai actuellement pas le temps pour les légendes mais je le ferai dès que possible.

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    2. Eh bien ça y est, j'ai mis les légendes ! Pour lee commentaires, il faudra attendre encore un peu !

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