La fameuse exposition en provenance des musées russes est à mon programme du jour...
Dans le Marais
Ce matin, direction le BHV où j'ai des courses à faire. Évidemment je traverse le Marais à nouveau, avec tout de même un itinéraire différent de la veille, entre boutiques de design et lieux chargés d'histoire, tel les Blancs Manteaux.
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Audacieux luminaires en vente dans le Marais. |
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Le Marché des Blancs-Manteaux, un des anciens marchés couverts de Paris construits sous Napoléon Ier. |
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C'est aujourd'hui un lieu événementiel, souvent dédié à des salons culturels. |
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L'art y a sa place ! |
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Don Quijote signale le Centre d'Etudes Catalanes. |
Au BHV
Le BHV, vénérable institution, n'est pas qu'un gigantesque bazar de bricolage (c'est le sous-sol qui remplit cette fonction). Si on grimpe jusqu'au dernier étage, on jouit d'une vue privilégiée sur les parties supérieures de la mairie de Paris.
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Collection d'anciennes publicités au BHV. |
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Au BHV : qui est tenté par le coloriage géant ? |
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Vue sur la Mairie de Paris depuis le BHV. |
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Vue sur la Mairie de Paris depuis le BHV. |
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Vue sur la Mairie de Paris depuis le BHV. |
L'église Saint Gervais et Saint Protais
Je profite du temps qui me reste pour m'offrir une visite à la proche église Saint Gervais et Saint Protais.
Cette église d'apparence sévère est historique à plus d'un terme. Construite sur une basilique du IVe siècle, c'est la plus ancienne paroisse de la rive droite. La façade rigoureuse de Salomon de Brosse est la première à reprendre les ordres classiques, innovation étudiée et reprise par Mansart dans d'autres édifices. Baltard, l'architecte des halles, fut un des restaurateurs. Et les Couperin, qui habitaient la maison mitoyenne, en furent organistes.
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : façade |
A l'intérieur, de beaux vitraux du XVIe siècle, des chapelles ornées (dont la fastueuse chapelle dorée, que je n'ai pu voir qu'une fois), un beau programme statuaire.
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : nef |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : une chapelle avec retable sculpté |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : répétition d'orgue. La musique ne s'est pas perdue depuis les Couperin ! |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : vitraux colorés |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : retable |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : la grille illustre la maîtrise des ferronniers. |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : une délicate Vierge à l'Enfant. |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : succession de fresques. |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : la nef gauche |
La chapelle au fond, à droite du chœur, accueille deux ensembles sculptés, caractéristiques et de belle facture : le monument de la famille Pottier et le cénotaphe de Jean Le Tellier.
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : monument de la famille Pottier |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : monument de la famille Pottier |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : cénotaphe de Jean Le Tellier |
C'est vraiment une église très intéressante, en plein centre de Paris, sur la ligne 1 du métro. Je ne saurais qu'en conseiller la visite.
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : buffet d'orgue |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : sculptures sous le buffet d'orgue |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : sculptures sous le buffet d'orgue |
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Eglise Saint Gervais et Saint Protais : chaire |
Je vais prendre un café au Victor Hugo, à côté de la place des Vosges (1€ au comptoir) et découvre, rue de Turenne, un immeuble récent drapé de métal ouvragé.
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Café Victor Hugo |
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rue de Turenne |
Déjeuner au au Cuba Compagnie
Je retrouve mes parents, fraîchement débarqués de la gare de Lyon, et les amène au Cuba Compagnie, une autre bonne adresse du quartier. Aujourd'hui, le menu à 14,90 € me permet de déguster une roborative soupe patate douce-noix de coco, du saumon au chèvre chaud avec risotto et purée maison, un moelleux chocolat-framboise.
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Cuba Compagnie |
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Cuba Compagnie : soupe patate douce-noix de coco |
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Cuba Compagnie : saumon au chèvre chaud avec risotto et purée maison |
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Cuba Compagnie : moelleux chocolat-framboise |
Fondation Vuitton
La ligne 1 nous expédie à la station des Sablons, au bord du bois de Boulogne, avec ses pittoresques pavillons de gardien.
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Pavillon de gardien à l'entrée du bois de Boulogne |
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Pavillon de gardien à l'entrée du bois de Boulogne |
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Bois de Boulogne |
C'est un plaisir de se rendre à la Fondation Vuitton, ce bel édifice de Frank Gehry embelli par Daniel Buren.
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
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Fondation Vuitton |
Exposition : la collection Chtchoukine
Elle accueille actuellement une des expositions les plus courues du moment, la collection Chtchoukine. Ce riche Russe, cultivé et avisé, commença par rassembler des Impressionnistes (dont une impressionnante série de Gauguin), puis des Picasso, des Matisse, qui vint superviser l'accrochage de ses tableaux, et finit par s'intéresser à l'avant-garde russe. Sous Staline, la collection fut démantelée, partiellement vendue, surtout divisée entre l'
Ermitage de Saint Petersbourg et le musée Pouchkine de Moscou. J'ai vu une bonne partie lors de
mon séjour à Saint Petersbourg en avril dernier, mais une exposition montre toujours différemment. La lumière et le fond varient, les toiles se répondent autrement. C'est finalement une interprétation de l'œuvre d'art, comme en musique ou au théâtre.
En outre, aussi incroyable que cela paraisse, la collection n'avait jamais été rassemblée, et cet accrochage riche, quoique parcellaire, est une première depuis la dispersion.
Quelques œuvres de moindre importance, certes, mais un très grand nombre de pièces remarquables, même avec des peintres moindres. Voici une première sélection. Je complèterai ultérieurement et ajouterai les légendes, mais il est tard !
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James Paterson, Le Château Enchanté |
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Gustave Courbet, Le Chalet dans la montagne |
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Claude Monet, Les Mouettes - Le Parlement de Londres |
Concert à la Philharmonie : Hongrois du XXe siècle
Un long trajet en métro est indispensable pour se rendre à la Philharmonie, tout au nord de la capitale. Après le
programme classique que j'y ai entendu en octobre, c'est un concert peu courant qui y est donné ce soir. Par le programme tout d'abord, la musique hongroise du XXe siècle, Ligeti, Kurtag et Bartok. Par l'orchestre ensuite. C'est un mélange de jeunes instrumentistes, les élèves du Conservatoire National, et des membres de l'Ensemble Intercontemporain qui les coachent.
Le résultat est stupéfiant de maîtrise et de son. C'est un orchestre qui a une authentique personnalité, et une remarquable technique. Les œuvres virtuoses de la première partie le prouvent largement.
A kékszakállú herceg vára, Le Château de Barbe-bleue, donné en seconde partie, bénéficie de la salle, et de la présence de l'orgue philharmonique, dont les interventions ont une puissance et une majesté peu communes. Michelle de Young, une Judith assez théâtrale (et dont l'innocence semble une couverture) côtoie un hiératique et imposant John Relyea, que Matthias Pintscher chouchoute en prenant garde de ne pas les laisser disparaître sous la masse orchestrale.
J'aime infiniment cet opéra miniature, son orchestration si colorée, son texte énigmatique et tellement suggestif. Cette soirée exceptionnelle me comble !
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Philharmonie de Paris |
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Philharmonie de Paris : les forces vives ! |
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Michelle de Young, Matthias Pintscher, John Relyea |
Merci Fred ! Un regal... J'attends la suite avec impatience !
RépondreSupprimerMerci Françoise, profite bien de ton voyage ! Bises
RépondreSupprimerExcellent post with amazing pictures!
RépondreSupprimerMany thanks, anonymous reader!
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