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samedi 12 novembre 2016

Paris : flânerie, Columbo au Théâtre Michel


Installation et déjeuner

Un ciel tout bleu m'accueille à mon arrivée à Paris. Je prends le bus 65, bien plus pratique que le métro pour rejoindre la place de la République. L'Hôtel Hibiscus où j'ai réservé une chambre se trouve juste derrière. Les parties communes auraient besoin d'une franche rénovation, mais la chambre est propre pour un tarif vraiment très raisonnable : 81 € pour deux nuits, chambre avec salle de bains, petit déjeuner compris (à prendre à l'Hôtel Bristol mitoyen,  on verra demain).
Pars, Hôtel Hibiscus

Il est plus de 14.00, je ne m'éternise pas et grimpe vers la partie supérieure de la rue du Faubourg du Temple, au-dessus du Palais des Glaces. J'ai le souvenir d'y avoir déjeuné d'un excellent couscous, mais je ne retrouve pas le restaurant et aboutis dans une brasserie de quartier : bœuf braisé aux légumes, crème brûlée, café, pour 11,50 €. Ce n'est pas ça qui va exploser le budget. 
Bœuf braisé aux légumes

Crème brûlée

Balade, du Canal Saint Martin au boulevard Haussmann

Je pars pour un vagabondage assez fantaisiste au gré des envies. Je passe voir le canal Saint Martin remis en eau, on le curait la dernière fois que je l'ai longé.
Canal Saint Martin

J'emprunte un morceau des Grands Boulevards avant de m'en écarter pour gravir la butte Bonne Nouvelle, colline urbaine artificielle : c'est là qu'au Moyen Age, on jetait les immondices qui se sont progressivement accumulés. Plusieurs édifices s'y sont succédé avant l'actuelle Notre Dame de Bonne Nouvelle, qui date du début du XIXe siècle ; une période où le style temple grec est en plein boom. Hélas, cette fois et encore, je ne peux y pénétrer.
Notre Dame de Bonne Nouvelle, façade

Notre Dame de Bonne Nouvelle, clocher avec les abat-son

Tant pis  je me console avec le spectaculaire mur végétal du quartier, sans doute le plus beau de la capitale. 
Paris, mur végétal

Paris, mur végétal



Paris, ancienne boutique avec sa frise originale

Paris, l'inventivité des vitrines

Galeries Lafayette

Itinéraire buissonnier pour aller admirer l'arbre de Noël des Galeries Lafayette.
Paris, Galeries Lafayette, arbre de Noël



Paris, Galeries Lafayette, arbre de Noël





Vers la gare Saint Lazare

Je poursuis dans le quartier avec le magasin historique du Printemps, malheureusement toujours en travaux, et la gare Saint Lazare, dont la rénovation semble achevée. Je constate finalement combien les gares montrent un caractère vraiment différent et reflètent bien les pays : quelle différence entre la solennité de celle de Philadelphie, les cathédrales de verre de celles de Kyoto ou de Kanazawa, ou la tradition bien européenne de celle de Saint Petersbourg, pour évoquer celles vues cette année !
Suite de mes pérégrinations vers l'église de la Madeleine où toute la place paraît en chantier, même Hédiard (et la Pinacothèque a plié boutique).
Paris , le grand magasin du Printemps en rose

Paris, Gare Saint-Lazare, galerie

Paris, Gare Saint-Lazare, galerie

Paris, Place de la Madeleine, pinces de crabe du Kamtchatka

Décidément, le crabe géant me suit à la trace, après Tsukiji, Osaka et New York. Et le tarif fluctue énormément ! 

Paris, rue des Mathurins

Au Théâtre Michel : Columbo


Paris, Théâtre Michel

Ce soir, le théâtre Michel donne la pièce où est apparu pour la première fois l'inspecteur Columbo, bien avant que cela ait inspiré une série à succès : Meurtre sous prescription. C'est une bonne idée de reprendre cette œuvre, "hit"  de Broadway au début des années 60 : elle réunit les deux qualités indispensables aux pièces policières réussies, une intrigue en béton et de vrais personnages (et pas seulement des pions de Cluedo). La mise en scène ne réserve aucune surprise, pas plus que le décor, mais l'ensemble s'avère efficace et permet au spectacle de rester rythmé jusqu'au bout.
Pierre Azema et Martin Lamotte

Karine Belly, Pierre Azema et Martin Lamotte

saluts de Columbo

toute la troupe de Columbo

Le spectacle rappelle explicitement la série en diffusant son générique et ses musiques. 
L'ensemble  repose évidemment sur le jeu des comédiens. Martin Lamotte, à 69 ans, campe un excellent inspecteur, un vrai personnage et pas une copie de Peter Falk. Les autres mettent plus de temps à donner dynamisme au spectacle  ; la scène d'ouverture manque de conviction, mais la suite s'avère plus efficace, et les face à face entre l'inspecteur et les suspects nous valent des scènes réussies. 
Bref, un fort agréable spectacle, à recommander aux amateurs. 

2 commentaires:

  1. Lovely set of captivating pictures. You are very lucky in Paris, we've never seen that in the US. I love your blog and I read each page.
    Patricia CT

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  2. Thank you, Patricia, but I guess your comments are rather for the next page. All the best to the Connecticut readers!

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