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samedi 11 janvier 2020

Prague : Pont Charles et Mala Strana


Une promenade parmi de superbes quartiers de Prague chargés d'histoire...

Sur le Pont Charles 



Je ne conçois pas un séjour à Prague sans passer une fois par le Pont Charles, cet admirable témoignage du XIVe siècle.


Le problème, c'est que je partage cette opinion avec des milliers de touristes ! Et, comme sa longueur dépasse les cinq cents mètres, j'ai le temps de bien profiter de ce bain de foule. Je ne répète pas ce que j'avais écrit sur ce Pont Charles dans mon article plus détaillé. Je vous y renvoie pour plus de renseignements.


Sur le pont, on peut faire son marché ; entre bijoux, peintures et photos, on est servi. Le tourisme de masse, comme partout dans le monde.


Et l'inévitable concert de musiciens de rue est fidèle au rendez-vous.


Les statues qui rythment la traversée sont la marque originale du pont. Elles ne semblent intéresser la foule que pour y multiplier les selfies, rendant les phitos ordinaires assez malaisées.




Je touche au but ! La traversée m'a valu un tour du monde, au milieu de Chinois, Américains, Italiens, Russes...


Mala Strana



La grande presse ne réussit pas à dénaturer le charme de Mala Strana, ce quartier situé entre le château et le fleuve. Les façades, souvent bien entretenues, s'y alignent en variant les couleurs, dès la rue Mostecká, au débouché du pont.


A certains moments, c'est difficile d'avancer...



Malostranské náměstí est la place principale du quartier. Elle était même bien plus vaste, jusqu'à la construction de l'église qui la coupa en deux.



Le bloc de bâtiments qui divise la place se termine donc par l'église Saint Nicolas, un chef-d'œuvre baroque, que j'avais revisité il y a deux ans.



Le charme de Mala Strana provient aussi de la pente ; les sites escarpés gagnent toujours des points, même s'ils rendent la visite plus sportive ! J'attaque Nerudova, l'artère emblématique de la colline.



Sur la façade du palais Morzin, deux Maures supportent la corniche. A Prague, on voit plusieurs atlantes présentant une physionomie africaine, mais rappelant qu'ils payaient un lourd tribut comme soldats, recrutés de force. Le nom Morzin signifie directement "des Maures".


A moitié jailli de sa vitrine, voilà un hérisson aux piquants originaux.


Cette église-là, je ne tente même plus. Je n'ai jamais trouvé sa porte ouverte !



Le quartier abonde en médaillons peints, soigneusement restaurés.




Cette placette marque la division entre les deux itinéraires.


A droite, on poursuit vers le château. Ka Hredu, la ruelle en forte pente, est redoutable lorsqu'il gèle !


J'abandonne le flux touristique et poursuit tout droit.


C'est dans ce palais que je viendrai boire un coup, ce soir... Ma photo diurne est bien meilleure.


Bientôt j'atteins les terres du monastère de Strahov et ses vignes. L'ensemble conventuel est un bon point de repère. Après tout, les clochers servaient aussi à ça.


La grappe de raisin a-t-elle un rapport avec le vignoble, de l'autre côté de la rue ?


Architecture peu banale. Je trouve un côté vaguement surréaliste à ces contreforts qui supportent le petit oriel, au sommet.


Juste avant de franchir la clôture monastique, la terrasse gratifie le grimpeur d'un panorama sur une partie de la capitale. Le regard porte étonnamment loin.


A l'intérieur, outre les bâtiments qui se visitent, s'élève cette église, toute de verticalité. J'y serais entré avec plaisir.

Déjeuner 



Pour l'heure, avant d'attaquer le large programme de visites, ce serait bien de déjeuner. Je ressors par la porte opposée et gagne la vaste place de Pohorelec.



Pas de haute gastronomie mais un menu du jour à moins de dix euros, avec soupe de légumes, poulet-frites et une version locale du pandoro. Ce n'est pas mauvais et ça cale son touriste.



Le monastère de Strahov 



J'ai opté pour le billet complet et j'en ai pour mon argent ! Le monastère s'avère bien plus riche que je ne croyais, alors qu'on vante partout sa seule bibliothèque. J'ai multiplié les articles pour éviter d'en produire un interminable.


La bibliothèque, en fait divisée en plusieurs salles,célèbre à juste titre.


Le cabinet de curiosités, et la collection de manuscrits qui renferme des splendeurs.


La basilique de l'Assomption, témoignage de l'art baroque.


Le cloître et les salles qui en dépendent, avec plusieurs tableaux et de magnifiques fresques qui agiteront mes neurones...


Un trésor rutilant avec un rare crucifix très expressif.


Et enfin une collection de tableaux qui couvre quatre siècles d'histoire de l'art.

Promenade vespérale



Je ressors quasiment à la nuit, un peu fourbu tout de même.



La tour, sur la colline voisine de Petřin, est déjà illuminée.



Une pause reconstituante est la bienvenue.


Plutôt que bière ou café, je me précipite sur le cidre chaud repéré sur la carte. Un régal roboratif.


La descente se poursuit. Tous les touristes ne sont pas encore partis !


Les mouettes se sont donné rendez-vous. Elles font les bonheurs des photographes, mais mon essai n'est pas vraiment concluant.


Je termine la journée avec une excellente représentation de Prodana Nevesta, La Fiancée Vendue, un opéra que j'affectionne particulièrement !

4 commentaires:

  1. Quelle agréable promenade ! Un superbe article qui donne envie dr se précipiter à Prague.

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    1. J'espère bien, c'est le but! Merci beaucoup pour votre commentaire.

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  2. Wonderful tour of a picturesque old town. What a beautiful trip!
    Annie

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    1. Veey crowded but so pleasant! Prague is such a wonderful town.
      Thanks Annie!

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