Je n'ai pas assez de temps pour visiter tous les appartements et maisons d'écrivains de Moscou, et il y en beaucoup ! Celles de Pouchkine et de Gogol sont particulièrement réputées.
Mon choix s'est porté sur celle de Tolstoï, l'auteur de Guerre et Paix, d'Anna Karenine, de La Mort d'Ivan Ilitch. Un immense auteur de la littérature mondiale. D'ailleurs, outre sa maison, on peut visiter un musée qui lui est consacré dans un autre quartier.
Je m'égare un peu en sortant du métro Park Kultury, et parcours de longues rues où la brique est reine. Quartier sympathique et très vivant, en tout cas.
Cette vaste demeure fut acquise en 1881, lorsque la nombreuse famille (huit enfants) réclamait une villa plus spacieuse. C'était une maison déjà construite, en bois, dans les faubourgs de la ville. Aujourd'hui, on reste en plein centre !
Tout le monde y passait le plus clair de l'année mais, en été, on partait trouver un peu de fraîcheur à Isanaya Poliana, à 200 km de là.
Outre l'émotion de se trouver dans les lieux familiers de l'écrivain, c'est tout l'intérêt de visiter une maison si bien conservée, qui témoigne du mode de vie d'une famille aisée. Et tout de même une surprise : on le voit toujours habillé modestement (on croirait souvent un serf), ce qui tranche avec le certain luxe de la maison.
Papier peint en faux-bois, mobilier de noyer, vaisselle anglaise.
Le dîner était rituellement servi à six heures, présidé par la comtesse Sophia, l'épouse de l'écrivain, qui se tenait au bout. Les peintres Ghe et Repin, Anton Tchekhov faisaient partie des habitués.
Tatyana, la fille aînée, était peintre, et a exécuté un portrait de sa sœur cadette Maria.
Pièce de fonction variable, parfois chambre des enfants.
Le fils aîné Sergey et parfois Lev lui-même (Léon en français) jouaient sur ce piano.
Un ancêtre du flipper !
Pièce à double fonction : petit salon pour recevoir les intimes et chambre, séparés par un paravent. Curieux, vu le nombre de pièces de réception.
Sophia était douée ; c'est elle qui confectionna cette couverture au crochet.
Elle brodait aussi devant cette petite table à ouvrage.
Et elle recopiait les manuscrits de son époux à ce bureau.
Rude travail vu la calligraphie obscure de l'écrivain !
Juste à côté de leurs parents, dormaient trois des enfants.
Leurs dessins et leurs jouets sont encore là.
Ancêtre des patins à roulettes !
Outre la gouvernante, la maman donnait aussi des leçons de langue étrangère aux enfants. Elle parlait parfaitement l'allemand et le français.
Pas moins de dix domestiques dans le personnel de la maison, qui, pour la plupart, restèrent de nombreuses années au service des Tolstoï. Le meuble devant la fenêtre avait des allonges pour devenir une petite table à thé.
Le chauffage central était bien distribué dans la maison.
Une pièce encore bien vivante pour la fille artiste de la maison. On y trouve aussi bien ses propres œuvres que des portraits réalisés par ses copains peintres, l'élite de la peinture russe de l'époque tout de même (ceux qu'on voit à la Galerie Treyakov)
Tatiana fit signer le gratin artistique sur cette nappe à la craie et broda ensuite les signatures. Original !
Une pièce chaleureuse, un peu bohème, un peu chargée... Cela donne l'impression d'un vif caractère pour son occupante.
Juste derrière la salle à manger, une petite pièce pour amener les plats et les tenir au chaud. Tolstoï préparait ses flocons d'avoine sur le petit chauffe-plat.
Derrière le chauffe-plat, l'indispensable samovar. Le thé était préparé à partir d'une infusion concentrée et dilué avec l'eau bouillante. Le samovar conservait le liquide à bonne température et figurait dans toutes les maisons.
Le manteau de l'écrivain est visible dans le corridor qui mène à l'escalier. L'épaisseur de la fourrure qui le double est révélatrice.
Les enfants adoraient jouer sur les marches de l'escalier et l'ours empaillé avait toutes leurs faveurs.
Le hall en haut de l'escalier était parfaitement exposé et servait souvent d'atelier. Le buste d'Antinoüs fut souvent utilisé comme modèle.
Principale pièce de réception de la maison, à l'étage comme il se doit.
Tolstoï se servait de ce jeu d'échecs dans ses parties avec Gorki. Au fond, un piano utilisé par Taneyev, ou Rimski-Korsakov qui accompagnait Chaliapine.
Assis dans la diagonale, Tatiana, Sophia et son époux à longue barbe.
J'essaie de prendre la photo du même point de vue. La table, la cheminée, les luminaires ont été pieusement conservés.
Je suis un peu ému...
Pièce plus intime qui pouvait tout de même accueillir beaucoup de monde !
C'est un salon qui réchauffe le cœur avec ses couleurs vibrantes. Je le trouve fort agréable ; par rapport aux salons victoriens que j'ai vus en Angleterre ou ceux des riches hommes d'affaires de New York, c'est bien plus sympathique et, me semble-t-il, vivable.
Le porte-photos fut un cadeau des enfants.
La tapisserie est aussi l'œuvre de Sophia, au-dessus d'un canapé venu d'Istanbul.
Il me rappelle le Moïse de Michel-Ange avec cette barbe divisée.
C'est là que dormait Andoya Popova, trente ans au service des Tolstoï. Petit, mais pas misérable. Visiblement les Tolstoï traitaient bien leurs gens de maison. Rien à voir avec les sordides logements d'esclaves de la Van Cortland House, à New York !
Abandonnée à la naissance du dernier enfant, elle fut aussi une pièce de dessin pour Tatiana. Encore une pièce agréable, lumineuse et vivante.
Tolstoï était très attaché à son valet-majordome. Il fit réaliser son portrait, sur le mur de gauche.
La pièce de l'écrivain, évidemment.
Un canapé permettait de papoter confortablement avec les copains.
Tout son matériel d'écriture a été pieusement conservé.
Une autre de ses passions était la cordonnerie. On voit ses outils et deux paires de chaussures qu'il avait entièrement fabriquées.
Il fit son premier tour de vélo à soixante-sept ans ! Cela devint un autre de ses passe-temps favoris.
Presque deux cents arbres sont plantés ici. Les fruitiers ont disparu, mais il en reste encore une dizaine qui datent de l'époque.
Petite garden-house, mais très mimi.
Dommage, il se met juste à pleuvoir.
La cuisine extérieure, nous dit-on.
La pluie n'a pas duré. Je peux sereinement me promener dans le quartier.
Sorte de grand centre culturel. Il y a toute une foule qui rentre et sort.
On croirait un corps de ferme. Un vestige de l'époque où le quartier était rural ? Un bâtiment du XVIe siècle ?
Une église ancienne, commandée par la guilde des tisserands. La déco multicolore indique le baroque moscovite, la mode avant le Narychkine.
Le clocher pyramidal est une rareté. J'ai lu que sa forme évoquerait la tente des nomades.
La visite demeure dans la continuité de la précédente. C'était la paroisse de Tolstoï !
L'intérieur semble bien plus large que l'extérieur. L'iconostase frappe par ses dimensions.
Beaucoup d'icônes des XVIIe et XVIIIe ont été préservées à l'intérieur.
Tiens, une autre maison en bois !
Concert sur la place. Un peu trop bruyant à mon goût.
Invraisemblable palais d'un négociant. C'est la puissante famille Morozov qui en passa commande à Fédor Chekhtel, connu aussi sous le nom de Franz Schechtel, fertile architecte qui introduira l'Art Nouveau à Moscou.
C'est une salle de concert de musique classique, apparemment fort active, que je n'ai pas sur ma liste.
L'art pariétal, ça ne court pas les rues, ici. Ce n'est pas Londres.
Voici qui ressemble beaucoup à mes palais de ce matin ; ce serait les chambres de G. Araslanov, un bâtiment du XVIe siècle, comme il en reste peu dans la ville.
Une petite église non identifiée, juste à côté, se signale par trois clochers de types différents.
Deux saints à l'allure primitive.
C'est la messe ! On y chante fort bien.
Parmi les théâtres de la rue, le Maiakovsky en rouge (du nom du fameux poète enterré à Novodievitchi) ; l'ancien Théâtre Paradies doit cette façade rouge au fameux architecte Fédor Chekhtel (connu aussi sous le nom de Franz Schechtel), qui oeuvra dans ce style pseudo-russe avant de se tourner vers l'Art Nouveau.
Et voici le bâtiment jaune de l'Helikon Opera. J'ai assisté, il y a vingt ans, à des spectacles de leurs tournées en France. Mais impossible d'avoir des places cette fois ! Si je reviens l'an prochain, je m'y prendrai plus tôt.
Et au bout, c'est le Théâtre Nikitsky Vorot. Il donne actuellement Romeo et Juliette de Shakespeare (РОМЕО И ДЖУЛЬЕТТА de Шекспир).
Quant au Maiakovsky, il propose actuellement du répertoire français :
Affiche pour le Dom Juan de Molière.
Je m'égare un peu en sortant du métro Park Kultury, et parcours de longues rues où la brique est reine. Quartier sympathique et très vivant, en tout cas.
La Maison de Tolstoï
Cette vaste demeure fut acquise en 1881, lorsque la nombreuse famille (huit enfants) réclamait une villa plus spacieuse. C'était une maison déjà construite, en bois, dans les faubourgs de la ville. Aujourd'hui, on reste en plein centre !
Tout le monde y passait le plus clair de l'année mais, en été, on partait trouver un peu de fraîcheur à Isanaya Poliana, à 200 km de là.
Outre l'émotion de se trouver dans les lieux familiers de l'écrivain, c'est tout l'intérêt de visiter une maison si bien conservée, qui témoigne du mode de vie d'une famille aisée. Et tout de même une surprise : on le voit toujours habillé modestement (on croirait souvent un serf), ce qui tranche avec le certain luxe de la maison.
La salle à manger
Papier peint en faux-bois, mobilier de noyer, vaisselle anglaise.
Tatyana, la fille aînée, était peintre, et a exécuté un portrait de sa sœur cadette Maria.
On a l'impression d'une maison vivante. La muséographie est très bien faite !
La pièce d'angle
Pièce de fonction variable, parfois chambre des enfants.
Le fils aîné Sergey et parfois Lev lui-même (Léon en français) jouaient sur ce piano.
Un ancêtre du flipper !
La chambre du bas
Pièce à double fonction : petit salon pour recevoir les intimes et chambre, séparés par un paravent. Curieux, vu le nombre de pièces de réception.
Sophia était douée ; c'est elle qui confectionna cette couverture au crochet.
Elle brodait aussi devant cette petite table à ouvrage.
Et elle recopiait les manuscrits de son époux à ce bureau.
Rude travail vu la calligraphie obscure de l'écrivain !
La chambre des enfants
Juste à côté de leurs parents, dormaient trois des enfants.
Leurs dessins et leurs jouets sont encore là.
Ancêtre des patins à roulettes !
La tenue du poupon me rappelle les fameux enfants bleus de Londres. Peut-être le même principe. |
La salle de classe
Outre la gouvernante, la maman donnait aussi des leçons de langue étrangère aux enfants. Elle parlait parfaitement l'allemand et le français.
La pièce des domestiques
Le chauffage central était bien distribué dans la maison.
La chambre de Tatiana
Une pièce encore bien vivante pour la fille artiste de la maison. On y trouve aussi bien ses propres œuvres que des portraits réalisés par ses copains peintres, l'élite de la peinture russe de l'époque tout de même (ceux qu'on voit à la Galerie Treyakov)
Tatiana fit signer le gratin artistique sur cette nappe à la craie et broda ensuite les signatures. Original !
Une pièce chaleureuse, un peu bohème, un peu chargée... Cela donne l'impression d'un vif caractère pour son occupante.
La salle de service
Juste derrière la salle à manger, une petite pièce pour amener les plats et les tenir au chaud. Tolstoï préparait ses flocons d'avoine sur le petit chauffe-plat.
Derrière le chauffe-plat, l'indispensable samovar. Le thé était préparé à partir d'une infusion concentrée et dilué avec l'eau bouillante. Le samovar conservait le liquide à bonne température et figurait dans toutes les maisons.
Le manteau de l'écrivain est visible dans le corridor qui mène à l'escalier. L'épaisseur de la fourrure qui le double est révélatrice.
Les enfants adoraient jouer sur les marches de l'escalier et l'ours empaillé avait toutes leurs faveurs.
Le hall en haut de l'escalier était parfaitement exposé et servait souvent d'atelier. Le buste d'Antinoüs fut souvent utilisé comme modèle.
La grande salle
Tolstoï se servait de ce jeu d'échecs dans ses parties avec Gorki. Au fond, un piano utilisé par Taneyev, ou Rimski-Korsakov qui accompagnait Chaliapine.
Assis dans la diagonale, Tatiana, Sophia et son époux à longue barbe.
J'essaie de prendre la photo du même point de vue. La table, la cheminée, les luminaires ont été pieusement conservés.
Je suis un peu ému...
Le grand salon
Pièce plus intime qui pouvait tout de même accueillir beaucoup de monde !
C'est un salon qui réchauffe le cœur avec ses couleurs vibrantes. Je le trouve fort agréable ; par rapport aux salons victoriens que j'ai vus en Angleterre ou ceux des riches hommes d'affaires de New York, c'est bien plus sympathique et, me semble-t-il, vivable.
Le porte-photos fut un cadeau des enfants.
La tapisserie est aussi l'œuvre de Sophia, au-dessus d'un canapé venu d'Istanbul.
Il me rappelle le Moïse de Michel-Ange avec cette barbe divisée.
Les chambres des bonnes
C'est là que dormait Andoya Popova, trente ans au service des Tolstoï. Petit, mais pas misérable. Visiblement les Tolstoï traitaient bien leurs gens de maison. Rien à voir avec les sordides logements d'esclaves de la Van Cortland House, à New York !
L'ancienne chambre matrimoniale
Abandonnée à la naissance du dernier enfant, elle fut aussi une pièce de dessin pour Tatiana. Encore une pièce agréable, lumineuse et vivante.
La chambre d'Ilya Sidorkov
Tolstoï était très attaché à son valet-majordome. Il fit réaliser son portrait, sur le mur de gauche.
Le bureau
La pièce de l'écrivain, évidemment.
Un canapé permettait de papoter confortablement avec les copains.
Tout son matériel d'écriture a été pieusement conservé.
Une autre de ses passions était la cordonnerie. On voit ses outils et deux paires de chaussures qu'il avait entièrement fabriquées.
Il fit son premier tour de vélo à soixante-sept ans ! Cela devint un autre de ses passe-temps favoris.
Le jardin avec la garden-house
Presque deux cents arbres sont plantés ici. Les fruitiers ont disparu, mais il en reste encore une dizaine qui datent de l'époque.
Petite garden-house, mais très mimi.
Dommage, il se met juste à pleuvoir.
La cuisine extérieure, nous dit-on.
L'écrivain à l'œuvre, dans le cadre exact vu plus haut. |
Devant la garden-house. |
Je présume qu'il s'agit de déguisements. |
La pluie n'a pas duré. Je peux sereinement me promener dans le quartier.
Sorte de grand centre culturel. Il y a toute une foule qui rentre et sort.
On croirait un corps de ferme. Un vestige de l'époque où le quartier était rural ? Un bâtiment du XVIe siècle ?
L'Église Saint Nicolas des Tisserands
Une église ancienne, commandée par la guilde des tisserands. La déco multicolore indique le baroque moscovite, la mode avant le Narychkine.
Le clocher pyramidal est une rareté. J'ai lu que sa forme évoquerait la tente des nomades.
La visite demeure dans la continuité de la précédente. C'était la paroisse de Tolstoï !
L'intérieur semble bien plus large que l'extérieur. L'iconostase frappe par ses dimensions.
Beaucoup d'icônes des XVIIe et XVIIIe ont été préservées à l'intérieur.
Tiens, une autre maison en bois !
Vers le Conservatoire
Arbatskaya
Bon, je reprends le métro, arrêt Arbatskaya.Concert sur la place. Un peu trop bruyant à mon goût.
Invraisemblable palais d'un négociant. C'est la puissante famille Morozov qui en passa commande à Fédor Chekhtel, connu aussi sous le nom de Franz Schechtel, fertile architecte qui introduira l'Art Nouveau à Moscou.
C'est une salle de concert de musique classique, apparemment fort active, que je n'ai pas sur ma liste.
L'art pariétal, ça ne court pas les rues, ici. Ce n'est pas Londres.
Bolchaia Nikititsa
J'atteins mon but, la Bolchaia Nikititsa, rue pleine de théâtres, et où est construit le Conservatoire où j'irai tout à l'heure au concert.Voici qui ressemble beaucoup à mes palais de ce matin ; ce serait les chambres de G. Araslanov, un bâtiment du XVIe siècle, comme il en reste peu dans la ville.
Une petite église non identifiée, juste à côté, se signale par trois clochers de types différents.
Deux saints à l'allure primitive.
C'est la messe ! On y chante fort bien.
Parmi les théâtres de la rue, le Maiakovsky en rouge (du nom du fameux poète enterré à Novodievitchi) ; l'ancien Théâtre Paradies doit cette façade rouge au fameux architecte Fédor Chekhtel (connu aussi sous le nom de Franz Schechtel), qui oeuvra dans ce style pseudo-russe avant de se tourner vers l'Art Nouveau.
Et voici le bâtiment jaune de l'Helikon Opera. J'ai assisté, il y a vingt ans, à des spectacles de leurs tournées en France. Mais impossible d'avoir des places cette fois ! Si je reviens l'an prochain, je m'y prendrai plus tôt.
Et au bout, c'est le Théâtre Nikitsky Vorot. Il donne actuellement Romeo et Juliette de Shakespeare (РОМЕО И ДЖУЛЬЕТТА de Шекспир).
Affiche pour le Dom Juan de Molière.
A very inspiring house.War and Peace is a main book of world book history. Thank you for your wonderful post!
RépondreSupprimerAnnie
Thanks Annie, it is very kind!
SupprimerVraiment une visite très complète. Il m'a fallu parcourir une vingtaine de sites avant de trouver ce que je cherchais sur celui-ci. Merci beaucoup pour votre excellent travail !
RépondreSupprimerEugenio
Merci à vous, Eugenio, pour ces compliments qui me touchent beaucoup.
SupprimerExcellent guided tour of this beautiful house! I love Tolstoy. I hope to visit this inspiring place once!
RépondreSupprimerReema from Mumbai
Thank you Reema, it is a nice comment Welcome to all the readers from India!
SupprimerVotre article est le plus complet que j'ai trouvé sur la maison de Tolstoï, merci beaucoup et bravo !
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Elie, de ce commentaire élogieux !
SupprimerL'article le plus complet que j'aie trouvé.sur la maison de Tolstoï.
RépondreSupprimerMerci, cher Anonyme, c'est un précieux compliment.
SupprimerTrès émouvant. J'ai été particulièrement touchée par la photo deTolstoï dans la salle à manger et celle que vous avez prise avec le même point de vue. L'impression soudaine de remonter le temps.
RépondreSupprimerMerci pour votre superbe article, plus détaillé que tous ceux que j'ai vus.
Laura
Merci à vous Laura pour ce chaleureux commentaire !
SupprimerGreat post ! A clever guided tour with many pictures and texts.
RépondreSupprimerI love this blog.
Julia
Thank you Julia, it is very kind !
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