Pages

vendredi 9 août 2019

De Takamatsu à Ino et Kochi


Aujourd'hui, je vais enfin découvrir Kochi, son Yosakoi Matsuri...


Je fais un ajout à l'article : je viens me rendre compte que le blog avait franchi un cap symbolique en passant les 500 000 vues. Je n'ai pas le temps de produire un article spécial, vu mon rythme soutenu, mais je promets de le faire quand j'aurai un peu plus de temps. Pas de statistiques, cette fois, mais une page surprise !



Encore une nuit courte et un matin brumeux, depuis le dix-septième étage de mon hôtel.



En train jusqu'à Kochi


Je me félicite de la proximité de l'hôtel avec la gare, je n'ai pas perdu de temps ce matin.


La file des travailleurs uniformes, et en uniforme...


Voilà, le mien arrive.


Je dors une bonne partie du voyage, et c'est bien regrettable car la région traversée est réputée comme une des plus belles de l'archipel. L'île de Shikoku est très montagneuse dans son centre, c'est d'ailleurs là que se déroule le plus fameux pèlerinage du Japon, celui des 88 temples, l'équivalent de notre chemin de Saint-Jacques de Compostelle.


Je me réveille donc un peu tard, mais je profite du paysage qui défile, avant que revienne la longue suite de rizières.


Des gorges creusées dans des forêts de cèdres se succèdent. Ce doit être une magnifique région à visiter, mais il faut une auto. Le train coupe droit dans l'île !










La gare de Kochi est décorée d'un personnage très aimé des enfants, Ampanman.

Installation à Kochi



A l'office de tourisme, une jeune fille efficace fait un maximum pour moi, me donne foule de plans et de prospectus sur le yosakoi et Ino. L'office en question est installé dans un ancien studio de cinéma où on a tourné une série historique sur un daimyo de Kochi ; on peut visiter une partie des décors.







Voilà, c'est lui !


J'ai une bonne marche avant d'atteindre mon hôtel, et bien sûr quand le soleil est à son zénith. Je n'ai pas fait le difficile, j'ai pris ce que j'ai trouvé, c'est à dire un hôtel éloigné et à un prix bien supérieur à mon habitude. Mais l'an dernier, je n'avais rien obtenu, même des dizaines de kilomètres à la ronde. En période de yosakoi, tout est complet. Cette année, j'ai réservé dès que j'ai pu, en octobre, mais c'était déjà difficile.

Sans surprise, les hébergements profitent du festival pour majorer largement leurs tarifs.










Je repère le logo sur la façade ; c'est mon hôtel. Nikko ne désigne pas la belle ville au Nord de Tokyo mais une chaîne ; j'avais dormi dans une de leurs adresses, à Nara.



L'hôtel organise aussi des mariages. Le bridal, c'est un super business au Japon !






J'ai fait le tour du locataire. Certes, c'est assez chic, mais 113 € tout de même en période de yosakoi.


Déjeuner à Kochi



Il ne me reste plus qu'à chercher un restaurant avant de reprendre le train !




Gagné ! Je vais pouvoir découvrir les spécialités locales.


Un plateau à 1700 yens, avec deux plats que je voulais goûter.


Le tataki de bonite, un poisson proche du thon à peine snacké, comme de la viande saignante. Un vrai délice ! La chair est très douce et exceptionnellement savoureuse. La cuisson est impeccable. Je crois que je n'aurais pas osé ; chez nous, le poisson est traditionnellement plutôt cuit. J'ai goûté plusieurs fois chez nous le saumon mi-cuit, mais il l'est davantage que cela. J'ai quelques souvenirs de tataki à Aix et à Marseille, cependant leur goût était modifié par l'accompagnement.

Le passage à la cuisson courte change aussi la donne par rapport aux sushis et sashimis, mais je pense que la grande qualité de ce poisson y est pour beaucoup.


Le gâteau de poisson est un peu fade. Ce serait meilleur avec plus d'assaisonnement. La petite chose ovoïde, c'est un légume inconnu. C'est beaucoup plus appétissant que bon, en fait.


Ca aussi, légume inconnu ! Craquant et assez insipide.


J'ai pris la photo de la plaque avec le camion de pompier, mais je pense que la vraie, c'est celle-ci, avec les baleines. Vu l'activité des baleiniers japonais, ça ne manque pas de sel ! Normal, pour un habitant marin.

A moins qu'il s'agisse d'un tableau de chasse.


Ino



Train numéro deux, avec deux voitures seulement. Vide quand je suis entré, bourré à craquer, avec des gens debout, au moment de partir !




Ino est un minuscule bourg dans la région de Kochi, au bord d'une rivière limpide.


Je vois des olives, cette fois ! Mais ce n'est pas leur huile qui est la spécialité locale.



Cette boutique séculaire était une des nombreuses de la ville à vendre du papier en gros. Aujourd'hui, son domaine est devenu le papier mâché.





Sur les berges du canal, les lys s'épanouissent somptueusement.


Bien que de taille réduite, Ino a sa plaque d'égout ! Un ancien atelier de papier, devenu le musée que je vais visiter, y est dessiné.



Toujours beaucoup de soin dans ces jardins en bord de rue...


Pour la visite du musée, c'est par ici !


Au retour, un autre type de voiture m'attend. Les kimonos sont de sortie ! Les jeunes filles les ont revêtus pour le festival de yosakoi, bien sûr.



En fait, je vais en voir toute la soirée, sans doute plus que je n'en ai jamais eu l'occasion !


Anpanman, de nouveau. Serait-ce un enfant du pays ?


Après une longue attente (mais heureusement que je suis arrivé en avance !), je peux assister à l'ouverture du festival. Pour avoir des détails et visionner quelques vidéos, je vous invite à consulter cet article.




Les gens envahissent toutes les rues, le moindre shotengai. La ville est soudain remplie. Il paraît qu'elle triple sa population durant le matsuri.


Tous les restaurants sont ouverts, et des baraques à ravitaillement se sont installées partout. Comme je n'ai pas beaucoup de temps, je choisis cette solution.


Je me dépêche, je ne veux pas rater le feu d'artifice, qui est très célèbre dans tout le Japon. Et effectivement, je n'ai jamais rien vu de semblable.


Les vidéos mettant un temps interminable à se charger (quatre heures en tout), il m'a fallu faire patienter pour publier l'article sur le spectacle pyrotechnique, mais il est là !

1 commentaire:

  1. You ought to be a part of a contest for one of the best sites on the internet.

    I'm going to highly recommend this blog!

    RépondreSupprimer

Un grand merci de prendre le temps de laisser un commentaire. Je promets de le lire aussi vite que possible.
N'hésitez pas à signer votre message, ce sera encore mieux : je n'ai AUCUN moyen de connaître votre nom, votre e-mail, ou votre blog.
Si vous préférez que vos coordonnées n'apparaissent pas, mais que je vous réponde en privé, utilisez le formulaire de contact, accessible sur la version web du blog.