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mercredi 15 août 2018

Japon : grandes figures au musée de Kagoshima, volcan de Sakurajima


Programme varié pour la journée, mais pas trop chargé.

Je peux paresser un peu plus au lit et m'extraire de l'hôtel à 9:30.


Marcher dans les rues de Kagoshima est l'occasion d'avoir un aperçu sur cette ville. Les quartiers traversés l'avant-veille ne m'avaient guère convaincu.

Je ne le suis pas davantage aujourd'hui ; plusieurs de ces grandes villes japonaises ne m'enchantent guère, avec leurs lignes discontinues qui donnent souvent l'impression d'une urbanisation menée au hasard.


Même le canal, pourtant souvent l'occasion de points de vue charmants, ne réussit pas à me séduire. En outre, aujourd'hui, le ciel couvert n'améliore pas la situation.


A quelques mètres du musée que je vais visiter, on a reconstitué une maison de samouraï ; c'est la version basique avec deux pièces, une pour la cuisine l'autre pour tout le reste.




Le musée de la Restauration de Meiji


Je remets mes 300 ¥ à une adorable employée, qui me prête une tablette assurant l'audio-guidage en anglais et me conseille de descendre tout de suite à l'auditorium, la séance va commencer.


La séance s'avère un spectacle retraçant les heures décisives de Kagoshima et finalement du Japon. Mais, au lieu d'acteurs, ce sont des robots qui tiennent les rôles principaux et, à grand renfort d'éclairages, de projections, de bruitages et de nombreux effets spéciaux, on assiste à une reconstitution très compréhensible et plutôt réussie. C'est une excellente entrée en matière avant la visite.



Ma découverte du Sengan-en m'a permis de m'informer sur le clan Shimadzu et son rôle de premier plan dans la modernisation du Japon. Ce musée constitue un excellent complément.


Il s'agit d'un musée moderne, qui montre un changement de perspective par rapport à ses prédécesseurs. Peu de collections proprement dites, mais beaucoup d'interaction avec des panneaux lumineux, des écrans, souvent même un aspect ludique. On voit qu'il faut conquérir un public plus familier avec les jeux vidéo qu'avec le savoir livresque. En tout cas, c'est réussi, de jeunes gens, apparemment hors de toute sortie scolaire, se trouvent là lors de mon passage.


Je n'ai pas bien saisi le principe de ce jeu où il fallait sauter d'une image projetée à une autre. Mais pas n'importe laquelle, évidemment.


Cette salle est consacrée à la formation des jeunes gens, samouraïs en devenir ou nobles. C'était une éducation par les pairs, les élèves d'un niveau supérieur assurant l'instruction des plus jeunes. J'ai toujours été intéressé par les différentes formes d'éducation, et les variantes du tutorat présentent bien des avantages. Mais je suis surpris par la totale absence de professeur pour encadrer tout ce dispositif, au moins pour vérifier la validité de la transmission. D'autant qu'à ma connaissance, le mot japonais pour professeur, sensei, ne date pas d'hier.


Repas équilibré, la diététique avant la lettre.


Formation aux arts martiaux, au combat. Le sabre est une spécialité locale, on pratique encore aujourd'hui le combat au sabre de bois. On y crie beaucoup !



Et évidemment, une importante formation intellectuelle et artistique (poésie, calligraphie outre les sciences et les mathématiques).


Le clan Shimadzu a été mis à l'honneur dans un drama, une série historique.


Les visages transmis par les peintures sont un peu différents…


Le Shohei Maru fut le premier vaisseau de style occidental de tout le Japon. Cette réalisation de 1854 était une grande fierté de la région de Satsuma. Mais je découvre avec stupeur deux autres éléments de son histoire.


Il arbora évidemment le symbole des Shimadzu, le cercle croisé, mais il fallait bien donner au bateau un drapeau unique. On choisit ce cercle rouge, à la fois une image solaire et une simplification de l'insigne du clan. Le drapeau fut proposé et retenu pour devenir celui du Japon.


On demanda à un compositeur de musique militaire anglais, un certain John William Fenton, d'arranger une mélodie populaire de Satsuma Biwa pour fêter le départ du vaisseau. Cette fanfare, Kimigayo, devint... l'hymne national !


Un jeu de l'oie pour instruire les plus jeunes visiteurs. Ceux que j'ai croisés semblaient davantage captivés par les boutons sur lesquels il fallait appuyer.



Cette section retrace la vie mouvementée de la princesse Atsuhime, issue des Shimadzu et mariée à Tokugawa Iesada qui mourut deux ans après. Bien que tout Satsuma était engagé dans une rébellion contre le shogunat, elle resta fidèle aux Tokugawa.


Shimadzu Nakarieka modernisa la région, implanta l' industrie selon les méthodes occidentales. Une des figures majeures.


Saigo Ito, une femme de tête qui éleva, outre ses trois garçons, les deux autres enfants de son époux. Ce dernier, Saigo Takamori, est le grand nom de la série.


Toutes les grandes figures dont je vais découvrir l'existence sont nées dans les mêmes pâtés de maison, au bord de la rivière.

Saigo Takamori


Un grand homme à plus d'un titre. Il mesurait 1,78 m quand la moyenne de la population était de 1,56 m !


Il joua un rôle très actif de la fin du Shogunat, cette période féodale, jusqu'à la Restauration de Meiji.


 Un petit rappel, car je ne suis pas certain que l'histoire du Japon soit familière à tous. Lorsque le commodore Matthew Perry était entré en 1853 à Yokohama en demandant l'ouverture au commerce international, le Japon, encore médiéval, n'avait pas la capacité de résister et dut se plier à toutes ses exigences, en perdant aussi le contrôle de ses droits de douane.


Ce fut la fin du Shogunat des Tokugawa, clan au pouvoir depuis des générations.

On peut aussi se déguiser en capitaine. Je ne le garde que
le temps de la photo, ce manteau est en laine épaisse !

Mais cette acceptation fut ressentie comme une faiblesse de la part des Shimadzu qui, eux, géraient très bien leurs relations commerciales avec les étrangers. Les samouraïs, dont l'existence même était menacée, s'allièrent facilement. Le but était de chasser les étrangers (Perry et tous ceux qui avaient suivi) et de restaurer le rôle de l'empereur, d'où le nom du mouvement. Leur coup d'état, en 1868, poussa de force sur le trône le jeune Mitsuhito, surnommé Meiji.


Le dernier shogun fut expulsé à Shizuoka et la grande ville d'Edo fut rebaptisée To-kyo (= la capitale de l'Est), pour accueillir le gouvernement. Les troupes militaires furent fournies par les samouraïs de Satsuma, en même temps que leur principe (proche de la chevalerie) disparaissait, remplacé par une conscription à l'européenne.


Ce n'était pas du tout ce qu'avait prévu Saigo Takamori, force vive de la Restauration depuis la première heure, mais fervent porte-drapeau des samouraïs. Il prit la tête d'un mouvement de révolte, la Rébellion de Satsuma, avec quarante mille paysans et anciens samouraïs, qui perdit la bataille. Saigo commit le seppuku (coup de katana dans le ventre, nommé à tort hara-kiri).

Cette révolution devint célèbre et l'empereur lui rendit ses honneurs à titre posthume. Aujourd'hui il reste un des grands hommes de Kagoshima, l'authentique dernier samouraï.

La modernisation du Japon



Sous l'impulsion des Shimadzu donc, la région de Satsuma se modernisa au point de faire un grand nombre de "premières" dans l'archipel. La première photographie, par exemple.


Le premier télégraphe en morse.


Le premier canon fondu à l'occidentale.


Voici la maquette du haut fourneau dont j'ai vu les vestiges au Sengan-en.


Développement d'un artisanat lucratif pour financer la modernisation. Le verre taillé donc, qui atteint aujourd'hui des prix démentiels dans les boutiques locales.


Les Shimadzu introduisirent, outre les techniques, le goût occidental.


Quelques maquettes animées terminent la visite en recréant les grandes heures de cette Restauration de Meiji.


Le quartier des grands hommes



La zone où sont nés les acteurs de cette Restauration est toute proche. Une série de panneaux complète l'exposition. Saigo Takamori, c'est lui.


Okubo Takamori était ambitieux et activiste, un proche de Saigo jusqu'à la Rébellion qui les sépara.



Shimadzu Nakarieka et ses projets industriels.


La guerre entre l'Angleterre et Satsuma, déclenchée par une intervention britannique lors d'une procession.


Les dix-huit jeunes gens envoyés faire leurs études en Angleterre pour acquérir des techniques nouvelles.


L'Exposition Universelle de Paris, où Satsuma se présenta séparément pour laisser croire à une nation indépendante.


Takamori, Toshimichi et Okubo.


La Rébellion de Satsuma.


L'attaque surprise par les Japonais de la flotte de Lushun, provoquant la guerre avec la Russie.

Ouf ! Après ces grandes pages d'histoire, deux objectifs :
Me rapprocher du port.
Trouver un endroit pour déjeuner.


Le premier est plus facile que le second.


Je tombe sur de très nombreuses laveries. DyDo, c'est une chaîne de distributeurs de boissons, très répandue à Kyushu.


Je longe des avenues immenses sans passage piétonnier.


Je passe même devant des marchands de temples.


Je vois enfin la tour locale. Toujours rouge et blanche, petite cousine de celle de Tokyo.


J'atteins le bord de mer sans avoir rien trouvé.


Les cendres volcaniques se répandent toujours.


Ah ! Voilà un centre avec des enseignes de restaurant ! Le franponais frappe fort par ici.


C'est le premier aménagement de bord de mer qui ressemble à ce que je connais ailleurs. Planches, boutiques,  animation. Et même un jongleur en plein spectacle.




Ce jeune homme porte des brassards noirs pour protéger ses bras du bronzage. En général, ce sont les femmes qui utilisent cela.

Déjeuner chez Aburi Banya



Je tombe bien. Voilà un restaurant spécialiste du yakiniku, le barbecue japonais, et qui propose du Wagyu local (connu chez nous, à tort, comme bœuf de Kobe).


Salade verte généreusement resservie, soupe au sésame, riz (c'est plus chiche, mais il a beaucoup augmenté cette année et les portions s'en ressentent). Et des tranches de ce bœuf très persillé, mariné.


Il est très goûteux, mais je crois que c'est encore celui de Hida qui garde ma préférence !


2280 ¥, 18 € et quelques. Pas très cher pour une viande semblable...

Cet objectif important atteint, je peux me rendre au terminal des ferries. Car maintenant, je compte me rendre sur l'île volcanique.



Un dauphin joue près du port en allant chercher le ballon.


Evidemment, dès que je veux filmer, il passe la moitié du temps sous l'eau !

Ferry pour Sakurajima 



Le terminal est juste à côté. Pas d'attente, la rotation est très rapide : un bateau toutes les vingt minutes ! 160 ¥ l'aller, sans doute une des traversées les moins chères du monde. 1,20 € !!!



Grand style à l'intérieur.



Kagoshima s'éloigne rapidement.



Et, à l'avant du ferry, le volcan est déjà à portée.




Je ne suis pas très familier des ferries mais je ne suis pas certain que tous aient le même système de double débarcadère pour évacuer simultanément les deux ponts. Avec ce principe, l'évacuation est très rapide.

Au pied du volcan



Ici, le ciel est encore plus couvert. D'ailleurs l'orage se déchaînera plus tard. Un peu de promenade avant les grandes eaux.


Je demeure surpris de voir ces volcans actifs habités, du moins au pied, avec une vraie vie. Ici quatre mille personnes demeurent sur l'île  essentiellement dans la zone littorale. Il y a de la place, 36 km de circonférence.


Je pense tout de même que ce sont les mieux placés pour bénéficier des gaz toxiques.

Bain de pieds



C'est peut-être mon dernier du voyage, j'en profite. Cet ashiyu (bain de pied public) est le plus long au monde !


L'eau ne sent pas le soufre et elle n'est pas brûlante, mais un peu trouble et extrêmement adoucissante.


Selfie n°2 !


Le centre d'informations 



Entièrement bâti en lave, ce centre offre quantité d'informations. Je sors un peu plus éclairé !


J'ai droit à une projection, rien que pour moi, où on peut constater la violence d'une des éruptions de 2013.


Le torii a presque entièrement été recouvert par la coulée de lave.



Deux cratères pour celui-ci, comme au Vésuve, mais séparés l'un de l'autre. Le volcan s'est formé après l'éruption violente d'un volcan sous-marin, dont la baie de Kagoshima (nommée baie de Kanko) est la caldeira.


Le sol volcanique très riche favorise toujours les cultures. Ce n'est pas pour rien que le caféier, arbuste exigeant, est exploité dans ces zones-là. Ici, on produit la plus petite mandarine du monde, le komikan, aussi appelée mandarine-cerise.


Les salles d'exposition montrent les coulées des différentes éruptions.



81 éruptions en 2017, et au mois d'août 2018, nous en sommes déjà au double ! Waouh !


J'apprends que l'appellation volcans actifs est donnée à ceux qui sont entrés en éruption durant les dix mille dernières années.


Également que la principale émission de gaz de celui-ci est la vapeur d'eau (je m'en doutais un peu), ce qui occasionne des précipitations (tout juste !), mais suivie par le CO2 et le SO2. C'est moins drôle ! Mais je pense qu'il en va de même pour tous ses confrères.



Indication de la reprise végétale sur une coulée de lave. Les mousses apparaissent au bout de trois ans, les arbres après trente.

Je sors. La météo vérifie les informations, il pleut. Doucement, d'abord. Mais tant pis. C'est ma seule occasion de me promener sur cette île volcanique.

Promenade




Au bord de la route, un refuge au cas où. Très modeste. Il vaut mieux que personne n'ait besoin de s'en servir !


Sol volcanique avec tous les composants. Pierre ponce, claire, matériau plus dense et plus sombre, et une grande quantité de cendres.


Un neko (chat) en profite !



Et, au milieu de la végétation  d'énormes blocs de lave.



Pour les amateurs de pareidolie, il y a de quoi faire !






Je descends jusqu'au bord de mer.


Si on cherche du bois flotté, c'est le bon endroit.



En parlant de flotte, le ciel s'assombrit dangereusement.



Bientôt se déchaîne une tempête, pluie serrée et vent déchaîné, qui me trempe sur l'instant.


Je me précipite pour me rapprocher du port. Ouf, un conbini ! J'allais prendre un café quand mes yeux tombent (quel hasard !) sur la vitrine des glaces. Häagen-Dazs, certes, mais un parfum inconnu. C'est l'amanatsu, aussi nommé natsumikan. Jamais goûté.

Un délice ! Pas très sucré, hyper parfumé, un régal de sorbet.

J'hésite à attendre encore mais la pluie ne diminue pas, au contraire. Tant pis, je termine le trajet en rangeant le parapluie, que le vent s'ingénie à retourner.


Je vais pouvoir sécher !


Sacrebleu ! Avec cette pluie, impossible de faire une photo correcte depuis l'intérieur.


Tant pis, je ressors. Ce que je trouve extraordinaire, c'est qu'à chaque prise de vue (et je ne m'en suis pas privé  en trois jours), le panache de fumée varie et donne une allure différente.


Les terrains de sport sont souvent couverts pour protéger les joueurs du soleil. 

Retour à Kagoshima. Il pleut sans arrêt. Tant pis, je rentre par le train.

Dîner 



Drôle d'expérience. Il me restait une spécialité à tester, le poulet noir, et je ne l'avais pas encore repéré sur les cartes. Cet izakaya (bistrot où on mange, et généralement où on boit en quantité) en propose, j'y entre. Je vois sur le menu le chikkin setto, le set de poulet, je le commande.

Le bar-resto faisant dans la cuisson sur lave, je m'attends à reproduire l'affaire de midi, mais en version volatile.


Que nenni. Le set de poulet, c'est ce que je ne mange pas dans cette volaille : foie, gésiers, cœur, cartilage, bout de cou, morceau de peau. D'accord, c'est mariné, mais quand même !


De plus, la peau est épaisse, grasse, dure. Pas du tout agréable.


Je vois mes voisins avaler le cartilage en croquant bruyamment. Le cartilage !!!!!

Je me lance.

Ah non, ça ce n'est vraiment pas possible. Je regarde de nouveau les convives, qui actionnent leurs mâchoires avec un plaisir visible. Mais comment font-ils ? Ils ne laissent rien. Rien !!!!

Aucun morceau de cet assortiment ne m'a convenu, et ça ne nourrit pas son homme. Je cherche dans le dictionnaire "blanc de poulet". Youpi ! On m'a compris ! Cette fois, on va m'apporter un filet, que je puisse le faire griller.


Pas davantage ! On m'apporte du karaage, des beignets de poulet. Très bons, certes. Mais vraiment pas ce que j'espérais…

Bref, un repas surprise. De temps en temps, ça arrive, dans les voyages !

2073 ¥, presque le même prix qu'à midi. Ça me paraît un peu exagéré. Heureusement, je n'ai pas commandé de boisson (890 ¥ la bière) !

Ce soir, outre le blog, lessive. 

16 commentaires:

  1. It is very interesting to learn about the history of Japan! And the origin of the flag.
    You are a food adventurer.
    Congrats.
    Annie

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    1. Thank you Annie! I wasn't sure that this post was reaaly interesting for readers. I hesitated before writing détails about japanese history.
      Your review is warm to me!

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  2. Très instructif article. On apprend beaucoup sur l'histoire du Japon (et le drapeau !) autant que sur le volcanisme. Très belles pbotos de la plage avec les rochers.
    Bises
    Michèle

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    1. Merci Michèle ! C'est toujours délicat de ne pas saouler le lecteur quand on a beaucoup d'informations qu'on veut apporter. Ton commentaire me rassure!
      Bisous

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  3. Un article très clair où vous expliquez une page d'histoire compliquée.
    Vous lire est devenu ma drogue quotidienne. J'attends avec impatience l'article du jour (il paraît toujours à la même heure). Ca crée une sacrée dépendance ! Je surveille je me dis "ça y est, ça va sortir" et quand il y a rien je vérifie toutes les 5 mn. Bravo pour cet enormetravail
    Lucas

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    1. Votre fidélité me touche, Lucas. Merci de votre sincère témoignage ! Je fais de mon mieux pour rendre ce blog intéressant.
      A bientôt j'espère !

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  4. Contente d’avoir un excellent guide pour cette évocation des différentes périodes de l’évolution du Japon et du choix du drapeau. Très instructif.
    Vivre au pied d’un tel volcan paraît impossible, et pourtant…
    Parfois les repas sont surprenants, et la, tout particulièrement : une véritable expérience de la gastronomie japonaise.
    Histoire, paysages, gastronomie, c’est un récit passionnant.
    Grosses bises. Mam.

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    1. Je rougis devant tous ces compliments ... Les voyages ici m'ont rendu l'histoire du Japon un peu plus familière mais c'est vrai que globalement on sait peu. Shogun et Le dernier samouraï sont les principales sources d'information pour la majorité. Je n'ai pas adoré la ville de Kagoshima mais c'est un endroit fort intéressant pour comprendre un peu plus de tout cela.
      Gros bisous

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  5. 優れた出版。ありがとうございます。アリ。

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  6. Un programme de visite aussi varié que vos repas ! Très intéressant à lire.
    Anne

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  7. Pretty nice post! Amazing pics, great adventures and the (strange) taste of Japan!!
    Cordelia

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    1. Cordelia! What a beautiful name I love King Lear!
      Thanks for your kind words about that post.

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  8. Très intéressant. Photos incroyables.
    Mickael

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    1. Merci beaucoup Mickael pour ce commentaire enthousiaste !

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