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mardi 23 août 2016

Japon : Osaka-jo et Dotonburi

For those who do not read french : do not forget you have a "translation" button on the right side, I guess it works for every language.


Merci !

D'abord un grand bonjour à tous et merci pour votre fidélité. J'ai dépassé les 500 lecteurs hebdomadaires la semaine dernière ; tous les jours des lecteurs américains et japonais se connectent, en plus des fidèles Français que je connais ou non, merci à tous.

Écrire le blog chaque soir avec un téléphone prend beaucoup de temps (insertion de photo une par une, rappel des boutons qui disparaissent, etc ; il faut le voir pour le croire !) et j'ai du mal à répondre à tous ceux qui me posent des questions par mail privé. Donc ne m'en veuillez pas si je ne réponds pas tout de suite. J'essaierai de le faire une fois rentré en France.
Et voilà pour Mike qui s'est plaint de ne pas avoir de photo de la chambre et de l'hôtel:



Ce matin, à peine ai-je extirpé un pied de l'hôtel que la fournaise d'Osaka tombe sur moi comme une masse. Je rentrerais bien illico mais ne suis quand même pas venu ici pour me cloîtrer à l'hôtel !
Je tente une expédition jusqu'à la poste qui échoue complètement, j'ai pris la mauvaise rue ! Tant pis, je poursuis mon but : le château d'Osaka. Le trajet entre immeubles et voies superposées sent la mégapole à plein nez.


Le Osaka-jo

Le Osaka-jo, le château donc, a été construit en pleine période de luttes féodales, au XVIe siècle. Le début de l'histoire tourne autour de Toyetomi Hideyoshi. Fils de paysans pauvres, il s'engage dans l'armée où il gagne du galon et sa tactique pour s'emparer du fief ennemi, grâce à la construction d'une berge sur la rivière, lui vaut un triomphe. Il finira général. C'est lui donc à l'origine du château, conçu sur un plan qui a fait ses preuves au Japon : une douve qui encercle la place forte, puissamment gardée, puis une seconde qui protège le donjon, garni de fenêtres étroites de tous côtés pour assurer une vue lointaine sur la région.







J'acquiers le billet combiné à 1200 yens qui permet de visiter le château ET l'enceinte fortifiée. Honnêtement j'aurais pu me dispenser de la seconde partie. Les fortifications, notamment le portail d'entrée, ont certes l'intérêt d'être d'origine, mais à ma cinquième visite de château japonais, je n'y ai rien appris.








La partie la plus originale m'a semblé la poudrière. Cette salle à haut risque était protégée d'épais murs en granit et fermée par des portes doubles.



Comme celui d'Hiroshima, le château qu'on visite n'est qu'une copie moderne en béton. Les salles n'ont rien de commun avec ceux de Matsumoto ou d'Himeji. L'intérieur est donc un musée, avec ici beaucoup d'animations et de projections, qui d'ailleurs séduisent la foule, aujourd'hui fort dense. Avantage majeur  c'est climatisé.
On nous fait tout d'abord atteindre le sommet pour profiter de la vue avant de descendre dans les différentes salles.
On ne distingue pas la mer mais on voit très bien les tours des grandes entreprises d'Osaka : Kyocera (ancien coutelier), Panasonic, etc.









L'exposition insiste sur le passé militaire de la forteresse, et une maquette très détaillée illustre l'homérique "bataille de l'été", qui opposa les deux grands clans de la région.








On découvre à travers ses grandes figures et des peintures sur différents supports la construction de la bâtisse.





De précieuses laques illustrent la splendeur de la vie de cour.


Un paravent montre des personnages à l'allure bien peu japonaise. Il s'agit de Portugais, qui vinrent commercer et en profitèrent en pour essaimer des missionnaires. Leurs tentatives ne rencontrèrent pas toujours le succès escompté.


Après avoir passé le tigre chinois, réplique de celui qui orne la façade, on pénètre dans une salle consacrée aux films tournés ici. Si un de mes lecteurs reconnaît, qu'il me fasse signe. Moi, je n'en ai vu aucun.




Nombreux sont ceux qui mangent sur la place du château des barquettes de nouilles à 900 yens. Ça ne me paraît pas du tout une bonne affaire, je sors et passe par les petites rues : il y a de l'ombre !
Un panneau de restaurant apparemment branché attire mon attention. J'entre...
Sorali est installé dans une ancienne maison de commerce et a été agréablement aménagé. Le cadre me rappelle beaucoup les restaurants de Lower Manhattan, à New York. Mais pas les prix... Je mange un plateau entier (avec de délicieuses moules en tempura) pour 780 yens, à peine plus de 7 euros !






Vers Dotonburi

J'ai rendez-vous dans Dotonburi, un des quartiers emblématiques d'Osaka, à 16.00, et ce n'est pas tout à côté. Mon périple me permet d'observer la variété des aspects de cette ville : églises, canaux masqués sous la route suspendue,  petites rues avec pâtisseries sympathiques à la vitrine pleine de plantes, boutique qui vend... de la mousse, avenues chic aux grandes marques et aux magasins de quinze étages...











J'arrive enfin à trouver une poste ouverte. Les bureaux de poste, ça a été une suite d'anecdotes tout au long du voyage. Il me faut quand même tourner un moment dans le quartier avant de saisir qu'elle est dissimulée à l'étage d'un immeuble !
L'esprit tranquille, je pars retrouver Gwyllim. Ce Gallois vit à Francfort où il s'occupe de la littérature anglo-saxonne dans une grande maison d'édition, et ça a été un plaisir de partager quelques moments avec lui.

Dotonburi

Nous voici donc à Dotonburi, quartier avant tout célèbre son canal aux lanternes.




Le quartier m'est surtout apparu comme le croisement entre Times Square à New York (publicités lumineuses, bruit, foule), Camden Town à Londres (enseignes spectaculaires, bruit, foule), et, pour une certaine partie, Pigalle à Paris (rabatteurs, sex & co, bruit, foule). Ce n'est clairement pas mon quartier préféré.


L'enseigne Glico, qui produit les biscuits effilés connus en France sous le nom de Mikado, serait le spot le plus photographié au Japon. Je n'en reviens pas.





Ici, le takoyaki est élevé au rang de spécialité locale. Est-il meilleur que celui que j'ai goûté à Nara ?






Devinez quoi ? Il y a même - c'est du jamais vu à Osaka - plein de shotengai, des galeries couvertes ! Heureusement, il suffit d'emprunter une petite rue pavée pour goûter à un peu de calme et assister même aux prières d'un temple.







Nous nous extrayons difficilement de ce quartier bondé. Restaurant français, un petit bout d'un shotengai, une galerie marchande qui s'étend à perte de vue, une autre galerie couverte, et même un love hotel jalonnent l'itinéraire.




Pour des relations légitimes ou non, les love hotels proposent des chambres suggestives dont le prix varie selon la durée de l'utilisation.
Gwyllim a quelques courses à faire dans Amerika-mura, ce quartier "jeune" de la ville. Nous tombons sur d'ahurissants centres commerciaux qui vendent de tout et renferment des salles de pachinko !



Nous nous entendons pour trouver à manger du bœuf de Kobé, si renommé en Europe (et si onéreux). Je suis passé à Kobé en train, mais sans m'y arrêter, et j'aimerais bien ne pas quitter le Kansai dans l'avoir goûté. Nous entrons dans un restaurant à comptoir qui propose des pavés à 2500 yens. Nous avons droit aussi à une salade, à une  assiette de riz et, pour bien accompagner le riz, des pâtes à la mortadelle !!!
Alors ? D'abord j'aurais préféré ne pas avoir de sauce ; la viande est excellente et extrêmement moelleuse, c'est indéniable. Mais, franchement, j'ai largement préféré le bœuf de Hida ! Comme boisson, j'expérimente le High Ball, qui s'avère le classique whisky-eau pétillante-glaçons, avec une touche de citron. Agréable et rafraîchissant.





2 commentaires:

  1. Je ne suis pas d'accord avec vous. J'ai voyagé l'an dernier à Osaka et j'ai beaucoup aimé Dotonburi, enfin un quartier animé où il y avait de la foule, du bruit et où ça bougeait ! A quoi ça sert les vacances si c'est pour jamais faire la fête ?

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  2. Apparemment nous ne recherchons pas les mêmes choses en vacances. Je préfère visiter, découvrir, rencontrer.
    A chacun ses attentes !
    Cordialement

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