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lundi 22 août 2016

Japon : Retour à Osaka



Je suis présent à l'ouverture du musée national de Nara, riche en pièces exceptionnelles. Naturellement la courte mais fructueuse période dite de Nara est bien représentée. Hélas, no photo !


Je rentre à l'hôtel récupérer mon sac, et  me trouve directement dans la gare.
Sur le quai du train pour Osaka, on me tape sur l'épaule : c'est Gwyllim, un Gallois qui était dans le même hôtel que moi à Kanazawa, et que j'ai déjà retrouvé par hasard à Kyoto. A croire que le monde des voyageurs est minuscule...

Nous faisons donc le trajet ensemble et convenons de nous retrouver pour dîner (à 18.00, à l'heure japonaise) chez Yukari, une adresse du Lonely.

Balade dans Osaka

Lui part à son hôtel, je préfère poser mon sac dans un coin locker de la gare. Je la traverse pour atteindre la partie nord. Daimaru est un des nombreux grands magasins situés directement dans la gare, et sur ses quinze étages il y a de très nombreux restaurants. Pierre-Eric, un des Français de Koyasan, m'a dit qu'il y avait mangé un excellent sukiyaki. Je trouve sans peine l'endroit et effectivement le sukiyaki à 1750 yens a beaucoup de goût, sauf les boules blanchâtres sur la nature desquelles je ne me prononcerai pas.


Je descends par le grand magasin, dont plusieurs espaces sont consacrés aux réalisations des studios Ghibli.


Il semble qu'à Osaka existe un monde parallèle, la ville souterraine. C'est par de multiples paysages que je me retrouve dans une superbe galerie marchande.


Je ressors à l'air libre et retrouve la fournaise d'Osaka qui frôle les quarante degrés. Umeda, le quartier de la gare, est une série de gratte-ciel. L'un d'eux se complète même d'une grande roue.













Le Musée de la vie ancienne

Je réussis à me perdre un peu mais finalement tombe sur le Musée de la vie ancienne, très mal indiqué, et assez difficile à repérer car il occupe les trois derniers étages d'un immeuble.
Dans la première partie, un quartier d'Osaka à l'époque d'Edo a été reconstitué. Du dernier étage on a vue sur les toits.






L'ensemble est présenté à l'anglaise, avec bruitages réalistes et même une alternance jour/nuit qui permet d'assister à un feu d'artifice !



Les deux rues reconstituées renferment établissements de bains et commerces divers, dont on peut aussi visiter la partie réservée à l'habitation.














En outre, le quartier est supposé fêter l'arrivée d'un bateau impérial.
En cette occasion, les commerçants font de curieuses statues avec les produits vendus ; le coq avec les pinceaux et le lion chinois avec le nécessaire de la jeune épouse sont particulièrement réussis !








L'étage inférieur expose des maquettes (les Japonais semblent en raffoler). La fameuse fête y est présentée.




D'autres illustrent l'évolution de l'habitat d'Osaka, en passant par la Grande Exposition tout illuminée.















On découvre enfin des camps regroupant des bus mis au rebut, aménagés comme habitation pour les milliers de sans-abri après la guerre, dans un Japon dévasté.





Bref, un musée agréable et divertissant. Gros succès auprès des enfants et des Japonais qui s'y promènent en kimono (on peut les louer, mais il faut s'y prendre drôlement à l'avance !) en multipliant les selfies.

Je n'ai que trois mètres à faire pour me retrouver dans une de ces rituelles galeries couvertes, un shotengai. A ceci près qu'avec ses trois kilomètres, c'est une des plus longues du monde !

Juste à droite du Musée de la vie ancienne... 

Entre la maquette et la maison de poupée 

Les takoyaki cuisent sur les plaques. 

Et vive  le pachinko

A droite, une boutique d'articles dérivés des mangas. 

La tradition a aussi ses échoppes. 


Un temple non identifié 

J'en sors pour aller visiter Onatsu-Tenjin, un temple vieux de treize siècles qui fut le cadre d'une histoire d'amour malheureuse.  Vérification faite en saisissant le blog, ce n'est pas lui  du tout que j'ai visité. Je ne parviens  pas  à le retrouver sur le plan. Aucune idée donc de ce temple (ça, j'en suis certain, on y entre par une porte et non par un torii) ; je ne lui ai trouvé guère de charme particulier. Le plus remarquable était sa zone distributeurs de boissons bien fournie !



Habituel rideau des mauvais présages tirés,  qu'il faut neutraliser en les nouant sur ce cadre. 

Et abondance de vœux sur plaquettes de bois. 




Pas de problème, les distributeurs automatiques sont là, même dans un temple. 

Périple difficile pour retrouver Gwyllim. L'okonomiyaki de la maison Yukari, poulpes, crevettes et bacon, est sensationnel.


Petite salade chou-laitue, huile de sésame, un régal !

Excellent okonomiyaki de Yukari. 


Je retourne à la gare récupérer les bagages et prendre le métro, épisode compliqué par ma carte Pasmo qui ne veut plus rien savoir, mais que l'assistant aux voyageurs me remet à neuf.
Quand je reviens à l'hôtel, je tombe sur Tristan et Mélanie, deux expatriés qui ont ce bar pour repaire (ou repère, ça semble être le cas de la communauté française d'Osaka). Je passe une grande partie de la soirée avec eux. Voilà pourquoi, à 1:15 du matin, je tape toujours le blog ! Au lit !

2 commentaires:

  1. Passionnante visite.
    Votre magnifique blog nous permet de voyager au Japon en attendant de pouvoir y retourner.
    Myriam et Franck

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    Réponses
    1. Hélas, je ne sais pas plus que vous quand je pourrai reprogrammer un voyage au Japon, hélas.
      Merci pour ce commentaire chaleureux, Myriam et Franck !

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