Voyage de Marseille à Bratislava et visite de la belle église bleue, Sainte Elisabeth.
Péripéties de départ
Début de vacances mouvementé ; un sanglier a eu la malencontreuse idée de foncer sur mon auto ; l'assurance m'a rapatrié dans mes foyers. Je comptais partir vers 4:30 pour l'aéroport, hors de question de demander à un ami de se lever au milieu de la nuit pour m'y conduire. J'ai réservé un taxi et... celui-ci a également été heurté par un sanglier !
Heureusement il a demandé à un collègue de le remplacer et celui-ci est à l'heure, satisfait d'avoir une course en ces temps de disette. 97 €, au fait, pour me rendre l'aéroport.
L'aéroport de Marseille-Provence n'est que l'ombre de lui-même ; les vols internationaux de la journée tiennent sur un seul écran. Je comprends pourquoi je passe maintenant par Amsterdam !
Schiphol
L'aéroport d'Amsterdam est garni d'avions bleus aux couleurs de KLM.
Les boutiques y sont distribuées plus généreusement que les informations mais j'y ai transité souvent et je fonce dans les allées. Heureusement, les horaires d'arrivée sont maintenant larges pour éviter que les compagnies n'aient à indemniser les voyageurs et j'ai finalement plus de temps que prévu entre les deux vols.
Evidemment, dans l'aéroport, c'est bal masqué général.
J'ai donc, moi aussi, ma tenue adéquate. Dans l'avion précédent, on m'a fait remplir une fiche avec une série de renseignements. Peine perdue, personne ne me la réclame.
Vol numéro deux, toujours azuré.
Schwechat
J'atteins Schwechat, l'aéroport de Vienne, sans difficulté. On est accueilli par une série de promesses à découvrir. Je retournerai peut-être au Belvedere, ça doit bien faire six ou sept ans que je n'ai pas parcouru ses salles.
L'aéroport est une désolation. Quasiment personne dans la vaste allée, trois boutiques sur quatre fermées. Le Caffè Ritazza tente de rester ouvert.
Dehors, c'est encore plus impressionnant. La courbe généralement peuplée de bus est vide. Archi-vide ! Trois taxis en tout et pour tout. Je vérifie les horaires des bus, Slovak Airlines a carrément écrémé ses horaires. Quelques-une pour toute la journée au lieu d'un toutes les heures et davantage. Mais je suis verni, le prochain part à 12:30. En attendant, je me dépêche de réserver pour le lendemain.
Comme dans les avions précédents, je poursuis ma nuit dans le bus et ne me réveille qu'en franchissant le Danube.
Bratislava
Il est déjà 13:45 et il serait sage de déjeuner... Hélas, le centre historique de Bratislava semble une ville fantôme. Quantité de commerces sont fermés, et tous mes restaurants favoris. Les rues sont quasiment vides. Une sacrée différence avec mes photos de l'an dernier ou de l'année précédente !
Je vois quelques tables. Un serveur me considère avec étonnement. Je demande si je peux manger. Oui, mais seulement le menu du jour.
Ce n'est pas onéreux ; 5,90 € le menu, on ne connaît pas ça en France ! Je ne sais pas trop ce que je vais manger, ce sera la surprise.
Pour les boissons, on a plus de choix. Vive la Bakalar, excellente bière brassée depuis le XVe siècle !
C'est une soupe d'automne avec divers légumes dans un bouillon
Pommes de terre, légumes et beignets de camembert, ou quelque chose d'approchant.
Le serveur me confie que les touristes ont complètement disparu. En outre, il est interdit de consommer à l'intérieur. On ne peut boire ou manger qu'en terrasse ! Je ne me plains pas, j'ai droit à la vue sur un charmant palais dans une des rues les plus agréables de la vieille ville.
Je ne me suis pas ruiné. Le menu, la bière et le café, 10,20 € ! Je crois que manger des saloperies chez McMake doit coûter une somme avoisinante.
A l'hôtel
Le jeune homme qui m'accueille parle bien anglais et m'explique les nouvelles règles à Bratislava. Plus de petit déjeuner mais j'aurai droit à un sachet, à récupérer à la réception.
Sans être immense, la chambre est confortable, bien chauffée et la literie excellente.
La télévision ne m'importe guère mais la bouilloire est un bonus que j'apprécie particulièrement.
L'église bleue (Sainte Elisabeth)
Je l'ai déjà visitée à plusieurs reprises (la dernière fois en 2016) mais je suis vraiment à côté, ce serait dommage de la rater.
Je ne connais aucun bâtiment qui lui ressemble.
Construite à partir de 1907 par le Hongrois Ödön Lechner, elle manifeste la version locale du style Secession viennois.
On retrouve les façades décorées et le rôle de la couleur. Le choix de ce bleu tendre en fait un sanctuaire de conte de fée ! Je suis étonné qu'elle n'apparaisse pas dans les dessins animés. C'est peut-être le cas, d'ailleurs, je n'en sais rien...
On retrouve ce goût pour la réinterprétation du vocabulaire architectural traditionnel.
L'emploi de l'émail et de la pâte de verre sont également caractéristiques.
Impossible de déambuler à l'intérieur, mais c'est comme à Vienne : on peut parcourir un mètre à l'intérieur et regarder derrière la grille.
Même les saints souverains semblent sortir d'un livre d'images !
Je poursuis par un petit parc apparemment également marqué par l'Art Nouveau.
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