C'est dimanche ! Je traîne un peu au lit avant de remplir les articles en retard.
La sortie de mon logement est presque en face de l'horloge, qui s'anime à midi. Lorsque j'entends la musique d'orgue, je sais que je ne suis pas en avance !
Mon itinéraire m'amène à l'est, juste au bord du Stubenring. Malgré un ciel grisouillet, je parcours avec plaisir ces rues au nord-est de la cathédrale.
Mon thème du séjour serait-il les figures sur les façades ? A Vienne, ce n'est pas difficile de remplir ainsi le blog.
C'est plus rare d'y trouver des traces dss fresques qui recouvraient autrefois les murs. Cette vache à lunettes face à un chien agressif et un maître menaçant est sans doute satirique. Mais, entre les animaux, est-ce bien un jeu de trictrac ? Un avertissement à se méfier du jeu ? Si c'était le cas, ce serait l'ancêtre de notre "Jouer peut entraîner une dépendance".
C'est encore une de mes meilleures adresses pour le dimanche midi, puisque ce restaurant propose un menu fixe tous les jours.
Avec un verre d'or liquide, je me cale à renfort de spécialités autrichiennes.
Le bouillon est garni d'une grosse quenelle de semoule.
Cette spécialité de Styrie associe pommes de terre, veau fondant, carottes de deux couleurs et betteraves, dans un bouillon parfumé à l'huile de potiron. Très agréable !
Le dessert est une des merveilles de l'Autriche : une quenelle de poudre de noisettes, pochée, avec une poêlée de quetsches chaudes. J'adore ça !
Reprise de l'itinéraire vers le Stubenring tout proche.
J'ai promis à un ami allemand de faire quelques articles sur ce musée. De toute façon, je n'y suis pas retourné depuis 2015, il a forcément changé depuis !
Ce musée fut fondé dans les années 1860, sur le modèle du Victoria & Albert Museum de Londres (de 1852), comme beaucoup d'autre en Europe. Ces musées étaient souvent destinés à proclamer l'excellence de l'artisanat national mais ici, il s'agissait surtout de stimuler la créativité des artistes.
D'abord placé dans des salles de la Hofburg, le musée déménagea à plusieurs reprises, avant qu'on lui construise en 1877 cette bâtisse pseudo-italienne.
Exposition et enseignement y furent étroitement associés, et von Scala, le nouveau directeur, s'entoura de personnalités qui deviendraient bientôt les ténors du Wiener Werkstatt, Otto Wagner, Josef Hoffmann et Kolo Moser.
Par la suite, l'institution évolua. La partie d'enseignement fut séparée, les collections de monnaie partirent ailleurs mais les tapis des Habsburg arrivèrent. Bref, la vie d'un musée.
L'édifice est assez fascinant dans sa multiplicité de tendances. Parmi le grotesque et la Renaissance italienne, on trouve des styles complètement opposés !
L'originalité se manifeste tout au long de l'exposition. Ici, les chaises sont mises en valeur par des ombres chinoises qui valorisent leur graphisme.
J'ignore si ces verres peints rehaussés d'or étaient une tradition viennoise mais plusieurs musées de la ville en exposent.
On reconnaît la Stephansdom, la Cathédrale, avec ses tuiles multicolores.
J'ai fait quelques articles séparés sur des collections particulières.
Le baroque est là.
Pour le design, c'est par ici !
Et voici l'Asie.
Quant aux tapis, on les trouvera ici.
Et on ne manquera pas Vienne 1900 !
Je me dégourdis les jambes en repartant vers l'Opéra.
Je commence à profiter de l'or de l'automne !
Une vitrine a été décorée à la Magritte. Logique pour un artiste qui débuta dans la publicité !
Le Neuer Markt est méconnaissable. Travaux, fouilles archéologiques ?
Le Tiroler Hof, derrière le Staatsoper, est bien pratique pour une pause roborative.
Ce sera le Sachertorte de mon séjour !
Ce soir, cérémonie inhabituelle. J'assiste au Gala du Prix Européen de la Culture. L'occasion de voir Sophia Loren et Christa Ludwig !
La sortie de mon logement est presque en face de l'horloge, qui s'anime à midi. Lorsque j'entends la musique d'orgue, je sais que je ne suis pas en avance !
Mon itinéraire m'amène à l'est, juste au bord du Stubenring. Malgré un ciel grisouillet, je parcours avec plaisir ces rues au nord-est de la cathédrale.
Mon thème du séjour serait-il les figures sur les façades ? A Vienne, ce n'est pas difficile de remplir ainsi le blog.
C'est plus rare d'y trouver des traces dss fresques qui recouvraient autrefois les murs. Cette vache à lunettes face à un chien agressif et un maître menaçant est sans doute satirique. Mais, entre les animaux, est-ce bien un jeu de trictrac ? Un avertissement à se méfier du jeu ? Si c'était le cas, ce serait l'ancêtre de notre "Jouer peut entraîner une dépendance".
Déjeuner : Café Englaender
C'est encore une de mes meilleures adresses pour le dimanche midi, puisque ce restaurant propose un menu fixe tous les jours.
Avec un verre d'or liquide, je me cale à renfort de spécialités autrichiennes.
Le bouillon est garni d'une grosse quenelle de semoule.
Cette spécialité de Styrie associe pommes de terre, veau fondant, carottes de deux couleurs et betteraves, dans un bouillon parfumé à l'huile de potiron. Très agréable !
Le dessert est une des merveilles de l'Autriche : une quenelle de poudre de noisettes, pochée, avec une poêlée de quetsches chaudes. J'adore ça !
Reprise de l'itinéraire vers le Stubenring tout proche.
MAK, le Musée des Arts Appliqués
J'ai promis à un ami allemand de faire quelques articles sur ce musée. De toute façon, je n'y suis pas retourné depuis 2015, il a forcément changé depuis !
Ce musée fut fondé dans les années 1860, sur le modèle du Victoria & Albert Museum de Londres (de 1852), comme beaucoup d'autre en Europe. Ces musées étaient souvent destinés à proclamer l'excellence de l'artisanat national mais ici, il s'agissait surtout de stimuler la créativité des artistes.
D'abord placé dans des salles de la Hofburg, le musée déménagea à plusieurs reprises, avant qu'on lui construise en 1877 cette bâtisse pseudo-italienne.
Exposition et enseignement y furent étroitement associés, et von Scala, le nouveau directeur, s'entoura de personnalités qui deviendraient bientôt les ténors du Wiener Werkstatt, Otto Wagner, Josef Hoffmann et Kolo Moser.
Par la suite, l'institution évolua. La partie d'enseignement fut séparée, les collections de monnaie partirent ailleurs mais les tapis des Habsburg arrivèrent. Bref, la vie d'un musée.
L'édifice est assez fascinant dans sa multiplicité de tendances. Parmi le grotesque et la Renaissance italienne, on trouve des styles complètement opposés !
L'originalité se manifeste tout au long de l'exposition. Ici, les chaises sont mises en valeur par des ombres chinoises qui valorisent leur graphisme.
J'ignore si ces verres peints rehaussés d'or étaient une tradition viennoise mais plusieurs musées de la ville en exposent.
On reconnaît la Stephansdom, la Cathédrale, avec ses tuiles multicolores.
J'ai fait quelques articles séparés sur des collections particulières.
Le baroque est là.
Pour le design, c'est par ici !
Et voici l'Asie.
Quant aux tapis, on les trouvera ici.
Et on ne manquera pas Vienne 1900 !
Je me dégourdis les jambes en repartant vers l'Opéra.
Je commence à profiter de l'or de l'automne !
Une vitrine a été décorée à la Magritte. Logique pour un artiste qui débuta dans la publicité !
Le Neuer Markt est méconnaissable. Travaux, fouilles archéologiques ?
Le Tiroler Hof, derrière le Staatsoper, est bien pratique pour une pause roborative.
Ce sera le Sachertorte de mon séjour !
Ce soir, cérémonie inhabituelle. J'assiste au Gala du Prix Européen de la Culture. L'occasion de voir Sophia Loren et Christa Ludwig !
Amazing palais ! Amazing city ! How lucky you are !
RépondreSupprimerThanks for this fantastic post !
Annie
Vienne est clairement sur ma todo list ! Merci pour cette belle promenade.
RépondreSupprimerConstance
Merci Constance pour ce chaleureux message !
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