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samedi 23 mars 2019

Washington : Peintres italiens 1 (National Gallery, aile ouest)




Je retourne dans cet immense bâtiment pour aborder un des domaines que j'affectionne particulièrement, la peinture italienne de la fin du Moyen-Age.



Comme toujours, cette collection se constitue essentiellement de peintures religieuses. L'église était le principal client des peintres et tout peintre qui voulait travailler avait intérêt à maîtriser rapidement la Vierge à l'Enfant, un des sujets les plus représentés au monde dans l'histoire de l'art. Les artistes durent donc s'accommoder des sujets obligés, et se débrouiller comme ils pouvaient pour y glisser d'autres portraits, des paysages, et faire évoluer la peinture tout en restant dans le cadre. Il ne faut pas oublier que les contrats étaient extrêmement précis, détaillant les éléments du sujet, les couleurs, et que les commanditaires gardaient un contrôle très puissant jusqu'au paiement. L'histoire est pleine de peintures non payées par refus de la clientèle…
Les grandes évolutions concernent d'abord le passage d'un art symbolique, issu de l'icône (transition très perceptible chez le génial Giotto, absent de ces salles) à un réalisme de plus en plus assumé, l'introduction de la perspective qui sera bientôt rationnalisée par le traité d'Alberti. Le choix du fond doré issu aussi de l'icône cèdera la place à la représentation du décor.
La peinture à la tempera, un pigment délayé dans du jaune d'œuf, sera remplacée ultérieurement par celle à l'huile, venue de l'Europe du Nord, ce qui entraînera de nombreuses modifications.
Je résume très rapidement des bouleversements profonds qui animent ces périodes passionnantes !

Joyaux du XIVe siècle

Duccio di Buoninsegna


Duccio di Buoninsegna, La Vocation des saints Pierre et André

Duccio di Buoninsegna, c'est le grand peintre européen du moment. A Sienne, il fait des merveilles qui influencent le style en vogue, et on affirme couramment qu'il est le créateur du "gothique international". Sa Maestà de Sienne est un fabuleux chef-d'oeuvre médiéval. Je pense que ce plus modeste panneau est un fragment de polyptique.

Duccio di Buoninsegna, Nativité avec les Prophètes Isaïe et Ezechiel

La perspective est encore en recherche à ce moment, mais les différences de proportion ne correspondent pas à des erreurs du peintre. Le poids du symbole demeure fort à cette époque, et on ne peut faire autrement que représenter une Vierge qui occupe tout l'espace. La volonté d'unifier Ancien Testament, avec les deux prophètes, et le Nouveau, est plus rare. Cela correspond à des courants religieux qui agitent l'église à ce moment.

Paolo Veneziano, La Crucifixion

Cette Crucifixion des années 1340 me rappelle fortement le portail de l'église des Minorites à Vienne, avec cette Vierge effondrée et le soldat romain qui désigne la croix.

Agnolo Gaddi, Vierge à l'Enfant et Saints

Agnolo Gaddi, c'est un fils de peintre (Taddeo) qui abandonna la peinture pour se faire commerçant à Venise, où il devint très riche. Auparavant, il eut le temps de peindre à Santa Croce de Florence et au Duomo de Prato de beaux cycles de fresques. C'est un peintre élégant, avec une palette fraîche et une excellente technique.

Pisano, L'Archange Gabriel

Je ne sais s'il faut comprendre que Pisano désigne une sculpture provenant de Pise ou si son auteur est un des Pisano (Nicola, le plus célèbre, ou son fils Giovanni). S'il s'agit de ce dernier, c'est un grand artiste de l'histoire, qui revivifia la sculpture gothique en lui introduisant des éléments antiques. Il exerça une influence phénoménale sur les artistes européens, sculpteurs mais aussi peintres. Ses réalisations dans les chaires de Pise et de Sienne ont été des modèles sans cesse copiés, repris, retravaillés.

Agnolo Gaddi, Le Couronnement de la Vierge

Maestro dell'Osservanza, trois scènes de la vie de Saint Antoine

Découpage comme une bande dessinée, classique de ces éléments de polyptyques, où on suit le récit d'une image à l'autre et parfois à l'intérieur d'une même image. A gauche, Saint Antoine distribue ses richesses aux pauvres devant un palais raffiné, sans doute la demeure familiale. Au centre, il quitte le monastère et à droite, on le suit sur un chemin dans la montagne avant de tomber dans les bras de Saint Paul. J'ai été bien intrigué par cette dernière image. A mi-hauteur, on le voit rencontrer un personnage qui m'a semblé être un chevalier, mais en m'approchant autant que possible, j'ai eu l'impression d'un centaure. Je ne vois pas du tout ce que cela fait dans la vie de Saint Antoine. Un mystère…

Simone Martini


Simone Martini, L'Ange de l'Annonciation

Simone Martini, un des élèves de Duccio, est un vrai européen qui travaille à Sienne, Assise, Naples, et finira à Avignon dans le chantier du Palais des Papes. C'est là qu'il se lie d'amitié avec Pétrarque.
Grand synthétiseur des styles en vogue, et souvent artiste visionnaire, c'est un peintre délicat, passionnant.

Lippo Memmi, Saint Jean Baptiste

Son beau-frère Lippo Memmi co-réalisa plusieurs œuvres et le suivit à Avignon. Son Saint Jean Baptiste comporte tous les indices pour le reconnaître, notamment la tunique en poil et le phylactère Ecce Agnus Dei, Voici l'Agneau de Dieu.

Le XVe siècle


Lorenzo Monaco, Vierge à l'Enfant

Lorenzo Monaco était moine bénédictin (Monaco en italien) et cet artiste gothique produisit un grand nombre de ces retables à fond doré, avec de vives couleurs dont ce bleu de lapis lazuli. Son élève Fra Angelico sut tirer profit d'un tel exemple.

Andrea di Vanni, Scènes de la Passion du Christ

Trois parties retenues pour évoquer la Passion, le jardin de Gethsémani avec les apôtres endormis, une Crucifixion centrale et un Christ ressuscité qui écrase un démon sous la porte. Encore un peintre siennois au pinceau profondément influencé par les précédents.


Andrea di Vanni, Scènes de la Passion du Christ (détail)

Anges et démons tournoyants, mais aussi des détails qui montrent la virtuosité du peintre, comme les cordelettes ou le pagne serré. Je trouve le visage de ce larron très expressif.

Paolo di Giovanni Fei, La Présentation de la Vierge au Temple

Un peu oublié, Paolo di Giovanni Fei n'est plus guère connu que pour avoir été le professeur de Sassetta alors qu'il montre ici sa maîtrise d'une palette vive et claire et son goût pour le détail, dans le carrelage minutieux ou dans des arcatures en marquèterie de marbre. Il se débrouille fort bien avec la représentation d'un intérieur architecturé.

Sassetta, Sainte Apollonie, la Vierge de l'Humilité, Sainte Marguerite

Je ne connaissais pas Sassetta jusqu'à ce documentaire de l'excellente collection Palettes, que diffusait Arte dans les années 1990, attirant l'attention sur ce peintre d'exception et son retable de Borgo San Sepolcro dispersé dans plusieurs musées. Sainte Apollonie (ou Apolline) se reconnaît avec la tenaille tenant une dent, instrument traditionnel de son martyre, Sainte Marguerite piétine le dragon qui l'avait avalée (et dont elle est ressortie, la transformant en patronne des femmes en couches), et on appelle Vierge de l'Humilité (du latin humus, la terre) une Vierge à l'Enfant assise au sol, sans trône. C'est à Simone Martini qu'on en doit le prototype.

Gentile da Fabriano, Vierge à l'Enfant

Encore un des grands dans le gothique international que ce peintre originaire des Marches, la région d'Italie où Lorenzo Lotto œuvrera plus tard. Peinture un peu figée mais gracieuse, avec un enfant tout mignon.

Gentile da Fabriano, L'estropié et le malade soignés au tombeau de Saint Nicolas

Son goût pour la perspective, si souvent relevé dans sa fameuse Adoration des Mages des Offices, a suscité ici un cadre architectural complexe. Un vrai défi, compte tenu des connaissances de l'époque. Un peintre qui marque clairement la transition, en abandonnant le fond doré.

Att. Piero della Francesca, Sainte Apollonie

Attribution seulement, mais je veux bien croire que Piero della Francesca soit l'auteur de cette peinture tant le visage de la sainte évoque d'autres de ses œuvres. Sainte Apollonie, la Carthaginoise à la dent, donc.

Masolino da Panicale, L'Annonciation

Masolino da Panicale fut rapidement appelé à Florence, le grand chantier où bouillonnaient les expérimentations artistiques, et il y laissa d'admirables fresques au Carmine. Une bien séduisante Annonciation qui magnifie les tissus riches et la décoration raffinée.

Fra Filippo Lippi


Fra Angelico et Fra Filippo Lippi, L'Adoration des Mages

Je suis ravi de voir enfin ce fameux tondo (un tableau circulaire), œuvre à quatre mains de deux merveilleux artistes florentins ; on l'a attribuée à l'un ou à l'autre séparément, mais il semble que la collaboration entre les deux fasse consensus aujourd'hui.
Tableau très séduisant par la richesse et la vivacité de la palette, la délicatesse des portraits, la finesse des détails (délicieuse prairie fleurie au premier plan) mais tout aussi intrigant par les symboles dispersés. Le paon, symbole chrétien de la résurrection parce qu'il perdait son plumage qui repoussait ensuite est plus clair que les personnages nus dans la demeure en ruines, à gauche.

Fra Filippo Lippi, Saint Benoît ordonne à Saint Maur le sauvetage de Saint Placide

Tableau qui raconte deux moments différents de la légende de Saint Placide, un enfant confié tout jeune à Saint Benoît. Allant chercher de l'eau dans le lac, il se noya mais Saint Maur vint le sauver en marchant sur les eaux. Sujet délicat pour les peintres, car la transparence de l'eau n'était pas facile à rendre avec la tempera, mais Filippo Lippi s'est vraiment bien débrouillé !

Fra Filippo Lippi, Vierge à l'Enfant

Une Vierge mélancolique, pleine de douceur.

Pesellino, Crucifixion avec Saint Jérôme et Saint François

Elève de Filippo Lippi, descendant d'une dynastie de peintres, Pesellino se spécialisa dans la décoration des coffres et les miniatures. Il peignit cependant de plus grands formats, montrant ici dans cette scène symbolique des qualités plastiques.

Andrea del Castagno


Andrea del Castagno, David avec la tête de Goliath

Andrea del Castagno, qui faisait l'admiration de Florence par sa virtuosité (il y a une histoire célèbre avec une peinture sur la façade du Bargello de pendus qui effraya tout le monde), s'illustre ici dans le fameux thème biblique. Support inhabituel, du cuir monté sur du bois en volume, comme un fragment de cône, qui me fait penser à un bouclier.

Andrea del Castagno, Portrait d'un homme inconnu

Fameux portrait, d'une puissance peu commune. La simplicité du décor et l'utilisation d'une palette stricte n'y sont sans doute pas étrangères.

Antonio Rossellino, Vierge à l'Enfant

Quelques sculpteurs, pour changer un peu. A Florence, on produisait un certain nombre de retables sculptés, encadrés comme des peintures. Je pense spontanément à Donatello.

Jacopo della Quercia, La Madone de l'Humilité

Pietro Perugino (Le Perugin), Portrait de Lorenzo di Credi

Botticelli


Sandro Botticelli, Portrait de jeune homme

J'adore Botticelli, sa peinture pleine de grâce, ses figures qui charment toujours à des siècles de distance. Je suis servi ici avec une belle série de peintures, dont beaucoup de fameuses, comme ce jeune homme pensif et délicat.

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages

Parmi les Adorations des Mages de Botticelli, celle des Offices est très célèbre, et celle-ci, exécutée une dizaine d'années plus tard, en conserve des éléments. Le bâtiment classique, ruiné, est cette fois placé de face, et il impose sa monumentalité en creusant la perspective. Comme dans la précédente, les personnages nombreux auraient pu être tous identifiés à l'époque, car il s'agissait de véritables portraits. Aujourd'hui, les chercheurs planchent toujours sur le sujet.

Le tableau avait été acheté par Denon, mais il fut ensuite vendu au tsar Alexandre Ier, et Staline le revendit pour une somme colossale (dix millions de dollars, je crois) au collectionneur Mellon. Le don de celui-ci fut la base du musée.

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages (détail)

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages (détail)

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages (détail)

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages (détail)

Mouvement, vivacité, variété des expressions.

Sandro Botticelli, L'Adoration des Mages (détail)

Sandro Botticelli, Giuliano de' Medici

Il existe plusieurs versions de ce tableau, j'en connais au moins une à Bergame et une à Berlin. Giuliano de' Medici (Julien de Médicis) fut tué pendant la conjuration des Pazzi, tentative révolutionnaire pour écarter les Médicis du pouvoir. On pense que ces portraits ont été peints après la mort, d'où ces paupières presque closes. Botticelli aurait utilisé le masque funéraire comme modèle.

Sandro Botticelli, La Vierge adorant l'Enfant

Mouvement, délicatesse, fragilité presque… Et un merveilleux arrière-plan, un paysage à la Léonard de Vinci.

Sandro Botticelli, La Vierge adorant l'Enfant (détail)

Léonard de Vinci


Léonard de Vinci, Portrait de Ginevra de' Benci

Admirez la transition ! Précisément, voici Léonard, avec une de ses œuvres archi-célèbres, un portrait réalisé dans ses premières années. Statique, presque figé, mais d'une fascinante perfection.
C'est un tableau scié, il manque tout le bas (peut-être précocement abîmé), un bouquet connu par un dessin. L'emploi de la peinture à l'huile, une nouveauté venue d'Europe du Nord, la finesse du modelé du visage sont des indices pour souligner l'influence des peintres flamands.

Léonard de Vinci, Portrait de Ginevra de' Benci

Outre le buisson de genévrier, allusion au prénom de la dame, le décor montre un paysage bleuté à la flamande.

Léonard de Vinci, Portrait de Ginevra de' Benci (verso)

Au verso, la devise Virtutem forma decorat (la beauté décore la vertu) s'enroule autour d'un rameau de genévrier.

Luca Signorelli, Vierge à l'Enfant et Saints

Luca Signorelli, c'est avant tout l'auteur d'un incroyable cycle au Duomo d'Orvieto, mais cet excellent peintre prolifique a réalisé aussi nombre de retables. On voit qu'on a changé de style. Place à de vives couleurs retenues pour leur complémentarité, recherche du relief, et les saints barbus vont s'imposer pendant longtemps !

Neroccio de' Landi, Portrait d'une dame

Anonyme florentin, Lorenzo de' Medici
Ces terres cuites florentines sont toujours extraordinaires de réalisme. Même anonymes, leurs auteurs étaient de prodigieux artistes. Le Bode Museum de Berlin en présente aussi une remarquable collection.

Desiderio da Settignano, Saint Jean Baptiste

Luca della Robbia, Vierge à l'Enfant

Les della Robbia, c'est une famille d'artistes florentins qui a rencontré le succès en se spécialisant dans la terre cuite émaillée. Les progrès techniques du moment ne permettent pas encore un grand choix de couleurs, mais la maîtrise du modelé, la finesse du détail sont bien au point.

Giovanni della Robbia, Pietà

Luca della Robbia, Nativité

Cima da Conegliano


Cima da Conegliano, Vierge à l'Enfant et Saints

On quitte Florence pour Venise avec un autre merveilleux artiste, Cima da Conegliano, que j'apprécie particulièrement. Je crois que ça fait un certain nombre d'articles que je l'écris, d'ailleurs !
Sa luminosité, son sens du portrait, la douceur de ses Vierges, tout cela me ravit à chaque fois.

Cima da Conegliano, Sainte Hélène

Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, est un personnage historique, mais il se peut bien qu'on ait un peu arrangé sa biographie pour améliorer le personnage, transformant des déplacements politiques en pèlerinages, et en faisant d'elle une grande figure du catholicisme à un moment où on en recherchait à tout prix. Un récit hagiographique raconte qu'elle découvre les reliques de la Passio, et ultérieurement la Croix (la Vraie Croix, attention !), ce qui devient son attribut le plus reconnaissable.

Cima n'a pas vu en elle la matrone âgée qu'elle aurait pu être au moment de "l'invention", mais une frémissante jeune fille dans un séduisant paysage italien.

Cima da Conegliano, Saint Jérôme

Saint Jérôme, cet intellectuel grammairien, n'était pas assez glamour pour complaire aux foules. On a préféré le transformer en pénitent au lion. Cima éloigne prudemment l'animal (en général, les artistes devaient se contenter de statues romaines pour savoir à quoi ressemblait cette espèce exotique) pour mettre en lumière un repentant douloureux. Exquis paysage à l'arrière-plan.

Giorgione


Giorgione, La Sainte Famille

Giorgione, c'est un peintre bien mystérieux, qui a vécu trente-deux ans seulement, et dont on ignore beaucoup. Jusqu'à son nom, puisque Giorgione est celui donné par Vasari, le premier biographe des peintres.
En tout cas, il peint au tout début du Cinquecento (1500 et quelques), pour les premiers collectionneurs privés et non plus seulement pour l'église. Tableaux à symboles pas toujours élucidés (comme la Tempête de l'Accademia).
C'est un peintre très cultivé, qui étudie et assimile les innovations de Dürer ou de Bosch, introduit des détails tirés de gravures... Bref, un artiste complexe et passionnant.


Giorgione, L'Adoration des Bergers

Lui-même est un des grands révolutionnaires de la peinture, célèbre pour avoir donné une place prépondérante au paysage. On voit le changement avec cette nature qui se fait plus précise, plus ample, et qui va diminuer progressivement la proportion du sujet.

Giovanni Bellini


Giovanni Bellini, Saint Jérôme

On est gâté ici avec une grande série de peintures de Bellini, le maître de Giorgione, peut-être le peintre vénitien qui marque le plus le passage du Moyen-Age finissant (adieu le gothique international) à la Renaissance. Encore un artiste cultivé qui connaît bien ses classiques, et c'est un privilège que de voir ce Saint Jérôme après celui de Cima et de mesurer leur proximité.

Giovanni Bellini, Portrait de jeune homme

Chez Bellini, on prend toujours un peu la même pose : trois quarts, le sujet regardant vers sa droite. Le fond, en général, c'est un ciel presque abstrait. Parfois, un premier plan vient s'interposer. Malgré ce cadre imposé, quelle diversité dans les physionomies et les expressions !

Giovanni Bellini, Vierge à l'Enfant

Les Vierges de Bellini sont des mamans avant tout. Sujet religieux, mais personnages venus du quotidien.

Giovanni Bellini, Portrait d'un gentilhomme vénitien

Giovanni Bellini, Vierge à l'Enfant

Giovanni Bellini, Portrait de jeune homme en rouge

Giovanni Bellini, Bacchus enfant
Quel curieux tableau que cet enfant pataud et grassouillet, au regard plus innocent qu'éveillé (ou peut-être déjà pris de boisson) !

8 commentaires:

  1. Magnificent paintings, fine texts to be much more clever. A real pleasure !
    Congrats
    Annie

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  2. C'est réellement le palais des merveilles. Je connais très peu de peintres ici, mais vos commentaires éclairants et votre enthousiasme communicatif m'ont fait partager votre plaisir.
    Un article qui s'est fait attendre mais cela en valait la peine !
    Félicitations.
    Pierre

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    1. C'est toujours un plaisir privilégié de lire vos messages chaleureux et élogieux !
      Et si je peux, à ma minuscule échelle, contribuer à la célébrité de ces maîtres, c'est tant mieux !
      Merci infiniment, Pierre

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