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mardi 12 février 2019

Un week-end à Paris


De belles flâneries en perspective pour ce week-end hivernal...



A la gare de Nîmes


Une fois n'est pas coutume, je ne pars pas d'Aix mais d'Arles, et je dois changer de train à Nîmes, ce qui ne m'est pas arrivé depuis bien longtemps.


J'ai plus d'une heure de battement, le temps de boire un café dans le Starbucks local. C'est tout de même dommage qu'on ait pas une enseigne française pour proposer du café de qualité. Malongo et autres ne se sont pas emparés du marché !


Très spectaculaire gare de Nîmes, avec ses arcades et son pavement bien rénové. On a l'impression de se promener dans un bâtiment historique.





A Paris


Arrivé à la Gare de Lyon, je prends le bus 65 qui me laisse au niveau d'Oberkampf.
Un peu de marche et me voici à l'Hôtel des Métallos, rue de la Folie-Méricourt, un chaleureux hôtel trois étoiles où je passe deux nuits.



Déjeuner : Anika

Plusieurs de mes adresses du quartier sont fermées ou se limitent au brunch, dès le samedi. Mais j'ai un plan B, un minuscule restaurant indien qui sert de la très bonne cuisine.


Les classiques : un lassi nature, un poppodum croustillant et le nan au fromage.



Oignon bhajji, goûteux et peu gras.


Köfta de poulet dans une sauce crémeuse, avec un riz basmati parfaitement cuit.


Gâteau de semoule bien parfumé.


Promenade



Je redescends la rue Jean-Pierre Timbaut vers le troisième arrondissement.


Des sculptures originales, jamais remarquées depuis que je passe dans cette rue.



Un habile trompe-l'œil prolonge la série de fenêtres.


Le célèbre Carreau du Temple est actuellement vide. Il accueille souvent expositions et mini-salons artistiques.





En cette période de Nouvel An chinois, la Mairie du troisième arrondissement, qui compte une importante communauté de ce pays, a accroché des lanternes.


Mon but premier, c'était la visite de Sainte-Elisabeth de Hongrie. Mais c'est raté, un concert s'y tient à 16:00. Avec mon opéra à 18:00, il me faut ne pas perdre trop de temps. Je rebrousse chemin.



Mon plan B, c'est la visite de Saint-Denys du Saint Sacrement. Il me faut un peu tourner dans le quartier en attendant l'heure de l'ouverture, mais je parviens à mes fins.

Place des Vosges


C'est mon incontournable parisien !
J'emprunte la galerie Nord, la plus fréquentée avec ses nombreuses galeries d'art.



J'avais déjà vu des peintures de Julian Taylor dans cette galerie. Des œuvres séduisantes qui me font penser à des dessins à la plume aquarellés, en version peinture à l'huile.




J'atteins presque immédiatement la Place de la Bastille et ses travaux permanents qui provoquent les encombrements prévisibles.

Ce soir, c'est Les Troyens !

Dimanche

Matin pluvieux. Je profite des espaces de l'hôtel décorés gaiement avec des silhouettes à la Keith Haring pour travailler un peu et mettre à jour mes articles en retard.


Un petit tour sur le marché. Je retente Sainte Elisabeth sans plus de succès. Tant pis, je vais déjeuner.

Déjeuner : Sette



Un bon plan que cette pizzeria branchée, rue Sedaine. On y propose, même le dimanche, un menu à une quinzaine d'euros, avec des pizzas créatives, verre de vin et dessert.


Excellente pizza qui ressemble beaucoup à celles qu'on déguste à Naples. J'en ai choisi une avec fior di latte, guanciale et oignons rouges. La pâte est également délicieuse, avec une mince couche de semoule extra-fine.

Le vin, c'est un agréable Nero d'Avola.

Panna cotta, coulis de framboises, un dessert correct, bizarrement servi dans une coupe en plastique alors que j'ai l'impression d'un dessert maison.



J'arrive en avance à l'Opéra Bastille. Ma place du jour se situe au second balcon, dont les verrières présentent une vue panoramique des toits de Paris.


Rusalka, cette fois.

Comme je ne repars que le lundi matin, j'ai pu donner rendez-vous à un ami pour le dimanche soir. Le point de convergence est rive gauche, je repars donc.


L'occasion est trop belle : je repasse Place des Vosges !



Fontaine Saint-Michel. J'ai atteint le point de rendez-vous.

Dîner : Crêperie des Pêcheurs

C'est un quartier où on est à peu près sûr de trouver un restaurant ouvert un dimanche soir, ce qui n'est pas le cas partout à Paris.

J'ai un souvenir de cette crêperie d'il y a quelques années. Occasion de retenter donc.





Je retrouve ici mon ami Bruno, rencontré il y a quelques années en voyage. Ce professeur de philosophie dans un lycée parisien a publié une thèse sur la philosophie de Jaurès, participe activement aux Etudes Jaurésiennes. J'apprends toujours énormément à chaque rencontre. Entre voyages, air du temps et activités professionnelles, nous avons de quoi alimenter la conversation.



Côté repas, je prends une crêpe (Roscoff, je crois) avec épinards, emmenthal et œuf.
En dessert, banane-rhum-chocolat, mais la photo refuse de se charger.


Pour le retour, j'ai droit aux célèbres monuments parisiens illuminés, c'est toujours un spectacle grandiose.







2 commentaires:

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