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mercredi 13 février 2019

Retour à New York

Départ de Roissy

Malgré la pluie, les affaires se déroulent normalement ce matin. Je prends le métro à la station Oberkampf pour la gare du Nord, où je change pour le RER B, direction Roissy CDG. Tout se passe sans encombres.




J'ai le temps de passer au comptoir d'Air France pour régler un souci que je ne veux pas voir s'éterniser. Je ne sais pour quelle raison, sur ma réservation apparaît au retour 0 bagage en soute. Ouf, c'est résolu.


J'ai le temps de prendre un café. Va pour Eiffel, une brasserie chic sous l'égide d'un chef étoilé (Rostang, je crois).


Les terminaux Parafe sont en travaux. Je suis contraint de faire la queue avec une foule compacte pour la vérification de mon passeport, avant une seconde file dense pour le contrôle sécurité.
 


Bon. Tout cela est enfin derrière moi. Je parviens enfin à la zone Duty Free.


Comme hier dans Paris, le Nouvel An chinois a été retenu comme thème décoratif.


Dernière attente dans des fauteuils confortables avant de grimper dans le Boeing d'Air France.

Vol pour New York 


Sur Air France aussi, on a des idées. Pour s'assurer que les passagers suivent les consignes de sécurité, on les présente avec un nouveau look, façon comédie musicale.


Je peux jeter un œil sur  le catalogue de films. Je vais bien trouver quelque chose qui ne soit ni un navet de prix agricole, ni un film d'action façon barbecue.


Je commence avec Première Année, un film sensible sur la première année de médecine, un vrai enfer.


Un petit coup d'œil par le hublot, tout de même.



Je me vois rapidement muni du menu. Dans l'avion, comme on est ficelé sur son siège, une des principales attractions est le défilé du personnel qui apporte des petites choses. J'ai déjà eu droit à la serviette nettoyante !


Troisième passage pour l'apéro. Sur Air France, même en classe Eco, on a droit au champagne. Je ne me refuse pas ce plaisir.


Pour le plateau repas, pas de risque de remporter des étoiles au Michelin, mais c'est vraiment très correct et largement meilleur que sur d'autres compagnies. Air France a raison de miser sur cet atout, c'est souvent un motif de choix au moment de l'achat.


Deuxième film, Le Grand Bain, une histoire de loosers qui montent une équipe de natation synchronisée masculine. Le scénario me paraît un peu trop calqué sur The Full Monty mais cela fonctionne assez bien et l'interprétation est un régal.


Nous longeons à présent le Canada. J'ai droit, depuis mon hublot, à des vues à couper le souffle.




Sur la côte canadienne, seul le nom de Halifax me dit quelque chose. Ces visions de terres blanchies par les frimas me font penser avec émotion à tous ceux que je connais qui se trouvent actuellement au Canada.
 


J'ai le temps de visionner une autre pellicule : La Cage Dorée, un film sympathique sur une concierge portugaise à Paris qui hérite d'une riche propriété viticole près de Porto et dont le départ n'est pas facile.


Cette fois, nous longeons le Maine, puis le Massachussetts.



Et bientôt nous survolons la zone de l'aéroport.


J'ai longuement tergiversé. J'atterris plus tard que d'habitude, et je crains d'emprunter le métro à l'heure de pointe, avec mes bagages encombrants.

 J'ai finalement décide de prendre la navette. 22 $, ça ne me ruinerait pas.


Question économie de temps, ce n'est absolument pas une affaire.

D'abord, nous faisons le tour des terminaux pour récupérer des passagers. 45 mn en tout. Ensuite, nous avons droit à une succession de bouchons. Étape suivante, on laisse les touristes à différents hôtels. Le mien est le dernier de la série, plus au sud, alors que tous les autres se situaient aux alentours de Central Park.

Finalement, nous revoilà coincés dans un embouteillage qui ne bouge pas. Le chauffeur me propose un marché : je lui paie seulement 15 $ et je termine à pied. Ca fait mon affaire, j'aurai plaisir à marcher un peu.


Midtown Convention Center Hotel




J'ai réservé cet hôtel il y a quelques mois. Voilà plusieurs années que je n'avais pas dormi en hôtel à Manhattan, et ça ne devait pas être le cas non plus cette fois, mais mon logeur habituel a mal compris mes dates et finalement je n'ai pu obtenir mon studio coutumier.

Cet hôtel-ci semblait correct, pas trop cher pour Manhattan, et placé dans ma zone favorite, entre la 34th et la 65th, côté ouest. Et le petit déjeuner est compris, ce qui est fort rare ici.



La chambre a tout du standard américain : blanche, mobilier caramel, tableaux anonymes.

Le lit est doté d'un matelas à mémoire de forme, que je vais tester pour la première fois. Non sans curiosité.


La salle de bains, sans surprise, comporte une baignoire. Apparemment le choix favori des hôtels américains, alors que cela devient plus rare ailleurs. 

10 commentaires:

  1. Le séjour ne commence pas trop mal!!

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    1. Ca a l'air... Je regrette un peu d'avoir pris la navette, finalement !

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  2. That's great! Welcome in USA!
    Annie

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    1. Thanks Annie! I hope you can bear your terrible weather in Illinois!

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  3. Quoi?
    Pas de bagage au retour????????
    Et mes browniens? ��

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  4. Petit article de voyage, toujours plaisant, avec de magnifiques vues d'avion !
    Pierre

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  5. Je me rappelle de ce film La cage dorée. Ca m'avait bien plu. L'hôtel a l'air bien. Je note si un jour je vais à New York !
    Lucas

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    1. J'ai logé un peu partout dans mes nombreux voyages dans cette ville, mais la partie entre les rues 30 et 65 me paraît réellement la plus pratique.
      Merci beaucoup Lucas !

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