Vers Nakanoshima
Petite balade matinale, en 3D grâce aux différents niveaux de la ville.Au-dessus…
Au dessous... En passant par un passage en sous-sol, je tombe, évidemment, sur une galerie souterraine.
Retour au rez-de-chaussée. Un grand magasin est planqué dans un pilier de la voie supérieure.
Pause café dans un Doutor, chaîne de café d'un excellent rapport qualité-prix.
Alternance toujours significative du passé et du présent.
La bourse d'Osaka. C'est finalement là que je vais revenir déjeuner.
Il n'y a rien à faire, les sculptures de lions en Asie diffèrent.
Le City Hall, un genre de théâtre ? J'ai l'impression que cet ancien hôtel de ville était bien équipé pour les assemblées officielles.
Je ne peux malheureusement photographier que dans le hall.
Le Musée des Céramiques Orientales
Je pénètre dans le sobre bâtiment du musée, bien loin de me douter des splendeurs qu'il recèle. Pas un très grand nombre de pièces, mais toutes exceptionnelles, présentées avec un grand soin et toutes bien documentées.
Une des plus belles collections que j'ai vues au monde.
Et, pour la Corée, sans hésitation la plus remarquable.
Je commence avec une salle contemporaine, exposant des œuvres du sculpteur céramiste Jun Kaneko.
Une impressionnante collection de 1200 tabatières chinoises. Non, pas toutes exposées.
Et voici la Corée ! La plupart des céramiques datent du XIIe siècle, et sont d'une modernité que ne renierait pas un designer actuel.
Beaucoup de céladons, dans différentes nuances plus ou moins laiteuses, témoignent de la perfection de l'art des céramistes.
Quelle merveille de sobriété et d'inventivité, cette théière en fleur de lotus !
C'est rare de trouver de la couleur sur un céladon de cette époque. C'est l'ajout d'oxyde qui a permis cette innovation.
Magnifique d'équilibre dans la mise en espace. Quelle beauté dans cette stricte paire de couleurs.
Quelques céramiques modernes se glissent au milieu des collections.
J'ai vu cet effet de papier marbré chez un créateur à Londres ! S'il savait !
Une série de pièces japonaises suit.
Les tentatives coloristes de la période de Nara. On a envie de crier à la modernité.
Incroyables plats du XVIIe siècle ! Je suis bluffé par l'audace créatrice.
Je suis sûr que ces bols du XVIIIe auraient du succès aujourd'hui.
Le Japon actuel utilise encore ces mêmes effets.
Le Musée des Arts Décoratifs de Vienne expose des pièces, début XXe, pas si éloignées.
Quelle pureté dans ces effets d'émaux !
Effet de casse, un trompe-l'œil avec un fin liseré d'or. Ce n'est pas réparé, c'est seulement peint.
Autre réalisation moderne.
Je termine avec les salles chinoises.
Spectaculaire tour de la période Han, notre Antiquité donc.
Quelle pureté et sobriété du design !
Période Ming, plus de charge dans le motif. On cherche à remplir plus qu'à épurer.
Volumes. Le vase est en creux (les fleurs) et en épaisseur (les oiseaux). Je n'ose imaginer l'habileté technique nécessaire à cette réalisation.
Encore une visite qui m'aura enchanté. Je ne peux que très chaleureusement recommander ce merveilleux musée, à taille humaine, qui peut être rapidement visité.
Pas de touriste étranger, quel dommage ! Et pourtant ça vaut mille fois mieux que Dotonburi. Je pense que c'est vraiment un des lieux incontournables de la ville.
Je ressors, enchanté mais affamé. Passage sur la promenade horticole de l'île.
Finalement je rebrousse chemin vers la bourse, où GoogleMaps me place plusieurs restaurants.
C'est en sous-sol que je découvre ce restaurant traditionnel. Je suis tranquillement installé dans mon alcôve climatisée, à déguster mon plateau avec donburi et salade garnie de petites choses goûteuses. Le thé Hojicha, glacé, tombe à point nommé. 980 yens pour tout cela.
Promenade jusqu'à Umeda
Itinéraire tortueux pour explorer les quartiers jusqu'à la gare. Je n'ai fait ce trajet qu'en métro, toujours trompeur pour estimer distances et dissimulant le monde extérieur.
Petit temple de quartier.
Ohatsu Tenjin
J'atteins enfin un temple que j'avais, l'an dernier, cherché sans succès.Celui-ci, le Ohatsu Tenjin, est plus fameux. Il célèbre notamment les amours malheureuses de Tokubei, un apprenti, et de Ohatsu, une prostituée. Ils préférèrent se suicider qu'être séparés.
Voilà donc les stars de l'histoire !
Décidément ils sont partout.
Leurs portraits se retrouvent même dans l'inévitable shotengai voisin.
Un luthier…
Je m'approche du quartier de la gare d'Umeda, le but que je m'étais fixé.
Et, en cherchant à traverser la rue, je ne trouve qu'un passage souterrain. Et, ô stupeur ! Une galerie marchande !
Je jure que je ne l'ai pas fait exprès ! C'est encore un temple de la gourmandise ! Je vais comparer avec celui de Shibuya.
Me voici en terrain connu !
Le gâteau à la broche, version japonaise.
J'ai résisté jusqu'au bout aux démons tentateurs. Quant à la comparaison, c'est bien difficile de trancher. Même luxe gastronomique, en tout cas, et prix très voisins.
Les salary-men en uniforme (pantalon noir, chemise blanche), ces employés du tertiaire abondent vers 18:00. Qu'est-ce que ces histoires de forçats qui ne quittent le boulot qu'à 22-23 heures ?
En essayant de sortir, je tombe sur un grand magasin extrêmement luxueux.
Si je compte bien, ça fait 150 euros pour la ceinture, 3000 pour le yukata (kimono léger pour homme).
Pays de contrastes : en sortant, je tombe direct en plein quartier chaud.
Strip-teaseuse à l'intérieur, si j'ai bien compris.
Un des fameux love hotels, où on paie à la durée.
Grand choix de styles de chambre ! Elles ne sont pas réservées aux rencontres tarifées. Dans ces contrées aux loyers onéreux, beaucoup de couples vivent chez leurs parents, parfois séparément. C'est le moyen de trouver des moments de proximité affectueuse.
Impossible de tenir un itinéraire sans traverser un shotengai !
Dîner chez Araka
Heureusement une dame charmante m'indique Araka, un izakaya spécialisé dans ce plat ; un genre de crêpe surmonté de pâtes, de viande et de légumes, le tout mis à cuire sur plaque.
Celui-ci, vraiment délicieux, est aux fruits de mer (crevette, poulpe, calmar, coquilles Saint-Jacques). 1400 yens plus une bière Kirin à 540 yens.
De retour, je retrouve Mélanie et Tristan, deux expatriés qui habitent le quartier. Je les avais rencontrés l'an dernier et nous avions passé plusieurs soirées ensemble. Je renouvelle le même procédé... Voilà pourquoi mon article paraît très tardivement. Il est 2:00 et je dois me lever à 7:00, brève nuit !
Effectivement le musée des porcelaines est une pure merveille. Je me ferai bien voleuse pour un vase haut... Lequel choisir ? Un vrai dilemnne. Un équilibre parfait dans la décoration. Certains sont d'une grande pureté de lignes. Merci de nous faire profiter de ces trésors. Que de tentations dans la galerie! Encore une journée bien remplie.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire détaillé ! Gros bisous.
SupprimerI'd like to get one of those perfect china items !
RépondreSupprimerPerfect post, thanks !
Annie
Thank you very much for your nice message !
SupprimerA top-listed museum! Great post.
RépondreSupprimerRuth
Thanks for your kind words Ruth!
SupprimerSplendide article
RépondreSupprimerUn magnifique musee avec des objet de grande qualites
Merci votre blog et tres agreables a lire
Amitie
Atoll
Merci, Atoll, pour votre chaleureux commentaire !
Supprimer