Aujourd'hui, je compte visiter ce fameux aquarium partout vanté. Si je peux, j'aimerais bien revenir à pieds, malgré la distance apparemment considérable ; tout le monde s'efforce de me faire renoncer à mon projet, mais ça ne me semble pas si terrible.
Itinéraire mixte ce matin. Je marche un peu, tombe sur ces énormes systèmes de voies superposées qu'on trouve partout à Osaka.
Je descends dans le métro, et suis accueilli par le plan avec les tarifs. Au Japon, on paie selon la distance.
Environ une demi-heure après, je sors à la station Osakako et il me reste peu de marche (mais le soleil tape fort !) pour rejoindre le port avec sa grande roue.
Au fond se profile un pont spectaculaire.
Il semble que je sois tombé dans l'univers Lego !
Mais non, c'est bien l'aquarium.
L'aquarium d'Osaka
La queue est déjà très étirée, dans un système de zigzag courant dans les attractions. Presqu'une heure d'attente (en partie sous la tente) avant de pouvoir acquérir mon billet, 2320 yens. Les aquariums, ce n'est jamais donné compte tenu des coûts importants de maintenance.
Et me voilà dans la place ! Je ne suis pas seul, il y a énormément de familles, avec un nombre conséquent d'enfants tout petits. Tout au long de ma visite, ils vont crier, pleurer, taper sur les vitres, sans que les parents aient d'autres réflexes que les prendre en photo ! Les enfants sont vraiment rois au Japon.
Cela rend la visite un peu éprouvante mais je dois avouer que, malgré ça, j'ai adoré cet aquarium, avec des bassins immenses comme on n'en voit jamais (5400 tonnes d'eau pour le plus vaste), un grand nombre d'espèces rarissimes. Il est regroupé par biotopes, et pour les bassins les plus hauts, on les voit depuis différents étages. On voit ainsi les otaries plonger et on descend jusqu'au fond. Le plus grand est visible de six niveaux différents.
Par ailleurs, les photos dans les aquariums, c'est toujours un challenge. Pas de lumière + des sujets qui bougent = des photos floues. J'en ai éliminé un grand nombre et je ne suis pas satisfait de toutes celles qui restent.
Spectaculaire tunnel qui donne vraiment l'impression d'être sous l'eau.
Et la première raie ! J'adore ces poissons si élégants, une sorte de cape ondulante. J'en verrai beaucoup, et certaines énormes, aujourd'hui.
Et le premier requin…
Loutre japonaise à l'eau !
La même, sur la berge.
Impressionnante salamandre géante du Japon, de plus d'un mètre de long.
La loutre des îles Aléoutiennes a un pelage très dense, d'environ un million de poils, pour résister au froid.
Nous voici en Amérique du Sud.
Un gros panaque à ligne. J'ai une tendresse particulière pour la famille des Locaridés, ces poissons de fond à bouche inférieure.
Certaines bestioles dépassent les deux mètres ! Piracuru, je crois.
Impressionnants piranhas avec une livrée de fête, arc-en-ciel poudrée d'or.
Belle colonie de manchots, mais la vitre pleine de gouttes rend la photo difficile.
Le limule est une créature tout droit sortie de la Préhistoire, il en existe de nombreux fossiles. C'est extrêmement rare de voir ces grosses bêbêtes (une cinquantaine de centimètres).
Et voilà le premier aperçu du bassin gigantesque. Il est largement peuplé par des bancs, des requins (dont des marteaux, des tapis et un impressionnant couple de baleines, ceux qui sont tachetés ; le plus grand des requins, je crois) et beaucoup de raies d'espèces variées. Certaines ont presque deux mètres de largeur, et des dards de quatre à cinq mètres !
La taille du dard est peut-être ce qui impressionne le plus !
La bonne bouille du diodon. Je trouve qu'il ressemble à E.T. !
Les hippocampes sont aussi des poissons (et non des crustacés) rarement présentés.
Le homard bleu est vraiment bleu.
Presqu'un tableau... Des méduses fluorescentes.
De drôles d'anguilles tachetées.
Encore un étage. Toujours de nouveaux aperçus du bassin gigantesque.
La gueule aussi est impressionnante, finalement.
Le plongeur s'occupe du nettoyage des vitres et du fond. Utile pour donner l'échelle sur la photo !
C'est saisissant, un requin-baleine qui vous fonce dessus.
Tout le monde se précipite pour le repas. Je n'ai pas réussi à obtenir une image nette du nourrissage des raies à la main !
Le plongeur donne cependant une bonne idée de l'échelle. C'est vraiment un bassin d'une taille phénoménale.
Les fameux crabes géants. Je suis content qu'une vitre nous sépare !
Celui-là a quand même une sale tête !
Aussi beau que le pelage d'une panthère.
Un bel effet de mimétisme.
Avec une lumière forcément réduite, des créatures des grandes profondeurs.
Littéralement un tas de requins !
Je quitte cette zone pour passer à des bestioles redoutées mais très esthétiques, les méduses. Elles se meuvent plus lentement, mes photos s'avèrent un poil meilleures.
Ensuite je pénètre dans une zone bien plus rare : les eaux de l'Antarctique. Je dois avouer humblement qu'il m'a fallu attendre ma visite au musée des pôles de Saint-Pétersbourg pour apprendre qu'il existait coraux, concombres et étoiles de mer dans ces mers glacées.
Ça, c'est une otarie de l'étage du dessus !
Le bassin tactile où des poissons s'approchent pour se faire caresser. C'est celle-là que j'ai "papouillée", ainsi que deux requins.
Avant de sortir, une dernière galerie avec encore des poissons rares.
Le périophtalme, un poisson de la mangrove qui observe au-dessus de la surface.
D'adorables mini-raies d'eau douce.
La sole surveille ! Ce poisson bien connu dans nos assiettes est finalement rarissime en aquarium.
Au premier plan, des rochers, mais au second, en gris et orange, ce sont les redoutables poissons-pierres, cause de beaucoup d'accidents mortels.
Colonie de manchots, de véritables clowns.
Mon déjeuner est encore bien décalé, aujourd'hui. je sors dans le centre commercial voisin où est reconstitué un quartier des années 50.
Ce restaurant est spécialisé dans les produits de la mer. Allons-y !
1280 yens l'assortiment.
Je ressors vers16.00, encore une fois il est difficile d'envisager une autre visite. Du coup, je décide de rentrer à pied. Une petite brise souffle... 9 km, dit le GPS. En fait, j'en ferai 11, compte tenu des erreurs et des détours volontaires.
Retour à pied
Mais je ne regrette pas cette longue promenade, qui m'a fait découvrir des quartier plus tranquilles, plus populaires, où on voit un quotidien paisible.
Ce bâtiment chic, à l'allure de villa d'une série américaine, est un restaurant qui organise des réceptions.
Faudra attendre encore un peu pour la récolte !
Anciens entrepôts en briques du port.
Toujours bon à savoir ! La télé diffuse aussi des spots sur la conduite à tenir si un missile de Pyongyang venait à s'égarer.
De quoi se composer de faux mets en plastique. Mais si, les devantures des restaurants…
Énormément de jardins de rue dans ce quartier.
Et, évidemment, l'inévitable shotengai, la galerie couverte. Même dans ce quartier éloigné !
C'est ça, Auto-Moto ?
Salle pour les cours du soir.
Un immeuble à chapeau ?
Au supermarché.
L'énorme Kyocera Dome, une vaste salle de spectacles.
Au fur et à mesure que je me rapproche du centre, les immeubles changent de style.
Conbini, ouvert 24 h/ 24.
Bon, tout ça m'a creusé. Je trouve beaucoup de restaurants de friture. Pas deux fois dans la journée, quand même ! Ouf, sauvé. Des ramens, pour poursuivre l'étude comparative.
Ramen à la mode d'Osaka. Avec plein d'herbes et de légumes, même une feuille d'algue et du sésame. Un délice pour 750 yens.
Une église illuminée, qui semble, elle aussi, reconvertie en salle de réception pour occasions.
Je ne vous dis pas le prix…
J'ai retrouvé ma boulangerie pâtisserie préférée d'Osaka ! Dommage, c'est trop tard…
Du nord au sud, de la surface de l'eau jusqu'au fond, une variété extraordinaire de la faune marine : c'est vraiment exceptionnel, de quoi être ébloui. Enfin un promenade découverte pour finir la journée. Un programma alléchant.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire détaillé ! Gros bisous.
SupprimerIncredibly wonderful ! Thanks for your report.
RépondreSupprimerBest, Annie
Thank you very much for your nice message !
SupprimerMagnificent post
RépondreSupprimerThanks, dear Anonymous!
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