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dimanche 30 avril 2017

Paris : Jardins + Rodin au Grand Palais, Wozzeck à l'Opéra Bastille

Une des délicates aquarelles de Dürer, en provenance de l'Albertina. 

Ce matin, tout va bien. Il fait beau, juste un peu frais, ma situation d'hier est débloquée. Je garde la même chambre et l'hôtel ne me facture pas ma nuitée réservée mais non utilisée. J'achète chez Ganachaud un pain au chocolat, je bois un espresso au Café Victor place des Vosges, je zigzague dans le Marais, je retrouve mes habitudes de flâneur parisien.



Boulevard Richard-Lenoir



Je longe le Louvre et passe par les Tuileries. Le soleil printanier est un vrai plaisir et les tulipes rayonnent d'opulence. 





Me voici au Grand Palais où j'ai prévu de voir deux expos, celles sur les jardins et celle consacrée à Rodin, pour son bicentenaire. J'aurai tiré le meilleur parti de la carte Sésame, ayant déjà visité cette année les expositions Hergé et les Mexicains

Jardins au Grand Palais 


C'est précisément une exposition bien agréable à visiter en ce printemps. Thème souvent exploré en Grande-Bretagne, les jardins n'ont, à ma connaissance, jamais fait l'objet d'une grande exposition du Grand Palais. Pourtant, le matériel muséographique est bien présent, puisque la majeure partie des pièces présentées proviennent de collections françaises. Beaucoup d'entre elles sont exceptionnelles, comme cet herbier de promeneur de Jean-Jacques Rousseau ou ces aquarelles de Redouté, si rarement présentées.

Mais il me semble que l'expo ratisse un peu trop large, à vouloir tout traiter. Les jardins proprement dits apparaissent dans la seconde  moitié, après la terre, le ciel, les fleurs (qui suffiraient, à elles seules, à une expo). N'aurait-il pas été préférable de se consacrer au jardin, à sa symbolique, à son évolution, et comparer par exemple les versions européenne et orientale (absente ici) ?

A ces réserves près, c'est une proposition muséographique aussi plaisante qu'intéressante, et on ne s'y ennuie pas une seconde.

Pompei, Fresque de la Maison du Bracelet d'or

Cette fameuse fresque pompéienne prouve que le trompe-l'œil ne date pas d'hier.

Koichi Kurita, Soil Library / Loire

 Un artiste japonais, Koichi Kurita, a collecté de la terre tout au long de la Loire pour réaliser ce séduisant damier.

Dürer, La Vierge aux animaux

Dürer a aquarellé ici un délicieux jardin vers1503.

Herman de Vries, collected : am saubrünnia, 2015

Un tableau de graminées séchées en très grand format. Une bonne idée de déco !

Rousseau, Herbier

Le fameux cahier où Rousseau rassemblait ses collectes de promeneur.

Jean Comandon et Pierre de Fonbrune, La Croissance des végétaux, 1929

Image d'un film pionnier, montrant déjà la croissance d'une plante accélérée.

Philipp Otto Runge, Silhouettes de feuillages

 Un travail de virtuose : au XVIIIe siècle, Philipp Otto Runge découpait du papier à la manière des silhouettes humaines.

Carl Schildbach, Boîte paysage

Carl Schildbach, Boîte paysage

Voilà un créateur pour le moins original. A la fin du XVIIIe, Carl Schildbach a fabriqué des boîtes comme des livres, avec le côté en bois, le dos en lichen, et présentant à l'intérieur une scène miniature avec l'arbre en question. Il en a produit presque 600. Incroyable !

Paul Klee, Herbier

 En1929, Paul Klee a présenté son herbier comme des peintures.

Photos de Karl Blossfeldt, vers 1928

Le végétal vu comme des éléments d'architecture.

Anna Atkins, Photographs of british algae, cyanotype impressions, vers 1845

Photographies aux origines du médium.

Daniel Rabel, recueil de fleurs et d'insectes, vers 1624

Minutie et couleur pour cet ancêtre de Redouté.

Xylothèque du XIXe - XXe

Xylothèque, une bibliothèque de bois, illustrant la diversité des essences.

Eric Poitevin, Sans titre, 2016

De séduisantes photos immenses où les formes végétales ressortent sur le fond blanc.

Conrad Gessner, Centranthus ruber, entre 1555 et 1565

Représentation exacte de cette plante très répandue au bord des routes dans le Midi de la France, à la longue floraison.

Maria Sibylla Merian, Rose trémière, vers 1652-1665

Maria Sibylla Merian, cette femme extraordinaire, entrée toute jeune dans l'atelier de gravure familial, fut une observatrice passionnée de la nature. Elle contribua à prouver que les papillons provenaient des chenilles et non de la génération spontanée. Elle gagna sa vie avec des illustrations pour des ouvrages scientifiques car elle était en contact avec des entomologistes, botanistes, naturalistes renommés. Au XVIIe siècle, elle participa à un long voyage d'exploration au Surinam dont elle dut rentrer après avoir contracté le paludisme.

On lui doit notamment une des premières représentations (peut-être la première, je n'en suis pas absolument sûr) d'une mygale. Une femme hors du commun !

Mary Delany, née Granville, Pancratium maritimum (Jonquille marine), 1778.

Il ne s'agit pas de peinture mais de mosaïque de papier, avec de minuscules morceaux collés.

Jacques Le Moyne de Morgues, Pomme de pin

Une pomme de pin saisissante de réalisme.

Dürer, Ancolie

 Autre exquise aquarelle de Dürer.

Maison Blaschka, père et fils, fin XIXe, fleurs en verre filé

 Incroyable réalisation en verre filé ; même de près, c'est confondant.

Louis Marc Antoine de Robillard d'Argentelle, Carporama ou fruits et plantes de l'Inde modelés d'après nature, 1802 - 1826

 Gigantesque et très naturaliste.

Bijoux à thème floral de la maison Cartier, milieu XXe.

Louis Auzoux, Chrysanthème, fait en papier mâché.

Bartolomeo Bimbi, Bergamotes, cédrats, citrons, citrus lumia, fin XVIIe

Un tableau montrant un arbre sur lequel la greffe a permis de faire pousser diverses variétés de fruits.

Fleurs tissées en perles, collections du Mucem

Du tissage de perles...

Maison Cartier, pots de fleurs en pierres semi-précieuses

Deux faux pots de fleurs, un travail impressionnant.

Eugène Delacroix, Etude de fleurs : pavot, pensée et anémone.


Pierre Joseph Redouté, un dessin préparatoire pour un ouvrage sur les géraniums, 1787-1788.


Patrick Neu, Iris

 Chaque année, Patrick Neu peint ses iris sur le point de faner comme des portraits, sans tige ni feuille, avec un grand talent d'aquarelliste. Fascinant.

Cézanne, Pots de fleurs

 Cézanne aussi a aquarellé les pots de fleurs de son atelier.

Jacques Boyceau de La Barauderie, Traité de jardinage


Émile Claus, Le jardinier

Le belge Émile Claus a particulièrement réussi ce portrait de jardinier.

René Louis de Girardin, Album de dessins, plans et projets pour Ermenonville, fin XVIIIe


Franz Gertsch, Gräser I, 1995-1996

Il s'agit bien d'une peinture (gigantesque) et non d'une photographie.

Matisse, Acanthes, 1953.

Toute l'énergie colorée et vivifiante d'un Matisse alité.

Marc Couturier, Dessin du quatrième jour.

Cette œuvre minutieuse a directement été réalisée sur un mur du Grand Palais.

Jean-Baptiste Oudry, dessin rehaussé.

Dessin de Jean-Baptiste Oudry, XVIIIe.

Willem Schellinks, Jardin sur la Spaarneen, entre 1686 et 1709

Édouard Debat-Ponsan : Le Jardin du peintre à Paris

Très joli tableau d'un inconnu du XIXe, Édouard Debat-Ponsan.

Ernest Quost, Fleurs de Pâques, 1890.

 Ce peintre, autrefois fameux, était notamment très apprécié de van Gogh.

Ernest Quost, Roses.

Autre tableau d'Ernest Quost.

Caillebotte, Marguerites

On est toujours surpris par Caillebotte, artiste décidément peu conformiste, comme dans cette série de marguerites en un seul plan, sans rien d'autre que le sujet.

Gerhard Richter, Sommertag

 J'ai découvert il y a pas mal d'années, lors d'une expo à l'Albertina,  le réalisme flou de Gerhard Richter, toujours impressionnant. Depuis, j'en vois de temps en temps et ça m'impressionne toujours. Ce flou-là fait toute la différence ! Ce tableau est intitulé Sommertag, jour d'été.

Klimt, Le Parc

 Le Parc, un Klimt venant du Metropolitan Museum de New York. Beau tableau d'une forêt graphique et figurée, mais a-t-il vraiment sa place dans l'exposition ?

Caillebotte, Fleurs

Quatre autres étonnants tableaux de Caillebotte, de 1893.

Peter Henry Emerson, Champ

 Merci au musée d'Orsay de m'avoir fait connaître les splendides photos impressionnistes de Peter Henry Emerson. Depuis, j'affute le regard dès que je vois son nom, et je ne suis jamais déçu ! Tapez son nom en recherche d'images, vous verrez des merveilles.

Vuillard, Le jardin

 Un Vuillard tout à fait inattendu.

Eugène Atget, Vues du Parc de Sceaux, 1925

 Herbier des pélerins de Jerusalem, 1863.

August Macke, Garten am Thunersee, 1914.


Odilon Redon, La branche fleurie jaune

 Un immense Odilon Redon, où on retrouve néanmoins son jaune préféré. La branche fleurie jaune, panneau de décor pour une salle à manger, 1900.


Et, quand on sort du Grand Palais, on reste dans la thématique. 

Déjeuner chez Pizzapappa


Je sors pour déjeuner. L'adresse que j'avais repérée l'an dernier a fermé. J'erre dans les rues voisines et m'échoue chez Pizzapappa, rue Jean Mermoz. C'est donc proche du Grand Palais et le prix est modéré : 15 € pour pizza, dessert, boisson. Voilà bien les deux seuls atouts de ce restaurant. Accueil moyen et dans un français exotique, pizza fade et mal cuite, dessert industriel (une meringata apparemment décongelée). Le café acceptable est le meilleur du repas. Vraiment une gargote de dépannage.




Rodin au Grand Palais 


Me voici de retour pour la seconde des trois expositions que présente actuellement le grand vaisseau parisien. Intitulée l'exposition du centenaire, elle attire effectivement les foules. Les œuvres exposées proviennent majoritairement du Musée Rodin, avec à peu près la même mien perspective, mais elles sont moins à l'étroit ici.

Le propos est de montrer à la fois la créativité de l'artiste et sa postérité, en associant judicieusement ses réalisations avec celles d'artistes plus récents. L'ensemble est convaincant, c'est une belle exposition où figurent aussi bien les célébrités attendues que quelques découvertes.

Rodin, L'âge d'airain

Au premier plan, L'âge d'airain de 1877

Rodin, Le penseur

Le penseur, version en plâtre patiné de 1903. Une pièce prévue pour un grand ensemble.

Georg Baselitz, Volk Ding Zero

Une transposition par Georg Baselitz.

Rodin, Monument aux Bourgeois de Calais

Monument aux Bourgeois de Calais, version en plâtre de 1889. Un groupe puissant qui frappe par la diversité des figures, des attitudes, des expressions.

Rodin, Victor Hugo

Pose très originale pour cette statue réputée : Victor Hugo, buste héroïque, version en bronze de 1902.

Rodin, Femme accroupie

Femme accroupie, statuette en plâtre, vers 1881-1885.

Rodin, Les Sources taries

Les Sources taries, avant 1889. Etonnant groupe formé de deux moulages identiques.

Rodin, Le Baiser

Le Baiser, version en marbre de 1881. Dans la continuité d'une tradition où Canova s'était notamment illustré.

Rodin, La Danaïde

La Danaïde, 1889. Depuis les esclaves de Michel-Ange, on sait le pouvoir de ces statues semblant s'extraire de la matière.
Rodin, Faune et Nymphe

Faune et Nymphe, vers1886. Un petit groupe en terre cuite très réussi.

Rodin, Femme accroupie portant une pierre

Femme accroupie portant une pierre, vers 1886

Rodin, Pleureuses

Deux têtes expressives des années 1880.

Rodin, Aquarelle

Rodin, L'Enfant prodigue

L'Enfant prodigue, 1905

Rodin, Balzac

Le fameux Balzac de 1898, une des sculptures de Rodin que je préfère, pour son élévation, sa presque abstraction, son expressivité. La Société des gens de lettres la refusa, assurant que ses membres ne pouvaient reconnaître les traits de Balzac. Les pauvres !

Rodin, La Porte de l'Enfer de Dante

Reconstitution de la Porte de l'Enfer de Dante, imposant groupe où étaient placées plusieurs sculptures qui devinrent individuellement célèbres, comme le Penseur, en haut au milieu.

Rodin, Femme

Quelques dessins d'avant 1900.

Rodin, Femme

Annette Messager, Les Mains

Annette Messager a, dans Les Mains, repris un principe de Rodin qui consistait à dessiner, peindre, tracer, sur des photographies. Il a en fait ouvert la voie à tout un courant artistique.

Rodin, Photographies repeintes

Rodin, trois sculptures

Rodin, Le Christ et la Madeleine

Le Christ et la Madeleine, en fait un "collage" de différentes sculptures, procédé fécond chez Rodin.

Rodin, Bras et Main

Rodin fut aussi pionnier en isolant des parties anatomiques pour les considérer comme des œuvres à part entière ; avant lui, c'était le cas des bustes ou des têtes, mais les bras ou les pieds n'avaient pas le statut d’œuvres d'art.

Rodin, Manteau

Encore plus troublant, ce manteau trempé dans du plâtre, qui a certes servi pour travailler le costume du Balzac, mais qui a été conservé tel quel. Plusieurs artistes ont exploré cette voie féconde.

Rodin, Torse de l'Âge d'Airain drapé

Exploration de textures : marbre et tissu plâtré.

Rodin, Masque de Camille Claudel et main de Pierre de Wissant

La notice insiste très justement sur l'effet extraordinaire dû à la différence d'échelle dans ce collage. Quant à moi, je pense carrément aux Surréalistes, Magritte en tête !

Rodin, Sculptures et céramiques

Très intrigants collages faits de sculptures avec des céramiques antiques. Breton a dû aimer ça !

Rodin, Sculptures et céramiques


Et voici deux œuvres choisies dans la salle des "successeurs" de Rodin.

César, Brigitte-Nadine


Markus Lüpertz, Der Morgen oder Hölderlin

Retour

Je repars par l'Elysée, la Madeleine, les Grands Boulevards. Un arrêt place de la République au Rayon d'Or. Mon sac de voyage vient de rendre l'âme, rien de tel que cette boutique spécialisée qui offre beaucoup de choix et des prix très raisonnables pour trouver un remplaçant.
Passage à l'hôtel, étapes boulangerie (Chantrelle) et charcuterie (Boucherie Oberkampf) et je n'ai plus qu'à redescendre le boulevard Richard Lenoir pour arriver dans les temps à l'Opéra, tout en mangeant mon sandwich tout nouveau.

Wozzeck à l'Opéra Bastille




C'est à Paris que j'ai vu mon premier Wozzeck, dans les années 80, avec Peter Gottlieb et Anja Silja. Ca m'a fait l'effet d'un coup de poing et j'étais stupéfié à la fois par la violence de l'œuvre et le fait qu'une musique des années 20 sonne comme si elle était contemporaine. Je ne connaissais du dodécaphonisme que la notion théorique. J'en ai revu une quinzaine, dont de grands interprètes du rôle-titre (Hartmut Welker, Thomas Hampson, deux fois Matthias Goerne) comme de grandes Marie (Waltraud Meier, Evelyn Herlitzius). C'est dans ce rôle que j'ai entendu pour la dernière fois Hildegard Behrens, à l'Opéra de San Francisco.



La mise  en scène de Christoph Marthaler a une bonne dizaine d'années, j'y ai vu un excellent Simon Keenlyside. Elle fonctionne toujours remarquablement bien, avec son décor de cantine unifiant l'action qui se déplace de table en table, et un Wozzeck affairé qui rase, se prête aux expériences du docteur, nettoie, sans trouver de répit. Parfait pour une version sans entracte, sèche et acérée comme une eau-forte.

Peu de superstars dans ce spectacle mais une distribution très homogène, au plus haut niveau. C'est une de mes plus belles soirées de cet opéra, c'est dire.

Deux très bons ouvriers, Mikhail Timoschenko et Tomasz Kumiega, donnent le ton. C'est rare d'avoir de semblables chanteurs dans ces rôles ! Nicky Spence, Andrès, ne se ménage pas et chante avec éclat. En Doktor, le vétéran Kurt Rydl (mon logeur à Vienne) prouve qu'il a plus que de beaux restes. Stephan Rügamer, le Hauptmann, est toujours excellent dans ce type de rôle, et il ne déçoit pas. Le Tambour-Major de Štefan Margita est nettement plus âgé que les habituels interprètes, mais sa voix reste puissante et bien timbrée. J'allais oublier Rodolphe Briand, der Narr, qui réussit à tirer le maximum d'un rôle aussi bref.

Après son excellente Brangäne lyonnaise, Eve-Maud Hubeaux ne fait qu'une bouchée de Margret, confirmant encore une fois la spectaculaire évolution de cette artiste. Très vraisemblablement une de nos futures grandes mezzo-sopranos !


J'avais été emballé, à Carnegie Hall, par la Salomé de Gun-Brit Barkmin. Sa Marie est tout aussi impressionnante, qu'elle chante comme si c'était du Kurt Weill.

Enfin Johannes Martin Kränzle campe un bouleversant  Wozzeck, torturé, presque autiste, en modifiant sensiblement les couleurs de sa voix selon les scènes.

Le spectacle bénéficie de la direction experte de Michael Schønwandt, qui s'applique à faire frémir et murmurer son orchestre gigantesque, comme à le faire s'enfler et s'enflammer. Les fameux crescendos du dernier acte sont menés avec une tension très efficace.

Mikhail Timoschenko et Tomasz Kumiega

Eve-Maud Hubeaux et Mikhail Timoschenko

Nicky Spence

Štefan Margita et Eve-Maud Hubeaux

Nicky Spence et Stephan Rügamer

Toute la troupe de Wozzeck...

Stephan Rügamer et Johannes Martin Kränzle

Michael Schønwandt, Gun-Brit Barkmin, Kurt Rydl

Stephan Rügamer, Johannes Martin Kränzle, Michael Schønwandt

Michael Schønwandt, Gun-Brit Barkmin, Kurt Rydl

Johannes Martin Kränzle

Nicky Spence

Eve-Maud Hubeaux

Stephan Rügamer

Tomasz Kumiega

La pianiste Amallie Malling avec son époux, Michael Schønwandt.

Voilà une soirée que je n'oublierai pas de sitôt !

6 commentaires:

  1. I love Rodin. Superb exhibition. Thanks for your AAA post!
    Annie

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  2. Super article. J'habite loin et je ne pourrai pas voir l'exposition mais, grâce à vous, j'ai un peu l'impression de l'avoir visité.
    Cordialement,
    André

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  3. J'avais manqué cette exposition. J'ai, comme André, l'impression de l'avoir visitée avec vous.
    José

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