Une première : une promenade sur une île minuscule au milieu de l'East River.
Je n'ai encore jamais mis les pieds sur cette île que plusieurs amis new yorkais m'ont vantée avec enthousiasme. Un petit paradis, paraît-il.
Cable car
Pour y aller, on emprunte un cable car, un téléphérique accessible avec la Metrocard.
Je ne suis pas un grand fan de ces transports suspendus, mais celui-ci semble plus sécurisé que la terrifiante version de Tsuwano !
Et puis, pour dominer les avenues, on est servi.
La vue sur le Queensboro Bridge n'est pas mal non plus.
Peu à peu le regard peut pointer plus loin.
Photo pas terrible. Je tentais de montrer l'étroitesse de l'île.
Sur Roosevelt Island
Même si la réputation de l'île me semble un peu surfaite, elle propose une promenade plaisante dans un monde à part, comme une parenthèse de Manhattan.
Les rives sont bordées d'une promenade plantée d'arbres à la floraison généreuse. Beaucoup d'Asiatiques sont là. Je pense d'abord à des Japonais venus admirer les sakura, mais la langue évoque davantage le chinois. Il paraît que l'île en abrite une communauté.
C'est effectivement très très paisible, et on jouit d'une vue sur Manhattan différente de celle qu'on a depuis Brooklyn.
Les constructions ne méritent pas de retenir l'attention. On se croirait dans n'importe quelle banlieue. Les bâtiments les plus élevés atteignent à peine les vingt étages.
Tout de même, l'île possède sa mansion, une demeure historique du XIXe siècle au milieu d'un petit parc.
C'est la rue principale ! Le calme est son avantage majeur.
Me connaissant un peu, vous savez que j'aurais volontiers visité l'église. Fermée, hélas, comme tant d'autres.
Je suis tout de même frappé par la volonté de singularité, propre à toute île. Même la police est locale : le NYPD est devenu PSD !
Traces d'une vie culturelle, avec même un concert de musique baroque et une représentation de Cabaret.
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