New York : Oculus et Ground Zero

 

Deux sites récents devenus des icônes de New York. 

Je descends doucement vers la zone de Ground Zero. 

Oculus Center 

Après les attentats du 11 septembre, on chercha à réaménager cette zone dévastée. L'architecte espagnol Santiago Calatrava conçut un projet qui devait ressembler à une colombe quittant les mains d'un enfant. 

Les travaux débutèrent en 2004 et durèrent douze ans. Le budget initial fut largement dépassé. 

A l'arrivée, un centre commercial de luxe. J'y suis venu une fois et j'avais été frappé par le peu de monde. 

Les boutiques ne me semblent pas si fréquentées, encore aujourd'hui. L'essentiel des chalands s'avèrent des touristes comme moi, venus admirer l'édifice depuis les balcons. 

J'ignore si commercialement, le centre tire son épingle du jeu, mais c'est une indéniable réussite architecturale. 

De l'intérieur comme de l'extérieur, le visiteur a droit à une époustouflante construction géométrique, qui joue sans cesse avec la lumière. Une splendeur. 

De l'extérieur, c'est très difficile à photographier le matin, si on veut éviter le contre-jour. La Plaza est dégagée côté Ground Zero mais, à l'opposé, on a très peu de recul. Je me coincé dans un recoin pour tenter de faire tenir la structure entière dans mon objectif. 

Je risque tout de même la vue depuis la Plaza. Je me déplace jusqu'à cacher le soleil derrière le building élevé. 

Pas terrible mais mieux que rien. 

Ground Zero 

Petit rappel. Après les attentats du 11 septembre, il restait un grand terrain de ruines qui fut dégagé au prix de longs efforts et de beaucoup de temps. 

On hésita à reconstruire les tours, mais finalement on opta pour un Mémorial. 

Il s'agit de deux piscines, dont la forme inversant celle des tours exprime l'absence. 

Les noms des presque trois mille victimes courent autour, gravés dans la pierre noire. 

C'est sobre, émouvant sans être larmoyant. 

Je suppose que l'eau s'écoulant le long des bords signifie que la vue continue. 

L'ancien globe du World Trade Center, endommagé mais miraculeusement conservé, à été placé sur une promenade surélevée, comme un gardien des lieux. 

Des bas-reliefs en bronze, un peu kitsch malgré tout, rendent hommage au courage et à la détermination des pompiers.