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jeudi 1 août 2019

Kobe : Uroko Museum, un musée inattendu (Kitano)





Vue du jardin, je pensais que la villa était d'un seul corps. En fait ce sont deux bâtiments séparés, unis par la symétrie et la proximité.


Le Kitano Museum s'avère un musée ahurissant où sont assemblées des œuvres bien disparates.




 Dans la salle du bas, l'exposition temporaire est consacrée à un artiste japonais dont je n'ai pu lire le nom. J'ai eu l'impression de réinterprétations des écorchés de notre histoire de la médecine.



Dans l'escalier, quelques bonnes peintures russes.



Je lis Obechkine sur l'étiquette en caractères cyrilliques (mais rien à destination des Japonais, ou de tous les autres). Peintre inconnu, mais une scène réaliste pleine de naturel.


Une délicate peinture de Maurice Denis, avec une palette qui avoue la référence au mouvement Nabi. La mère est un peu massive, peut-être.


Un Matisse assez surprenant. C'est un peintre que j'identifie d'ordinaire, mais je n'ai pas vraiment reconnu sa palette lumineuse ici.


 Un Constant Troyon, peintre que je n'aime pas d'habitude et pas davantage ici. J'ai tourné dans tous les sens pour éviter le reflet, j'ai abandonné !


Eugène Carrière, facile à reconnaître, lui. Toutes les toiles que j'ai vues de lui se ressemblent un peu, et c'est, malgré cette répétition, un peintre intéressant et pas assez mis en avant.


Utrillo, façon Utrillo. Je ne suis guère amateur.


Jules Noël a l'honneur de cet accrochage. Ce Lorrain fut séduit par les côtes bretonnes et normandes, d'où ses nombreuses marines, puis par l'Algérie où il se lança dans l'orientalisme. Je sais qu'il changea de nom car il se prénommait à l'origine "Louis Assez", nom donné par sa mère excédée par les grossesses successives !


Ici, l'artiste est Raphaël Collin, largement oublié mais dont j'ai déjà vu des toiles. Un peintre de la fin du XIXe siècle, grand promoteur du japonisme en France, qui tenta de synthétiser les courants à la mode, impressionnisme et Nabi, avec la peinture académique.


Moïse Kiesling, inattendu. Palette vibrante et érotisme contenu.


Cette vue générale suffira pour des œuvres que j'ai trouvées peu captivantes.


Une toile dans le style "poésie de la vraie vie à la campagne", thème majeur dans la peinture russe ; j'ignore tout de son auteur, Ponomarenko.


La partie la plus intéressante du musée est, à mon avis, consacrée à ce peintre russe, expressionniste et au style personnel. Ces corps déformés, ce travail sur la palette révèlent l'authenticité du style.






Malheureusement, la signature est une colle : elle contient un caractère uniquement cyrillique, le З, et un uniquement romain, le R. Quant au H, il correspond à notre N en cyrillique. Que faut-il lire ? je sèche.

J'ai cherché avec NORIE et avec HORIE sans résultat ! Je demande de l'aide.


A nouveau, la verrière offre une vue dégagée sur la baie de Kobe.



2 commentaires:

  1. But I love Utrillo! Thanks for the pic, even if you don't like this artist!
    Collin's painting is simply amazing, too.
    I can't believe this collection is on exhibition in Japan!
    Annie

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