Le cimetière ancien
Comme au couvent de Novodievitchi, et comme d'ailleurs dans la plupart que je connais, être enterré auprès d'un lieu saint était très convoité. Donc voici un cimetière ancien qui multiplie les styles. Beaucoup de noms connus, pas toujours avec les personnes célèbres. La grand-mère de Tolstoï est là alors que le petit-fils est à Novodievitchi.
Pierre noire avec une copie de l'icône.
Une cage pour protéger la sculpture romantique ?
L'ange interrogateur.
Et un autre, effondré de chagrin.
Un troisième, orant.
Quelques croix proches des versions les plus anciennes…
Les bas-reliefs de l'église du Christ Sauveur
Staline avait fait détruire cette église proche du musée des Beaux-Arts Pouchkine, avant qu'on ne la reconstruise (et que les Pussy Riots y soient arrêtées). On a récupéré les bas-reliefs pour les exposer ici.
Une variante de la Pyramide de Cestius, à Rome.
Je suis surpris de voir de la neige accumulée ! Il faisait 17°C à mon arrivée
Un religieux apparemment très aimé a droit à son gardien personnel.
Certaines des tombes anciennes se détériorent doucement.
Une dame nettoie soigneusement la croix du tombeau.
Pas José Bové, mais Joseph Bové, un fameux architecte qui a beaucoup œuvré dans cette ville.
Pour moi, le plus célèbre des occupants est Soljenitsyne, enterré ici en 2008. Suite logique à ma visite du Musée du Goulag.
Le cimetière moderne
A l'extérieur de l'enceinte mais jouxtant le monastère, s'étend un cimetière plus récent d'une dizaine d'hectares. J'y fais tout de même un tour, pour voir à quoi ressemblent les tombes actuelles.
Ici c'est tout l'équipage d'un avion qui s'est écrasé qui est honoré par la même pierre tombale.
Que d'accidents aériens !
Les affaires marchent : exposition de spécimens au milieu du cimetière. 23000 RUB, soit un peu plus de 300 € pour la moins chère, celle de gauche.
En métro vers Maiakovskaya
Je reprends le métro pour arriver à Maiakovskaya, une des stations un peu plus remarquables. Bonne surprise, il ne pleut plus.
Je sors sur la place, où on ne peut manquer l'Hôtel Pekin, le grand bâtiment stalinien en face.
Dans le même genre, le Tchaikovsky Hall, pour mon concert du soir…
J'ai le temps de manger un bout. Peu de choix, le pavillon sur la place est mon recours. Je vais tester le burger russe !
Pas donné donné (5 € environ) mais vraiment très bon, avec une viande juteuse, un pain qui a du goût (un prodige du genre) et du fromage bleu. Oignons rissolés en prime.
Après le concert, un cappuccino chez Cofix, chaîne à prix fixe très bas. 60 RUB le cappuccino, autour de 0,80 € !
So different gravestones!!! It deserved a full post indeed.
RépondreSupprimerGreat and full of outstanding pics
Annie
Thanks a lot, dear Annie!
SupprimerJ'ai regardé votre article sans trop savoir et en redoutant un peu. Mais c'est très intéressant ! Merci beaucoup pour cet article, et pour tous les autres !
RépondreSupprimerMerci beaucoup, cher.e Anonyme !
SupprimerL'art funéraire est souvent négligé et pourtant cela révèle tellement sur les cultures et les usages ! C'est avec un intérêt tout particulier que je vous ai suivi dans cette promenade, toujours embellie par votre érudition discrète. Quel plaisir, tout de même, que de pouvoir lire votre blog !
RépondreSupprimerPierre
Mais encore supérieur est le plaisir de lire de semblables commentaires…
SupprimerDu fond du cœur, de très sincères remerciements pour votre gentillesse et votre fidélité, Pierre !
Chouette balade, on ne pense pas qu'un cimetière puisse être aussi intéressant.
RépondreSupprimerDeux fois un hamburger dans l'année ! Vous n'allez pas tomber malade ?
Lucas
Ha, ha, ha !
SupprimerConcevez que le hamburger russe est une expérience bien éloignée de sa version washingtonienne…
Je vois que vous prenez soin de ma santé, Lucas !
Peu de commentaires mais beaucoup de photos, une interessante visite de deux cimetières caractéristiques. Comme vous dites, l'art funéraire renseigne toujours sur la culture d'un pays. Merci pour cet article informatif !
RépondreSupprimerMerci à vous pour ce chaleureux commentaire !
SupprimerTres intéressante publication! Félicitations pour votre article.
RépondreSupprimerCerise
Merci beaucoup Cerise, votre commentaire me touche vraiment !
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