Gran Via de les Corts Catalanes
Au XIIe siècle, pour réunir le Parlement de Catalogne, le comte réunissait sa cour, les Corts Catalanes qui ont laissé leur nom. L'avenue changea d'appellation sous le régime de Franco en hommage à Rivera, mais reprit bien vite celui d'origine à la chute de la dictature.
C'est Ildefons Cerdà, juriste et économiste, mais aussi architecte et urbaniste, qui créa au milieu du XIXe siècle le fameux plan en carrés qui saute aux yeux dès qu'on regarde une carte de la ville. Le nouveau quartier de l'Eixample est structuré par la grande avenue.
Les hortensias offrent déjà leurs pompons ciselés. |
Le quartier se construisit avec une réelle unité stylistique, avec de petites touches de modernisme, cette version locale de l'art nouveau.
Les bâtiments présentent souvent des façades en relief, avec parfois des éléments fantaisistes. On ne craint pas la surcharge.
La décoration sculptée est parfois incertaine, comme ce lion accoudé tel un humain.
De nombreux oriels créent également des tensions dans les lignes des édifices. Les drapeaux catalans ont toujours été présents dans la ville, mais depuis les velléités d'indépendance, on en voit encore davantage.
Stucs, fresques, carreaux colorés, vitraux, ébénisterie de prestige. Rien n'est négligé pour marquer la qualité des halls d'entrée.
Les frontons sont également utilisés pour éviter la monotonie des lignes de toit.
Ferronnerie et décors peints ne manquent pas sur l'avenue.
Et on pense à tout !
Les églises ne se repèrent pas du premier coup d’œil !
De temps en temps, un petit parc, souvent prétexte à exposer quelques statues, apporte une bouffée de verdure dans une ville plutôt minérale (même si ses parcs sont gigantesques). Plaça del Doctor Letamendi.
C'est l'heure de la sortie des toutous.
Dîner à The Alchemist
Pas de spectacle ce soir ! J'en ai profité pour réserver, via El Tenedor, l'équivalent espagnol de La Fourchette, un repas dans un restaurant que je ne connaissais pas. Celui-ci proposait un menu dégustation à un prix incroyable, une bonne occasion pour découvrir sa cuisine.
La salle, assez sombre, est plutôt raffinée. Bocaux et bouteilles assurent l'essentiel de la décoration.
Les toilettes sont un élégant boudoir.
Pour commencer, un verre de cava maison, décliné en cocktail avec du yuzu ; des chips de crevettes avec des gouttes de poivron tiennent le rôle de mise en bouche. Le chef a travaillé au Japon, et sa cuisine est une audacieuse rencontre entre l'archipel du Soleil Levant et la Catalogne.
Pour le confirmer, voici des mochis, gâteaux de riz gluant japonais, en version salée, fourrés d'une spécialité catalane, le Cap i Pota.
De délicieuses brochettes de poulet marinées au lait de coco, aromatisées au galanga, croustillantes et fondantes comme il se doit. Un peu de sauce romesco, traitée en satay, l'accompagne.
Nouvelle version du gyoza, contenant des morceaux de poulpe, avec une sauce à l'encre de seiche. A se damner !
Le cochinillo, cochon de lait local, est servi en parmentier avec une sauce à la queue.
Extraordinaire crema catalana parfumée au sakekatsu, la partie solide résultant de la fermentation du saké, au goût étonnant, vanillé, avec une pointe de noisette.
Pour quatre convives, avec vin et café. C'est incroyable.
Ce fut réellement un repas original, avec de belles découvertes qui fait honneur à l'inventivité du jeune et sympathique chef. Un service attentif et enthousiaste, présent sans être envahissant.
Adresse à recommander chaleureusement !
Retour en passant par les Ramblas, très animées ce vendredi soir.
Petit-déjeuner à 365 Carme
Le lendemain matin, petit-déjeuner dans une petite adresse de la rue, toujours très fréquentée.La matinée est consacrée aux courses. Gastronomie à la Boqueria et au rayon épicerie fine du Corte Inglès.
Déjeuner au Rincon
Après mes échecs successifs, je tenais à ne pas réitérer les mêmes déceptions. Mon dernier repas ici remonte à 2016 !Cette fois, en arrivant plus tôt, pas de souci pour obtenir une table.
Cuisine du marché, traditionnelle et de bonne facture. Pour moi la salade César, les boulettes aux frites maison, le riz au lait à la cannelle. Un repas avec des plats que j'adore !
Avec le verdejo K-naia et le café, c'est une histoire d'environ dix-sept euros par tête.
Lovely tour of that Avenue with typical buildings. And a delightful diner of fusion cuisine!
RépondreSupprimerAn excellent post again!
Annie
Thank you very much !
SupprimerUn repas bel et bon...
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
SupprimerGreat! A superb diner of fusion cuisine!
RépondreSupprimerI'm getting hungry.
Ruth
Thanks Ruth for your kind words!
Supprimer