Moscou : le Café Pouchkine

Une promenade dans Arbat qui s'achèvera vers le plus fameux café de Moscou...

Nouvel Arbat

 Je sors donc du Musée des Beaux-Arts Pouchkine, et je sens les effets du piétinement ! Un peu de marche me fera du bien avant de déjeuner. Il est plus de trois heures, je ne suis plus à quelques minutes près. Je remonte vers le nord, dans le quartier du nouvel Arbat.

 Le fronton grec inonde cette ville comme à Saint Petersbourg !

 Le style soviétique, c'est aussi répandu.

 Pas loin de sa maison, Gogol se dresse sur sa colonne.

 Le style kitsch, ça se voit aussi. Incroyable, quand même, quand c'est à ce point-là !

 Et les bulbes des églises ! Celle-ci, c'est celle de Siméon le Stylite, réputée comme une des très belles (et anciennes) de Moscou.

 Mais il suffit de faire quelques pas pour découvrir une autre réalité.
Cela dit, c'est une ville qui visiblement s'embellit. On voit des travaux partout.

Déjeuner chez My-My

Un autre My-My (Mu-Mu) dans le quartier. Comme ma précédente visite était une bonne expérience, je réitère.

Salade russe, poulet aux champignons, gâteau aux myrtilles, bière. 747 roubles, soit environ 10 euros.

Une amie m'a demandé une photo du café Pouchkine. Je cherche sur le plan. C'est proche du boulevard Tverskaia, où je suis passé et repassé tous ces jours-ci. C'est parti ; je sais où c'est !

 Je dépasse l'agence Tass, pendant des années l'organe officiel de l'information en URSS. Visiblement elle officie toujours.

 Un curieux bâtiment, d'un style différent. Bien soviétique tout de même.

Le Café Pouchkine

 Ce n'est pas l'adresse historique que tout le monde attend. Elle n'existe pas.

 Les touristes français qui connaissaient la chanson de Gilbert Bécaud ("La Place Rouge était vide...") cherchaient désespérément ce café, inventé par le parolier.

Un homme d'affaires avisé eut l'idée de le créer, et il fut inauguré pour le bicentenaire de la naissance de Pouchkine ! Dès lors, l'adresse parlait à tout le monde, francophones amateurs de chansons et Russes fins littéraires.

Ce n'est pas le lieu historique que chacun attend mais tout de même un bâtiment ancien, une pharmacie restaurée avec beaucoup de soin.

 Le Routard recommande le chocolat chaud. Je le demande !

 Comme dans Cosi fan tutte, je vois arriver une Despina avec sa chocolatière qui le remue sous mes yeux.

 C'est un des meilleurs que j'aie goûtés de ma vie ! 410 roubles, 6 € environ.

 Je teste les toilettes. Peu banales également.

 J'en profite pour me balader discrètement dans les lieux. Fichtre, c'est un véritable palais !

 Dommage que j'ai pris une pâtisserie tout à l'heure. Je résiste cependant à la tentation.

Ces merveilles sont les créations d'un pâtissier français, Emmanuel Ryon. Au prochain voyage, je teste !

Ce sont tout de même des prix bien de chez nous, exportés avec le pâtissier. Le gâteau au chocolat, premier rang central, est affiché à 4500 roubles, soit 60 euros environ.

 Après cet intermède, il est temps de repartir. Je ne vais pas très loin, mais je n'aime pas arriver en retard au spectacle.

 Bizarrement Tsverkaia est bouclée : la partie véhicules est entièrement dégagée, et les trottoirs sont barrés par des barricades. Les militaires empêchent tout piéton de traverser. Heureusement, les passages souterrains existent !

 A deux pas du Bolchoi, ce bâtiment est décoré par une étonnante frise de céramique. Il pourrait fort bien se trouver à Vienne ! Ce n'est pas la première fois que je me fais la réflexion, je trouve que les deux villes ont finalement beaucoup de similitudes architecturales. D'ailleurs, je connais même l'église russe de Vienne, dans Landstrasse.

Bon, il est temps d'entrer dans le théâtre. Première expérience d'une comédie musicale russe !