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mardi 8 août 2017

Japon, Tokyo : Grands maîtres européens, shabu-shabu, Yebisu, bière



 Pièce de monnaie ? Enseigne ?

Nullement ! Une plaque d'égout photographiée sur mon chemin vers Ueno. Chaque ville a son modèle différent.

Le musée d'art occidental

Je ne baisse pas les bras après mes échecs de la veille et retourne à Ueno pour enfin pénétrer dans ce fameux musée d'art occidental. J'entre dans ce sobre bâtiment du Corbusier et arrive très vite dans un hall spacieux où veillent quelques statues de Rodin. C'est une des séries les plus consistantes du musée avec la salle Monet qui contient onze toiles du jardinier de Giverny.


Plusieurs Rodin dans la première salle.

 A plusieurs exceptions près, il s'agit plus d'un parcours que de salles, organisé chronologiquement avec quelques regroupements par pays.

C'est donc logiquement avec les Italiens du Moyen-Age et de la Renaissance que nous commençons. Beaucoup d’œuvres peu connues s'avèrent intéressantes mais je suis contraint à des choix draconiens si je veux éviter un article de quarante pages ! J'espère que ma sélection drastique demeure significative.

Jacopo del Sellaio, Déploration avec donateurs

 Une classique Déploration avec donateurs, mais avec une belle expression de Jean et cette plutôt rare représentation d'un enfant en pleurs.

Rogier van der Weyden, Portrait d'homme

Rogier van der Weyden, toujours un saisissant portraitiste.

attribué à Bartolomeo Montagna, Paysage

Une attribution à Bartolomeo Montagna pour cet intéressant paysage sans aucune justification religieuse (je veux dire que ce n'est pas la fuite en Égypte, planquée dans un coin, qui donnerait au tableau une raison d'être, comme c'est le cas habituellement). Louable tentative de respecter la perspective d'Alberti avec la réduction des proportions, même maladroite : la taille des volatiles du premier plan !

Tintoretto, Portrait d'homme en David

 Un portrait par Tintoretto (je l'avais reconnu de loin au manteau pourpre dont il adorait visiblement  affubler ses clients) d'un homme en David. Ce serait donc Goliath, l'homme étendu. Traits rapides, construction plus élaborée qu'il paraît, palette réduite, on retrouve les caractéristiques du Vénitien.

Titien, Salomé avec la tête de Jean-Baptiste

 Suite logique à mes aventures de la veille avec cette Salomé par Titien. En lisant le nom du peintre, je me suis dit : "Bon sang ! Mais c'est bien sûr !" J'aurais dû identifier les bijoux et les tissus, au moins. C'est la pose et le cou large de la dame qui m'ont trompé. Posture inhabituelle pour le sujet, en tout cas.

Joos van Cleve, Triptyque de la Crucifixion

J'aurais vraiment aimé que ma photo soit plus nette ! J'ai beaucoup apprécié ce triptyque de Joos van Cleve, réellement de la belle ouvrage. Comme toujours chez lui, le travail des matières est virtuose (les détails de la fourrure par exemple).

Joos van Cleve, Triptyque de la Crucifixion (détail)

Bartolomeo Manfredi, L'Arrestation du Christ

Caravagisme prononcé jusqu'à un noir d'encre, mais un beau travail avec les expressions. Il s'est régalé avec des armures qui préfigurent Dark Vador !

Panini, Le Jugement Dernier

 Panini, pas celui des images à coller, mais auteur d'une célèbre représentation de théâtre au Louvre. Dans ce Jugement Dernier, il montre, chose rare, ses contemporains.

Hendrik ter Brugghen, La Libération de Saint Pierre

 C'est Hendrik ter Brugghen, immense maître des contrées flamandes (j'avais été enthousiasmé par son Esau vendant son droit d'aînesse exposé à Barcelona), qui  a peint cette remarquable Libération de Saint Pierre. On voit comment le caravagisme a évolué en terre septentrionale.

Jusepe de Ribera, Le philosophe Crates

On reconnaît bien la pâte / la patte de l'Espagnol dans ce portrait âpre et aride.

Le Guerchin, David avec la tête de Goliath

 Aussi réussi par l'expression, presque romantique, que par le travail sur l'anatomie. Le Guerchin est un peintre un peu sous-estimé, mais habile technicien et toujours grand artiste.

Rubens, Deux enfants endormis

Beaucoup de figures d'enfants dans le musée. Facile d'identifier ici Rubens avec ces bouilles de poupon et ces carnations rosées (j'ai souvent l'impression que ses personnages ont bu un coup de trop !).

van Goyen, Vue du port

Un van Goyen, magnifique comme il se doit. Palette réduite au minimum, quasiment la déclinaison d'un seul ton.

Isaak van Ostade, Voyageurs faisant halte dans une auberge

Une des toiles les plus intéressantes que j'aie vues d'Isaak van Ostade (à ne pas confondre avec Adriaan, plus régulier dans l'excellence). Les codes de la peinture de genre sont respectés, la composition est excellente avec ces différents plans, le travail sur la diffusion des sources de lumière est minutieux.

Ruysdael, Route à travers la chênaie

 Ruysdael, c'est toujours parfait. Je suis ébahi à chaque fois par la maîtrise de la lumière.

Jan Steen,  Noce de Village

Un Jan Steen pittoresque et très agréable à observer pour découvrir foule de chouettes détails ! Les tourtereaux de cette Noce de Village ne sont pas de première fraîcheur.

Georges de la Tour, Saint Thomas

 C'est toujours un plaisir de voir des toiles de ce peintre si rare. Magnifique palette fondue à la Philippe de Champaigne, virtuosité d'une position particulièrement difficile à représenter, monumentalité d'un sujet qui tient toute la place. Un tableau où tout est concentré. Du grand art.

Jean-Marc Nattier, Portrait de Marie-Henriette Berthelot

Nattier n'a rien révolutionné, mais sa palette harmonieuse est toujours un régal esthétique.

Joshua Reynolds, Portrait de Robert d'Arcy

Avec Joshua Reynolds, on passe à autre chose. Clair-obscur très épuré, expression rêveuse (pré-romantique, non ?). Encore un peintre qui déçoit rarement.


Une vision des espaces étonnants de ce musée.

Richard Wilson, Capriccio paysage avec le tombeau des Horaces et des Curiaces
 et la Villa de Mécène

 J'ai découvert Richard Wilson à la Tate, et depuis, je traque les peintures de cet artiste qui m'était vraiment complètement inconnu. Il faut dire que l'école anglaise a souvent été oubliée de notre côté de la Manche, à quelques exceptions près (à la louche, Constable, Turner, Bacon). Les toiles italiennes de cet artiste, souvent avec un chiaroscuro qui rappelle vraiment la peinture de ce pays, sont toujours remarquables.

Jean-Victor Bertin,  Paysage grec

Sujet voisin, traitement totalement différent. On sent un souvenir de Poussin dans ce paysage grec de Jean-Victor Bertin.

Delacroix, Le Christ transporté à sa tombe 

 Plus obscur que clair ! Jamais je n'aurai identifié l'artiste ! Delacroix ! Il faudra que je retourne voir le musée à Paris, cet automne.

Millet, Daphnis et Chloé

Une autre colle : Millet, pour ce Daphnis et Chloé. La palette est complètement différente de ce que je connais de l'artiste (et même des toiles du Metropolitan Museum, pourtant bien éloignées de l'Angelus).

Gustave Doré, La Sieste Espagnole

 Tableau incroyable de Gustave Doré, le fameux graveur-illustrateur, nommé La Sieste Espagnole. Est-ce le sens étymologique, la sixième heure, ou l'ironie d'une scène où personne ne dort ?

Courbet, Paysage de neige

 Plusieurs tableaux de Courbet dans le musée sont plus réussis que celui-ci (une scène d'écurie en intimité notamment), mais je ne me rappelle pas avoir déjà vu une scène de neige du Franc-Comtois.

Degas, Trois danseuses

Ce Degas est intéressant, mais pas le chef-d’œuvre absolu du peintre. Ce qui m'a interpellé,  c'est la date d'acquisition : 2016 ! Il faut dire que, hormis un fonds acquis par un Japonais qui vivait à Paris a début du XXe siècle, tout a été acheté dans les cinquante dernières années. Quel autre musée peut se permettre des achats semblables ? Je me rappelle encore avoir versé trois sous à une souscription lancée par le Louvre, il y a plus de vingt ans, pour un de la Tour. On n'a pas les mêmes moyens, ici.

Edouard Manet, Portrait de Monsieur Brun

Un vigoureux portrait par Manet en 1879, très efficacement traité.

Alfred Sisley, Paysage à Louveciennes

Bonne surprise : un Sisley réussi ! Je ne prise guère ce peintre répétitif et souvent ennuyeux à mon goût, avec ses ciels pommelés et ses rivières toujours identiques. Mais ici, je trouve le point de vue original, l'ambiance orageuse très évocatrice. Le peintre réussit à amener ailleurs le spectateur (ce que ne fait pas Vlaminck dans le mauvais tableau exposé qui ressemble à un décor de théâtre).

Auguste Renoir, Dans les bois

Une large série de Renoir dans le musée, avec beaucoup de femmes aux joues roses dans des décors aux couleurs heurtées. Mais cette étonnante allée en forêt ! Chapeau ! Serait-ce du pointillisme ?

Paul Cézanne, Le Pont et le Barrage à Pontoise

 Cézanne. Trop facile !

Claude Monet, Matin sur la Seine

 Je ne montre que deux Monet sur les onze, cette rivière bordée de saules qui me semble un intéressant parent du Renoir précédent (on est pas loin de l'abstrait)…

Claude Monet, Nymphéas

... et cette imposante version des Nymphéas, que je ne pense n'avoir encore jamais vue jusqu'ici.


Le délicieux jardin secret du musée. Dommage qu'ils n'aient pas un panneau de jardin clos médiéval à exposer pour y répondre !

Puvis de Chavannes, Pauvre Pêcheur

 Une version tronquée du Pauvre Pêcheur de Puvis de Chavannes. Si je me rappelle bien, dans le tableau du musée d'Orsay, il est seul dans sa barque pendant que l'enfant joue avec sa mère sur la berge. A vérifier ! En tout cas, je suis frappé, toujours, par le silence qui habite ses toiles. Est-ce dû à ces horizons lointains, avec de l'eau étale ? A ces poses statufiées ? Même dans la série du Panthéon à Paris, c'est frappant.

Vincent van Gogh, Roses

Des roses de van Gogh. Je suis circonspect. Bien ? Pas bien ? L'absence de ciel : un atout ou un défaut ? Je trouve le tableau asphyxiant. Une qualité ? Un défaut ?Impossible de me décider. En tout cas, je suis moins emballé qu'avec les œuvres que je connais, et en particulier celles de l'Ermitage à Saint Petersbourg.

Paul Gauguin, Baigneuses

 Un Gauguin rigolo, avec cette préhistoire des plaisirs balnéaires ! Une remise au goût du jour du vieux thème des baigneuses, abondamment traité par Boucher.

Paul Sérusier, Quatre Bretonnes en forêt

 On reste dans l'école de Pont-Aven avec ce Sérusier à la riche palette.

Pierre Bonnard, Jeune fille assise avec un lapin

Je suis toujours surpris par Bonnard, toujours séduit par sa créativité ! Il me semble sentir ici l'influence japonaise, qui bouleversa le paysage artistique à partir de la fin du XIXe siècle.


Maurice Denis, Portrait de petite fille

 Très délicat portrait. Je pense que les Nabis et leurs suiveurs sont arrivés au moment où on commençait à considérer les bambins comme des personnes, mais ce sont parmi les premiers peintres à avoir souvent peint les enfants, et à les avoir fréquemment réussis.

Georges Desvallière, La Visitation

 Un tableau sidérant. Georges Desvallières a représenté cette visitation dans un décor impressionniste, et la scène est épiée par un "monsieur" dissimulé derrière la haie. !!!! Il faut que je me renseigne sur ce tableau !!!
P.S. Je l'ai fait depuis. J'ai découvert que j'avais raté une expo qui lui était consacrée au Petit Palais, en 2016 ; mais j'ai pu profiter d'un site consacré à ce monsieur. Très intéressant peintre vosgien qui fonda, précisément, les Ateliers d'Art Sacré. Un artiste marqué par la guerre (1914-1918) également.


Camille Pissarro, La Moisson

 Un Pissarro peint à la tempera. Mon avis, assumé mais complètement personnel : chaque fois qu'il emploie ce medium, il foire la palette, et ce vert fluo est aussi improbable chez lui que chez le Greco !

Franck Benangwyn, Un naufrage

Ici, je trouve que tout est maîtrisé. La Tate Britain possède aussi quelques superbes toiles de Franck Benangwyn.


Paul Signac, Port de Saint-Tropez

 Un des nombreux Port de Saint-Tropez de Signac, lumineux et coloré comme il se doit. Je baigne à nouveau dans le pointillisme de l'exposition viennoise de cet hiver.

Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec Ida jouant du piano

 Découvert il y a trente-cinq ans au Danemark, vraiment apprécié lors de la rétrospective du musée d'Orsay (ce n'est pas hier non plus), je suis toujours heureux de découvrir une toile de Villem Hammershøi, ce maître danois des intérieurs intimes, où on risque un œil presque en voyeur.

Salle de sculptures de Rodin

 Salle de sculptures de Rodin. C'est mon année Rodin, après la rétrospective parisienne.

Auguste Rodin, Balzac

Une version du Balzac, son œuvre que je préfère !

Kees van Dongen, Entrée du Casino

Surprenante scène de casino par van Dongen, plus connu comme auteur de portraits aux yeux lourds et plus maquillés qu'une voiture volée.

Albert Marquet, Les Sables d'Olonne

Simplicité, représentation qui ne cherche pas à être photographique, et un tableau qui marche formidablement. Le talent Marquet.

André Derain, Nature morte aux fruits

 Encore une toile impossible à attribuer. Franchement, qui peut reconnaître Derain ? Très bizarre composition, sculpturale, avec ces assiettes aux extrémités de la nappe. Original pour le moins.

Albert Gleizes, La Moisson

 Vigoureuse vision cubiste de la moisson, par Albert Gleizes.

deux toiles de Sam Francis et de Jackson Pollock 

 Et deux artistes américains pour finir, Sam Francis et Jackson Pollock. Les deux toiles m'interpellent et, je trouve, dialoguent très bien, tant elles trouvent des solutions diamétralement opposées à des problématiques communes.

Auguste Rodin, La Porte des Enfers

 J'ai quand même tenu, avant de partir, à aller voir de plus près cette version de la Porte des Enfers de Rodin. Cet ensemble est surtout connu pour un de ses éléments, le Penseur au centre de la composition. Intéressant de comparer avec la version en plâtre de l'expo visitée quelques mois auparavant !

Shabu-shabu




J'avais repéré, en venant, un restaurant de shabu-shabu. J'adore cette version nippone de la fondue où on fait cuire un peu de tout dans du bouillon.



Pour 1720 yens (13 euros), c'est shabu-shabu à volonté. Trois viandes différentes, dont du bœuf Wagyu. Et dessert compris !


Je dois avouer que je ne me suis pas limité. Cinq plateaux de viande (bon, elle est tranchée plus fin que pour le carpaccio), trois assiettes de légumes. J'ai goûté à tout.

Au milieu, ce sont des bébés shiitakés !


Deux bouillons, un très laiteux (de vache ou de soja ?) et un au bœuf.




Un gâteau au chocolat ! J'arrive à lui faire une petite place.



Yebisu


Ma carte de métro ayant expiré, je passe au Japan Rail Pass pour utiliser la Yamanote, une ligne de chemin de fer qui parcourt la capitale. Dans mon programme, j'avais prévu de voir aujourd'hui le musée de parasitologie de Meguro, dont tout le monde dit le plus grand bien, le Lonely compris. Me voici donc à la station Meguro. Hélas, la topographie du Lonely est insuffisante ("à un kilomètre de la station..."), mon plan papier n'indique rien, et GoogleMaps (la version téléchargée, puisque je n'ai toujours pas accès à internet) ne semble pas en avoir entendu parler.

Sur le mur de la station, un plan lumineux. Génial ! Mais multitude de musées y sont indiqués, pas celui-là.

Je me résous à partir en suivant la flèche d'un panneau. Je marche bien un kilomètre. Rien de rien ! Je cherche "parasitologie" sur le dictionnaire et demande l'information à une passante. Celle-ci tient à ne pas démentir la serviabilité japonaise, abandonne son itinéraire, et m'accompagne. Elle me parle abondamment, je ne saisis pas un traître mot. Enfin, triomphante, elle me conduit... à l'entrée d'un hôpital ! Je la remercie avec force courbettes, je ne tiens pas à la décevoir.

Projet abandonné. Plan B : Ebisu, à une station de Yamanote de là.




J'y suis vite. Le plan annonce Yebisu Garden... Quelle blague ! C'est une imitation de village proprette, façon Disneyland, qui cache... ô renversante surprise ! un centre commercial de luxe. Avec... tout aussi stupéfiant ! Des boutiques de bouffe !





 Ce pseudo castel, c'est le restaurant Le Château, de Joel Robuchon.


Tout de même, plusieurs musées y ont élu domicile. Allez, c'est parti !

Le Musée de la bière Yebisu

Comme souvent dans les musées liés à des entreprises, c'est d'un luxe pas possible. Je m'attendais à visiter une brasserie, où au moins recevoir des explications sur les procédés du brassage.
Rien de tout cela. Je ne suis pas frustré, j'en ai visité dans plusieurs pays, et c'est toujours pareil. On en voit une, on les a toutes vues.
Ce musée insiste sur l'histoire de la marque, et livre néanmoins nombre d'informations surprenantes.

Yebisu, c'est la première brasserie sur le sol nippon. La bière n'est pas du tout une boisson traditionnelle et millénaire ! On est allé chercher un brasseur allemand pour mettre en œuvre le procédé. Au début boisson de luxe (une bière = dix bols de nouilles), elle s'est popularisée avec l'élévation du niveau de vie.

Pendant la guerre, arrêt du brassage. Longue pause ! Il a fallu attendre 1971 pour rouvrir la brasserie, retrouver les procédés, rediffuser la bière ; il restait des nostalgiques mais, pour beaucoup, c'était de nouveau une boisson inconnue. Aujourd'hui, on teste sans cesse de nouveaux mélanges. Le dernier en date aurait été élaboré avec (ou par) le voisin, Robuchon. Evidemment !



Canette de canettes.


Le seul élément de brassage visible.



Je passe à la partie retraçant l'histoire de la marque.

Les débuts…



Les toutes premières bouteilles.


Prix d'une bouteille = celui de dix bols de riz

Le premier salon public où on servait de la bière.



Anciennes cartes publicitaires Yebisu

Ancienne publicité Yebisu

Anciennes bouteille et caisse

Ancienne publicité Yebisu

La gare Yebisu

 On construisit même une gare au nom de la marque ; c'est toujours le sien, d'ailleurs.

Ancienne publicité Yebisu

L'ancienne tenue des ouvriers de la brasserie Yebisu


Ancienne publicité Yebisu

La brasserie Yebisu vers 1920

Robinet de pompe (je ne sais pas si c'est le nom exact) des années 1920.


Ancienne publicité Yebisu

Anciennes plaques de bois sculpté avec le nom Yebisu

Anciennes bouteilles


Ancienne publicité Yebisu

Ancienne publicité Yebisu

Ancienne publicité Yebisu

 Les publicités des années 70, au moment de la re-création de la marque, sont très similaires aux nôtres.

Ancienne publicité Yebisu

Bouteilles et cannettes récentes Yebisu

Bouteilles et cannettes récentes Yebisu

Cannette de bière Yebisu / Robuchon
Je n'ai pas testé la bière Robuchon !



Enfin je goûte une des versions ! Une stout caramélisée, douce et assez légère, au goût de malt très agréable.
Je ne pars pas sans avoir fait un tour dans le centre commercial.



Les produits français ont la côte. Le beurre Bordier serait le meilleur en France. A vérifier de retour !





Retour par la Yamanote jusqu'à la gare de Ueno, où l'air français continue à flotter…


Il pleut quelques gouttes, mais je choisis de rentrer à pied, avec parapluie. Au passage, un grand temple que je n'avais jamais remarqué sort de l'ombre.



Je ne suis pas le seul à arpenter Asakusa !

Allez, c'est parti : douche, onsen, blog.
Article long à remplir mais également à lire. Bravo aux lecteurs héroïques et émérites ! 

6 commentaires:

  1. Toujours aussi intéressant. Merci pour les commentaires des tableaux et surtout(pour moi, la gourmande) pour les photos des repas. BISES et à demain.

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    1. Merci pour le message, chère gourmande ! A très bientôt j'espère aussi.

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  2. Que de chefs d'oeuvre dans ce musée ! C'est mieux que la caverne d'Ali-Baba. Les tableau choisis montrent la connaissance picturale des japonnais. Sûrement enchanteur de découvrir ces merveilles. Encore une journée enrichissante. Un immense plaisir assurément. R.B.

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    1. Oui, le plaisir était bien là. Merci pour ce message détaillé !

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  3. I love when you write on arts ! A real lesson ! Please go on.
    Perfect.
    Best, Annie

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