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dimanche 10 avril 2022

Retour à New York (enfin !)

 

Après plusieurs tentatives avortées, je retrouve enfin les rues de New York !

Voyages prévus et annulés en 2020 et 2021, comme pour beaucoup de voyageurs. C'est donc un grand plaisir de revenir à New York, surtout que jusqu'à la dernière minute, je n'étais pas sûr de pouvoir partir. 

Voyage


J'ai mon dossier prêt. L'ESTA, cet enregistrement qui dispense de visa, m'a donné quelques frayeurs. Généralement la confirmation arrive tout de suite et cette fois-ci, j'ai attendu quarante-huit heures. 
Il vaut mieux le prendre bien à l'avance ! C'était mon cas, je m'en étais occupé il y a un mois. 
J'ai mes trois certificats de vaccination, le test COVID réalisé la veille du départ. J'ai constaté, au passage, que les points de test étaient bien raréfiés chez nous. 
Plus un dossier administratif où on stipule que tous les certificats sont exacts. Le même type que le questionnaire ESTA où on jure de ne pas être un terroriste. 

A Marseille, tout est dûment vérifié avant embarquement. 

Premier vol Lufthansa où on offre une bouteille d'eau et un carré de chocolat, tout le reste étant devenu payant. 


J'ai plusieurs heures de transit à Frankfurt et j'ai un petit creux... 
Je me restaure d'une focaccia chaude, prosciutto - tomates - pesto, assez savoureuse, d'un muffin aux myrtilles bien gras (vu le prix de l'huile, ils vont sans doute modifier leur recette) et d'une bière. 18€ tout de même. 


Une heure avant le décollage, apparaissent les comptoirs pour interrogatoire et vérification des dossiers. 
On me demande cette fois si j'ai fait mes bagages moi-même (habituel !) et le dernier film (plus rare). Toujours pas mon compositeur favori, c'est désespérant ! 


Ma place enregistrée à mystérieusement été réattribuée et je suis relégué au rang 40. Bon... C'est un Airbus, plutôt confortable. 



Adieu apéro et noix de cajou, et plus de traditionnelle question "Chicken or pasta"? 
A la place, de la vraie salade verte et des lasagnes végétariennes. Le brie n'en a que le nom et le gâteau au chocolat étonnamment insipide. Au moins le vin blanc est-il gouleyant. 

Réduction des coûts, hélas. Lufthansa avait réussi à préserver sa restauration un certain temps, mais tout change. 


Je profite toujours des avions au long cours pour rattraper quelques films. 
Les Traducteurs me déçoit beaucoup, malgré un décor et une ambiance réussis. Caméra paresseuse, interprétation pas toujours mesurée malgré un bon scénario. 


Excellent Belfast de Kenneth Branagh, qu'on sent très impliqué dans cette auto-fiction. Très bien réalisé, cette fois (et très bien monté). 


Dark Waters, c'est du cinéma américain dans le genre film à dossier, façon Erin Brockovich. Pas exempt de maladresses, et qui aurait mérité une réalisation moins impersonnelle, mais solide et convaincu. 




Après avoir repéré que nous passions bien près d'Amityville (souvenir cinéphilique d'un navet qui m'a vraiment fichu les jetons dans ma prime jeunesse), je scrute la côte pendant que nous approchons JFK. 


Les bornes d'enregistrement sont condamnées, il faut donc faire la queue (une heure et demie, hélas) avant l'interrogatoire, le dossier, la photo, les empreintes... 



Je sors dans le toujours "avenant" passage devant JFK, vraiment pas très luxueux. 


Airtrain pour Jamaica. La dernière fois, j'avais réservé une navette, ce qui m'a valu le plus long trajet jusqu'à Manhattan. Je me suis juré de ne pas réitérer l'expérience. Le métro est bien plus rapide. 


Je quitte l'air train pour le métro, ligne E. Le prix total du trajet est de 11,75$. Le tarif a augmenté mais demeure raisonnable. 


Je descends à 53th Street, tout près de Times Square. Ça fait plaisir de retrouver la vie du samedi soir new yorkais. Ça m'avait manqué.


Il fait tout de même bien frais. Les gens sortent des théâtres et une chorale nombreuse en tenue de soirée, partitions en main, sort de Carnegie Hall. 

St James Hotel



Mes solutions habituelles de logement étaient toutes indisponibles. Il m'a fallu trouver autre chose, en cherchant dans mon périmètre habituel et sans dépenser 2000 $ par nuit. 

J'ai trouvé cet hôtel, apparemment assez traditionnel, aux environs de 150$ la nuit. 


C'est le goût américain prévu, tendance marbre et bois rougeoyant. 


Chambre confortable, avec un matelas très très épais. La WiFi est excellente également ! 
C'est parti pour une première nuit
Objectif : me recaler au plus vite dans ces nouveaux horaires ! 



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