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mardi 2 novembre 2021

Escapade à Bratislava (1)

C'est devenu une habitude pour moi de glisser une escapade à Bratislava durant mon séjour à Vienne ! Première partie de la journée.


Nouvelle gare routière 

J'ai réservé mon billet auprès de la compagnie de bus nationale, Slovak Lines, et elle m'a adressé un message m'informant de la nouvelle gare routière. 

J'ai connu l'ancienne, encore tout imprégnée de l'ère socialiste, puis sa rénovation en une gare moderne. Cette fois, changement d'adresse. La nouvelle se trouve à cent mètres de la précédente, dans un quartier que j'ai vu sortir de terre lors de mes précédents voyages. 

Les toilettes sont du dernier cri ! 

En fait, cette dernière version est située au sous-sol d'un nouveau centre commercial, tout à fait moderne. Les fantaisies lumineuses paraissent l'actuelle caractéristique. 

On trouve la gamme des boutiquiers internationaux, des marques germaniques comme DM, mais également de luxueuses échoppes de fleurs. 


Sans doute Bratislava se jugeait-elle en manque de constructions internationales... 

On peut comprendre ce besoin de modernité, mais du coup la ville s'uniformise. 

Dans le centre historique 

Heureusement les rues historiques sont toujours là. Si les touristes reviennent à Vienne, on voit que Bratislava peine davantage à les rappeler. Il faut reconnaître que la capitale slovaque reste bien peu connue. Combien de fois m'a-t-on fait répéter en me demandant si ça existait vraiment ? La Slovaquie est pour d'aucun un état imaginaire, comme la Syldavie d'Hergé ! 

Je n'ose espérer que mes articles annuels donnent envie de pousser jusqu'à cette attachante capitale. 


Malheureusement mes deux fidèles adresses, où je suis sûr de trouver les furmanske halusky, une délicieuse spécialité slovaque, n'ont pas rouvert. 

Je redescends vers la grande promenade arborée, Hviesdoslavovo Námestie, où je suis assuré de me restaurer. 

Déjeuner : Verne

Effectivement, je retrouve le restaurant où j'avais déjeuné l'an dernier. Puisqu'il faut manger en terrasse, autant que ce soit sur cette belle promenade. 

Je teste cette fois le goulash de Szeged, avec de la choucroute. Ce n'est pas très appétissant mais c'est savoureux, aromatisé aux graines de cumin (rien de commun avec la poudre exotique avec laquelle mon estomac entretient une relation difficile). 

Je retrouve au moins les merveilleuses crêpes aux noix, que j'attendais avec impatience ! 

Avec la bière et le café, j'en ai pour moins de vingt euros. C'est très raisonnable. 

L'intérieur mise sur le charme historique ! 

Au fond de la promenade se dressé l'Opéra, où je n'ai toujours rien vu. Il donne Don Giovanni ces jours-ci. 

Nouvelle tentative 

Une fois encore, je tente la galerie nationale. Sur internet elle est déclarée ouverte, mais c'est le cas depuis que j'essaie de la visiter. 

Les travaux avancent mais c'est encore loin d'être terminé ! 

La Salle de la Philharmonie propose ce soir un récital de piano. Artiste inconnu mais programme intéressant, avec compositeurs tchèques et la Sonate en si mineur de Liszt. Je suis tenté mais le retour tardif est impossible, avec les horaires réduits. Il faut dormir sur place. Je l'avais fait l'année dernière, mais la crise Covid avait ruiné mes projets de spectacle. 

J'avise un bureau d'informations touristiques pour me renseigner sur cette histoire de galerie en travaux permanent. Bon, les renseignements sur le Web ne sont pas à jour, mais normalement la rénovation devrait s'achever l'été prochain. En principe, je devrais (enfin !) pouvoir la visiter lors de mon voyage de 2022.

Je passe tout de même par les hauts lieux, la place avec le haut beffroi de l'ancien hôtel de ville, visité il y a trois ans... 

Et sa fontaine avec la statue de Maximilien. 

Surprise, dans Michalska, la rue de la Porte Saint Michel, je découvre un échafaudage. C'est au tour de ce haut clocher d'être toiletté. Ça devrait aller plus vite que le chantier de la galerie ! 



Au sortir du passage, on surplombe un espace verdoyant devant d'antiques demeures ; il s'agit d'un champ d'orties ! 

Depuis l'an dernier Kostol sv. Jána z Mathy, l'église des Saints Jean et Mathieu, se pare d'un blanc immaculé. Je l'ai connue rose et jaune ! Finalement la forme originale suffit à la caractériser et le blanc lui sied avec élégance.

La suite de la promenade est dans cet article.

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