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samedi 7 novembre 2020

Rome, La Farnesina : le mystère du "Parnasse"

 

 

J'avais publié une série d'articles sur la Farnesina, à partir de la loggia de Galatée, et en détaillant la salle des perspectives. La série de mythes représentés  avait été à peu près éclaircie, mais la fresque que mon guide intitulait "le Parnasse" me posait encore de nombreux problèmes...

Ce n'est pas parce que j'étais resté sur des problèmes d'identification que j'avais abandonné l'affaire... Le mystère est presque élucidé !

Je dois avouer que ces problèmes d'identification me passionnent vraiment, j'y trouve sans doute le même plaisir qu'un participant à un escape game. Il y a une énigme à résoudre, on a des indices, il ne reste plus qu'à chercher. Qu'est-ce que l'artiste a représenté ? C'est vraiment la question de base, les recherches d'interprétation et d'enjeu, tout aussi palpitantes, ne viendront qu'ensuite.

 

Au cœur de l'énigme


Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Je n'avais que le titre comme documentation et c'était peu. J'avais donc rassemblé mes souvenirs et m'étais livré à des recherches. Les deux principaux éléments étaient les suivants : c'est au sommet du Parnasse que Deucalion a débarqué après le déluge et cette montagne est la résidence des Muses et d'Apollon. 

Je voyais Pégase frappant le rocher, des poètes couronnés, une histoire de fleurs qui semblait le centre du problème, et un poète qui écrivait sur la paroi. Le mythe du cheval ailé m'était déjà un peu familier, je savais qu'il frappait le rocher avec son sabot pour percer la source d'Hippocrène, la fameuse "source d'inspiration". 

J'avais indiqué mes problèmes d'identification à des amis qui m'avaient proposé de voir des nombrils, des cailloux, qui m'avaient rappelé le muguet planté par Apollon pour protéger les pieds des Muses... Quant à moi, je repérais une pomme, notamment dans le personnage en toge rose. Mais ça ne m'aidait guère. Qui était l'homme à la pomme ? Pâris lors du jugement des trois déesses ? Hippomène avec la pomme d'Atalante ? J'excluais évidemment un Hercule avec une seule pomme des Hespérides.

 

Rome, Vatican, fresque de Raphaël

 

Je comparais tout de même avec le Parnasse de Raphaël au Vatican, visité quelques jours avant - je ferai l'article quand je le pourrai, je ne sais pas quand ! Je rappelle que Raphaël est l'auteur de deux ensembles de fresques essentiels dans cette Farnesina, l'histoire de Galatée et le mythe d'Amour et Psyché

Les poètes couronnés n'y ramassaient pas des fleurs mais les attitudes me semblaient voisines avec la fresque de Peruzzi.

 

Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

En fait, il y avait bien quelque chose à tirer de cette comparaison, mais pas dans ces personnages qui se retournent. 

 

Rome, Vatican, fresque de Raphaël

Dans la partie gauche de la même fresque, Raphaël représente trois figures tutélaires : Dante, Homère et Virgile.  


Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Homère et Virgile étaient à la Renaissance tenus pour les auteurs les plus importants à la Renaissance et il est donc logique que Peruzzi, confrère et ami de Raphaël, n'ait pas hésité à les représenter. Un point intéressant mais qui ne me menait guère plus loin...


Le Parnasse n'est pas le Parnasse !

Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Mon erreur principale était d'avoir accepté sans sourciller le titre de Parnasse. En fait, en vérifiant le mythe de Pégase, j'ai constaté que la source d'Hippocrène n'était pas localisée sur ce mont, mais sur l'Helikon (ou Hélicon), l'autre montagne où vivent les Muses. C'était déjà un meilleur point de départ pour les recherches, vérifié ici par le petit temple à l'arrière, le Museion : un sanctuaire consacré aux Muses, à l'origine de notre nom musée.


Ce problème réglé, je pouvais repartir sur des bases plus saines. Puisque les Métamorphoses semblent la base de la salle, autant replonger dans Ovide. Le chant V raconte comment Minerve se rend sur l'Helikon pour voir l'Hippocrène et apprend l'histoire des Piérides, les filles du roi Pieris qui voulurent défier les Muses. Mauvais choix, on sait que ça finit toujours mal chez Ovide, on finit presque toujours métamorphosé. Dans cette affaire aux multiples péripéties dans les récits enchâssés, les Piérides deviennent des pies !


Rien à voir avec nos poètes. Rendez-vous suivant chez Hésiode, un poète grec du VIIIe siècle avant notre ère, réputé comme un des auteurs qui ont le plus influencé la mythologie grecque. Sa Théogonie est une des "sources d'inspiration", précisément, d'Ovide. Au début de ce texte, Hésiode raconte qu'il se trouve sur les pentes de l'Helikon (où il habite réellement, ce n'est pas une montagne imaginaire) et que les Muses lui apparaissent et lui offrent un rameau de laurier. L'ouvrage comprend beaucoup de récits de combats et de descendances mais rien qui corresponde à notre scène. Fausse piste.


A la recherche de sources

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Je poursuis mes recherches bibliophiles, un peu éberlué tout de même de trouver si peu de matière sur le sujet. La littérature ancienne fourmille de récits de voyageurs, d'études sur les fresques de la Farnesina, mais Raphaël semble être le seul sujet d'intérêt. Le rez-de-chaussée est presque exclusivement commenté, avec souvent beaucoup de mépris pour les œuvres de Sebastiano dal Piombo, et au premier étage, c'est la salle des Noces d'Alexandre et de Roxane, de Sodoma, qui attire l'attention. J'en arrive à me poser une question toute bête : pouvait-on voir la salle des perspectives au XIXe siècle ? Etait-elle trop dégradée, simplement fermée ou occupée et donc non visitable ?

 

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Je trouve sur Gallica un texte de Louise Colet, L'Italie des Italiens :

Je monte un escalier qui conduit aux salles supérieures. J'entends deux pianos discordants que touchent des jeunes filles. Le premier étage de la Farnésine est occupé aujourd'hui par une école. J'entre dans la salle où sont les magnifiques fresques de Sodoma représentant La Famille de Darius et les Noces d'Alexandre et de Roxane.

Suit un commentaire laudatif sur ces fresques, et absolument rien d'autre ! Quant à la reconversion de la villa en école, elle pourrait peut-être expliquer le silence chronique sur la salle. Je pourrais en citer des dizaines, comme Fulchiron, Taine, ou Abraham Constantin :

Il faut monter au premier étage et y chercher les têtes admirables peintes par le Sodome.

Et rien d'autre ne vaut la visite, vous l'avez bien compris !

Cela devient clair, je trouverai peu d'informations dans la littérature du XIXe siècle. J'aboutis à un ouvrage très prometteur de Paolo d'Ancona, Gli affreschi della Farnesina in Roma, également traduit en anglais, mais malgré mes comptes de visiteur sur les universités étrangères, je ne parviens pas à y accéder. Je pourrais le commander, je l'ai trouvé sur Abebook au Royaume-Uni. Je garde l'alternative en tête mais poursuis les recherches.

 

Pistes fructueuses




C'est finalement un ouvrage en allemand qui va m'apporter le plus de renseignements, Der mythologische Fries der Sala delle Prospettive in der Villa Farnesina zu Rom (La Frise mythologique de la Salle des Perspectives dans la Villa Farnesina à Rome) d'Ute Ewering, publié à l'université d'Osnabrück. J'espère ne pas avoir commis d'erreur dans la traduction !

Contrairement à la description originale du Parnasse  comme une montagne stérile et rugueuse, l'Helikon était déjà dans l'antiquité comme un endroit avec des bosquets ombragés, avec des sources et des prairies couvertes de fleurs, tout comme le Parnasse sera également imaginé plus tard. Ainsi l'Helikon est un paysage idéal dans lequel les poètes habitent. Il est ainsi rattaché à l'âge d'or et à l'Elysée, pour lesquels les mêmes idéaux s'appliquent ; le bel endroit et la source symbolisent l'abondance et la fertilité de la vie.

 

Bon, cette fois, ça colle, c'est bien parti.

 

Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Je traduis toujours Ewering :

Le poète barbu dans une frise tient son vêtement (...) . Le poète debout à côté de lui s'apprête à saisir une fleur dans la toge d'une main, tandis qu'il tient une pomme dans l'autre main. La pomme est, entre autres, le symbole de la perfection, de l'espace, grâce à sa forme sphérique. Les deux poètes semblent discuter de choses élémentaires pour lesquelles la pomme semble être le point de départ. Les résultats de leurs délibérations sont sur notre image un symbole que le poète tient dans son vêtement.

Ce n'est pas absolument clair à mes yeux mais il semblerait que la pomme soit ici la métaphore du discours ; on n'est peut-être pas si loin de la pomme, premier prix remis par Pâris ! 

Je reviens à Raphaël : le profil du personnage de gauche avec le nez aquilin ne pourrait-il ressembler à son portrait de Dante ? On sait que le portrait de Dante est uniquement dû à la description de Boccace, mais là n'est pas le problème !


Rome, Farnesina, L'Hélicon, fresque de Baldassare Peruzzi


L'affaire se corse avec le poète accroupi. Ewering déclare : 

D'autres poètes sont occupés à ramasser les fleurs éparpillées sur la prairie. Parmi eux, la figure du vieux poète, accroupi au sol au premier plan, peut être identifiée grâce à la tortue sur sa tête. Dans la Florentiner Bilderchronik (je pense qu'Ewering fait allusion à la Chronique Florentine Illustrée de Maso Finiguerra), un vieux poète assis dans un paysage est représenté avec une tortue sur la tête. Il porte l'inscription "Eschyle". Selon la légende, un aigle a fait tomber une tortue sur la tête du poète Eschyle, ce qui a causé sa mort.


Je dois avouer que j'ignorais cette fin tragique d'Eschyle, pourtant rapportée par Valère Maxime et Pline l'Ancien. Cela dit, bien que je m'use les yeux sur le crâne du poète accroupi, je ne parviens nullement à y voir une tortue ! Je me suis demandé si je ne me trompais pas de personnage mais cet homme en rose est le seul à être accroupi. 


Ewering associe également la présence de Pégase au concours des Muses. 

 

Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

Les poètes cueilleurs de fleurs me posaient de réels problèmes, même si je subodorais une dimension symbolique. C'est chez Bottari, dans sa Raccolta di lettere sull'arte, que je trouve un élément probant :

Les pensées et les discours philosophiques sont des fleurs qu'il faut chercher parmi les pierres.

Par ailleurs, Ewering cite un passage de Bottari que je n'ai pu retrouver : cette cueillette serait " une parodie de la recherche de la pierre philosophale".  Donc il se pourrait que les fleurs, les pensées, aient été cueillies par le premier poète et que celui qui a un genou en terre cherche, non pas une rose supplémentaire, mais une pierre. Deux métaphores distinctes donc. 


Rome, Farnesina, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Selon un de mes collègues, aucun poète n'écrivait sur la paroi mais tous deux étaient en train de tomber. Cela m'ouvrait de nouvelles perspectives.

 

Le Titien, Pietro Aretino (New York, Frick Collection)

Ewering, à nouveau, me mène sur une bonne piste ;  le satiriste Pietro Aretino, grand esprit de la Renaissance, ami de Titien qui fit son portrait, fut un invité de la villa. Dans une lettre de 1537, il raconte un de ses rêves : il entend Apollon chanter sur le Parnasse et voit Fama, la Renommée, réciter un poème. Dans une prairie pleine de lys, de roses et de jacinthes, des poètes se plaignent des commentaires et traductions de leurs œuvres. Enfin, les infortunés auteurs qui ont échoué dans leur art dévalent la montagne et tombent tête baissée dans un lac d'encre.

Donc la chute renverrait à des auteurs ratés. Vision assez pessimiste des difficultés de la création littéraire, avec des recherches parfois infructueuses (je me sens concerné !) et la possibilité d'échecs douloureux. 

 

Rome, Farnesina, L'Hélicon, fresque de Baldassare Peruzzi

 

Je comprends que la frise pose tellement de problèmes d'interprétation ; d'une part, on lui a donné un titre faux. Et d'autre part, les sources sont à chercher dans des textes de la Renaissance, alors que c'est essentiellement Ovide qui a fourni la base des autres fresques.

Le sujet serait donc le discours poétique ou philosophique, depuis sa source sous le sabot de Pégase, avec ses difficultés de production, ses recherches et ses discussions. Un processus périlleux qui peut conduire à l'échec.

Je n'oublie pas d'adresser un grand merci à tous ceux qui ont participé à cette "enquête" ! J'espère ne pas avoir édulcoré les travaux d'Ute Ewering. Si c'était le cas, j'adresserai toutes mes excuses et rectifierai mes erreurs.

24 commentaires:

  1. Palpitant article à suspense ! Je me suis régalé à suivre ces étapes, et bravo pour avoir trouvé la solution !

    Françoise

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    1. Merci beaucoup Françoise ! C'était aussi une vraie quête pour moi, passionnante à mener !

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  2. Un vrai thriller. C'est un article passionnant, le récit de cette enquête vaut mille fois mieux que le polar que je suis en train de lire ! J'aurais presque souhaité qu'on ait davantage de détails, histoire de faire durer le plaisir.
    N'hésitez pas à refaire des articles sur vos recherches, c'est vraiment une lecture palpitante !
    Michèle

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    1. Merci beaucoup Michèle ! Je suis ravi si cet article un peu expérimental vous a intéressée.

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  3. Fabuleux article. Je me suis régalé. Jamais je n'aurais supposé qu'il vous fallait autant de recherches pour mener à bien un article.
    N'hésitez pas à en écrire d'autres sur le même thème !
    Greg

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    1. Merci infiniment, je suis très sensible à vos compliments. C'est très aimable à vous !

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  4. Je suis tout à fait d'accord avec les commentaires ci dessus. Un polar haletant et quel travail tu as fourni !!!!
    Tu nous as fait participer à tes recherches, merci.
    Bises
    Mjo

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    1. C'était une entreprise passionnante où je ne voyais pas le temps passer ! Un grand merci pour ta participation et ton message, gros bisous.

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  5. Palpitante enquête, fouillée et passionnante avec toutes ses fausses pistes. Bravo pour ce résultat !
    On en redemande !
    Michel

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    1. Un grand merci Michel pour ce généreux message ! J'ai d'autres "enquêtes" en cours, mais qui n'avancent guère.

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  6. Remarquable enquête, félicitations.

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  7. Tu fais preuve d'une ténacité exemplaire et l'enquête est passionnante à suivre. Bravo !
    Merci Fred !

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    1. Merci beaucoup Françoise ! Ce fut effectivement un vrai plaisir, passionnant tout d'abord pour moi !
      Gros bisous.

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  8. Palpitante recherche qui donne lieu à un article passionnant. Merci. C'est si rare de trouver des publications de cette qualité sur le Web.
    Monica

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    1. Merci beaucoup Monica! C'est très gentil de laisser ce chaleureux commentaire !

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  9. Je vous suis toujours. Je vois que vous avez repris Rome après les articles de Vienne. Mais ça valait le coup, c'est un article surprenant et passionnant ! Je ne pensais pas que je lirais tout ça sur une seule peinture, et c'était un vrai plaisir !
    Merci beaucoup et bonne continuation.
    Lu

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    1. Doublement merci pour votre message chaleureux et votre fidélité !

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  10. Quel article passionnant ! Une véritable enquête qui nous tient en haleine. Quel travail de recherche! Pour ma part j’avais juste reconnu Dante et Virgile 😄 ! Merci de nous avoir éclairé sur cette fresque !

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    1. Passionnante enquête aussi pour l'enquêteur ! Grand merci pour ton généreux commentaire, gros bisous.

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  11. Formidable article. Heureusement que vous êtes là pour nous éclairer sur cette fresque, mais le récit de vos recherches est tout aussi captivant que la révélation finale !

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  12. Le Parnasse est-il le lieu des poètes et des muses ? Pour moi, impossible d’avoir la moindre idée malgré les photos et la lecture de ce que l’on apprend avec le texte de Fred.
    Les 25 personnages de la fresque sont difficiles à repérer : certains sont accroupis, d’autres sont allongés, drapés dans des tissus colorés. Le personnage central paraît important avec ses fleurs dans les bras, mais le plus curieux est le cheval ailé juché sur un rocher, les deux autres personnages accroupis face à face avec des fleurs aussi, au premier plan, paraissent en grande conversation.
    Parfois c’est incompréhensible, mais rechercher et apprendre est un vrai plaisir grâce à Fred qui a fait un grand nombre de recherches… le mystère est dénoué. Victoire !
    Seule la persévérance emmène au succès.
    Merci Fred. Bises. Mam.

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    1. Merci infiniment pour ce chaleureux commentaire détaillé ! Effectivement ce fut une affaire de persévérance, mais j'étais obstiné... C'est un grand moment quand on constate que le nœud se dénoue !
      Bisous.

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