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jeudi 24 octobre 2019

Bratislava : le palais Apponyi



Ce palais baroque fut acquis par la puissante famille Apponyi, détentrice également d'un palais à Vienne. Ses salles décorées conservent encore meubles, objets et tableaux, malgré les revers de l'histoire.
Posséder un palais dans la ville des couronnements était un plus indéniable.





Le tableau témoigne de la présence des vestiges romains.


Une belle collection de gravures. Beaucoup de reflets dans les autres !


Une serie d'aquarelles, dit le cartel, mais il pourrait s'agir de gouaches. Début XIXe, pleine période romantique. Je demande au gardien si ce sont des lieux slovaques, mais il ignore tout de ces œuvres.



Les poêles en céramique, le chauffage obligé plus pratique que la cheminée !


La hauteur des salles autorise la réalisation systématique de dessus de porte. Une mode de plusieurs siècles.



Le salon rouge était la pièce la plus prestigieuse du palais. Plusieurs peintures illustrent la mythologie, notamment Hercule.


Ici, c'est une copie d'Angelica et Medoro par Angelika Kaufman, une scène tirée de l'Orlando furioso. 






Dans un salon rococo, la pièce maîtresse est un meuble spectaculaire, incrusté de lapis lazuli.




Dans ce XVIIIe siècle fou de jeu (Mozart passa sa vie à payer d'extravagantes dettes), les palais possédaient souvent une table réservée à cet usage.




Cette fois, c'est le style Biedermeier qui s'impose. Les courbes que ce style diffusait sont reconnaissables. J'ai visité, il y a très longtemps, une belle exposition à l'Albertina qui y était consacrée.


Visiblement l'égyptomanie était aussi arrivée ici. La France, sur lq lancée de l'expédition napoléonienne, fut le foyer de ce mouvement passionné.


La chaise percée était une avancée considérable dans le domaine de l'hygiène. La matière fécale était ensuite réemployée comme engrais.




La salle de bal devint salon de musique. L'instrument au premier plan, sans doute un pianoforte, représentait un gain de place par rapport au clavecin, avant le piano à queue.



Ce modèle réduit de quatre octaves était bien pratique pour l'éducation des enfants.
Dommage que ce concept ait été abandonné.



XIXe encore pour cette chambre assez lourde, mais avec une marquèterie soignée.



4 commentaires:

  1. Lovely period roomw in a delicate palace.
    Nice tour.
    Thanks!
    Annie

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    Réponses
    1. A very late answer to your kindest message. Thanks, Annie !

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  2. Magnifique ! On ne connaît pas du tout Bratislava, je suis arrivée ici en cherchant le palais Apponyi de Vienne !
    Margarita

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