Autour du port (Boston Harbour)
La brique était reine dans l'architecture américaine. Ca tombe bien, j'adore ça. Je n'ai pas besoin de stimulant supplémentaire pour poursuivre ma visite.
Architecture typique des bâtiments portuaires. Même au Japon, j'en ai vu de semblables.
Je me trouve sur le Harborwalk, la promenade du port. Le vent souffle et il ne fait pas bien chaud.
En face, c'est East Boston. Et, tout au fond, c'est la Mystic River qui vient se jeter là.
Si j'avais plus de temps, je visiterais bien l'U.S.S. Constitution. Cette frégate à trois mâts, baptisée par George Washington en personne, demeure le plus vieux bateau de guerre encore à flots dans le monde. L'Hermione de Rochefort ne peut mériter le titre puisqu'il s'agit d'une réplique.
Dans le petit port, tous les bateaux de plaisance sont frileusement bâchés.
Le Bunker Hill Bridge culmine à 56 mètres. Il utilise des cordages tendus en harp-style, nom bien trouvé !
C'est comme partout. On reconvertit les bâtiments portuaires à des activités commerciales. Ici des restaurants chic à prix fort élevés.
Concernant cette statue, ça ne surprendra personne mais évidemment, je n'y connais rien. A voir le nombre de tee-shirts et articles déclinés en vente dans les boutiques de souvenirs, les Red Socks sont une équipe réputée.
Même en ignorant tout, je trouve cette statue d'un joueur lors d'un match mythique de 1970 extrêmement expressive.
Je remonte vers le centre ville. Les bouchons sont bien formés dans ces rues qui se dirigent vers le pont. Je suis toujours dans North End et les réminiscences irlandaises et italiennes se croisent encore.
Une église ? Eh bien non ! Cette fois, il s'agit d'une école.
Premiers feux du couchant, vers le Charles River Dam Bridge. On aperçoit l'arche dans le fond. Les rues ne sont pas vraiment bondées ; ça change de la grande presse de Manhattan. C'est plus paisible, c'est sûr, mais je m'attendais à davantage d'animation.
Je n'aurais rien vu si un passant accort ne m'avait abordé, me voyant faire la photo précédente. Il me signale que c'est cet immeuble en courbe qu'il faut photographier. C'est, paraît-il, une image très célèbre. On le verrait dans de nombreux films et il apparaîtrait dans la série Rizzoli & Isles.
J'ai poliment obéi mais je reviens au couchant qui pare les façades d'or liquide.
Cette fois, c'est la nuit. Je redescends vers le Quincy Market. Comme je l'ai écrit, mon intention était d'y manger un morceau.
Cette fois, je vais tester le Cod Chowder Pie, du cabillaud dans du Clam Chowder, recouvert de panure et gratiné au four. 8$. C'est drôlement bon. La panure très croustillante y est pour beaucoup !
Une pâtisserie italienne propose de bien tentantes gourmandises. Et même des cannoli. Comment résister ?
Retour nocturne
Cette fois, il fait franchement nuit. Les arbres enguirlandés illuminent la nuit en sculptures festives.Je repère sur la carte un Theatre District. Ce sera bien de trouver un peu d'animation car pour le moment, j'ai essentiellement déambulé dans un quartier d'affaires, un Financial District complètement déserté à cette heure. Par ailleurs, en comparaison avec Manhattan où les boutiques sont serrées les unes à côté des autres, je trouve qu'on voit très peu de magasins.
Primark, cette entreprise irlandaise à bas prix, semble s'installer aux Etats-Unis. Les premiers que j'ai vus, c'était à Londres, Oxford Street. Au fait, je trouve que ce grand magasin ressemble beaucoup à ceux de la célèbre artère londonienne.
Ca y est, me voici dans le Theatre District. Ah bon. Ce n'est pas Broadway. Pas grand chose d'ouvert. Pas grand monde dans les rues non plus.
C'est l'entrée d'un théâtre. Fermé. Spectaculaire, quand même.
Pas possible ? Caffé Nero ? Comme à Londres ?
Vue sur South Boston. Décidément, les grandes villes se ressemblent toutes, la nuit.
Commonwealth Avenue
Brrr... La température a soudainement chuté de plusieurs degrés. Je rentre sagement à l'hôtel, du travail m'attend.
Une pause tout de même dans la Conversation Room. Il y a du chocolat chaud et des cookies maison !
Je réalise scrupuleusement mes articles en retard. J'en ai plusieurs à faire, et dès que le retard s'accumule, ça fait des heures de boulot.
Alerte
Je m'empresse de le lire. Catastrophe. Une tempête de neige est prévue le lendemain et mon bus pour New York City est annulé. Et mon avion qui part demain soir ! Que vais-je faire ?
Je cherche fébrilement les autres moyens de transport. Pas d'avion disponible. Au contraire, beaucoup sont annulés sur le site.
Et le train ?
Je vais rapidement sur le site d'Amtrak, une des principales compagnies ferroviaires des États-Unis.
Beaucoup de trains sont soit complets, soit annulés. Il en reste deux, un qui part à onze heures et quart, l'autre en fin d'après-midi. Le second me fera arriver trop tard. Pas le choix, je dois prendre le premier. Ma visite de musée de demain passe à la trappe.
Les prix ?
Ouh là là ! Le moins cher, c'est 144 $. Et dire que j'avais payé mon billet de bus 6 $ !
Tant pis. Là non plus, je n'ai pas le choix. Je paie en ligne, télécharge mon billet. Je peux dormir tranquille. La situation est plus calme que pour ma dernière nuit à Saint Petersbourg, un grand moment où soufflait le vent de la panique.
Va falloir y retourner!!!!!!!
RépondreSupprimerPourquoi pas ? Mais j'ai aussi Washington et Baltimore de prévu pour les prochaines années !
SupprimerLooks like such an amazing place!
RépondreSupprimerNice write up !
Annie
Thank you very much for your nice message !
SupprimerPassionnant! Merci pour la visite historique.
RépondreSupprimerMichèle
Merci pour ton commentaire élogieux qui me fait très plaisir !
SupprimerUne curieuse ville vide. Ca ne fait pas trop envie !
RépondreSupprimerIsabelle
J'ai le sentiment que c'est l'impression donnée par mes photos, impression pas du tout calculée. Je crois surtout que février n'est pas le moment idéal pour découvrir cette intéressante ville. Merci pour ton commentaire !
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