Une promenade le matin, encore l'occasion de découvrir de beaux palais, puis déjeuner tôt pour pouvoir passer du temps dans le musée russe.
Déjeuner chez Pielmenya
C'est chez Pielmenya, restaurant de raviolis, que je me régale aujourd'hui : soupe de courge et gros ravioli au poisson, les fameux pielmenis, et varenniki (une délicieuse version dessert aux cerises et fromage blanc).Le Musée russe
Le Musée russe ne se trouve pas très loin. Alors que l'Ermitage abrite les collections de peinture européenne ancienne, et son annexe la peinture du XIXe, surtout française, celui-ci, comme son nom l'indique, est consacré à l'art national. Je suis sûr d'y découvrir nombre de peintres dont j'ignore tout...Le palais Mikhalkovsky
Il occupe le gigantesque palais Mikhalkovsky, et comporte une centaine de salles.
C'est d'abord bien un palais, avec des salles richement décorées.
La peinture russe
Plusieurs constatations à l'issue de la visite :
- En gros, l'art russe n'est pas détaché de celui d'Europe, mais il suit la même évolution : peinture religieuse à la tempera, fond doré qui sera tardivement abandonné, introduction de la peinture à l'huile, apparition de nouveaux sujets (paysage, religieux puis animé, puis seul), débuts du portrait ; passage par le réalisme, de plus en plus précis, pour arriver à l'abstraction.
- Choix de sujets très proches des peintres européens, avec des voyageurs en Italie, des orientalistes, des peintres de marines (un comble, vu la maigre façade maritime de la Russie !) et beaucoup de peintres d'histoire.
- Petit nombre de natures mortes, apparemment une thématique délaissée.
-Et surtout, alors que je ne crois pas être un ignare en histoire de l'art, je connais à peine une quinzaine de peintres sur la multitude exposée, et la plupart parmi les constructivistes.
Voici donc une sélection à découvrir.
- En gros, l'art russe n'est pas détaché de celui d'Europe, mais il suit la même évolution : peinture religieuse à la tempera, fond doré qui sera tardivement abandonné, introduction de la peinture à l'huile, apparition de nouveaux sujets (paysage, religieux puis animé, puis seul), débuts du portrait ; passage par le réalisme, de plus en plus précis, pour arriver à l'abstraction.
- Choix de sujets très proches des peintres européens, avec des voyageurs en Italie, des orientalistes, des peintres de marines (un comble, vu la maigre façade maritime de la Russie !) et beaucoup de peintres d'histoire.
- Petit nombre de natures mortes, apparemment une thématique délaissée.
-Et surtout, alors que je ne crois pas être un ignare en histoire de l'art, je connais à peine une quinzaine de peintres sur la multitude exposée, et la plupart parmi les constructivistes.
Voici donc une sélection à découvrir.
Certaines icônes sont immenses, avec des formes curieuses.
De beaux aplats aux vives couleurs.
Pierre le Grand, bien sûr !
Un portrait comme en confidence.
Témoignage d'hiver rude.
L'humour de ce peintre m'a bien plu : les chasseurs en pleine action.
Le réfectoire des moines, en pleine ripaille.
Les policiers qui chantent pour collecter des sous. Quelles expressions !
Les amoureuses du chant.
Toile gigantesque, Les derniers jours de Pompéi
La vague, d'une grande maîtrise
Et voilà les débuts du paysage !
Un serf
Un portraitiste que je n'oublierai pas, vu la qualité de toutes ses œuvres présentées.
Orientaliste jusqu'au cadre.
Un impressionnisme vibrant.
Et si les arbres étaient un sujet ? Perfection de la lumière.
Asile de nuit. Une vraie peinture sociale.
Départ pour la guerre. Le sens du détail.
Encore un sujet impressionniste.
La malade, un sujet bien représenté aussi dans la peinture française du XIXe.
Un peintre magnifique avec des aplats de couleur extraordinaires.
Lumière et couleur. Un extraordinaire tableau !
Ici aussi, on sent des relents de peinture nabi.
Débuts du cubisme ; on dirait un Chagall.
Un Kandinsky inconnu.
Plusieurs splendides Malevitch figurent dans les collections.
Collections d'ethnologie
Je crois avoir terminé le musée quand un panneau attire mon œil : musée ethnologique, visiblement peu visité. Quelle erreur ! Encore des merveilles à découvrir.
Moule à pain d'épice
Un Christ tout à fait inhabituel. Le pauvre !
Des sièges ornés, dont je n'ai pas vraiment saisi le fonctionnement.
Objets sculptés.
Une salle est remplie de spectaculaires boîtes en.papier mâché
Une dentelle d'os sculpté.
Une dispute conjugale pleine de verve.
Et toujours dîner dans une stolovaya !
Je pars pour le Mariinski, l'ancien, en passant par la Sadovaya. Un arrêt dans une stolovaya populaire où je mange pour trois fois rien des spécialités inconnues : brioche fourrée à l'oignon, tranche de porc gratinée au chou-fleur, gâteau de semoule au mystérieux parfum.Evgeny Oniegin (Eugène Onéguine) au Mariinski I
Une salle à l'italienne
Le vieux Mariinski est tout de vert vêtu, et sa salle (pas immense) en or, blanc et bleu. Je suis au huitième rang d'orchestre et l'acoustique n'est pas fabuleuse : l'orchestre en fosse ouverte sonne beaucoup et les voix semblent petites.
Production usée...
J'adore Eugène Onéguine, ce magnifique opéra de Tchaïkovski sur l'amour raté et la vie gâchée, et j'ai vu beaucoup de productions différentes. Celle-ci obtiendra sans peine le premier prix de ringardise, avec ses toiles peintes surannées (et en état moyen). Seul le palais du prince fait quelque impression. La mise en scène, très statique, laisse les chanteurs livrés à eux-mêmes. Lorsqu'ils sont acteurs, tout va bien, mais le Lenski aurait bien eu besoin d'être dirigé.mais distribution soignée
Tout d'abord, en dépit de mes réserves sur l'acoustique, j'ai apprécié la direction minutieuse de Stanislav Kochanovsky, jeune chef qui veille à l'équilibre et sait faire de son orchestre frémissant un protagoniste du drame.La très sensible Tatiana d'Ekaterina Goncharova et le splendide Onéguine d'Alexei Markov (après sa belle performance de la veille dans Kitege) dominent la distribution ; Sergei Skorokhodov se débrouille pour composer un bon Lenski malgré une vilaine toux, Ekaterina Krapivina campe une Olga mutine et Ilya Bannik, vu aussi hier dans Kitege, un digne prince. Une nouveauté, j'entends pour la première fois les couplets de Triquet en russe et non en français ! Seconds rôles inégaux : excellentes Larina et Filipyevna (Elena Vitman, paraît-il une excellente comtesse de la Dame de Pique) , mais capitaine inaudible et Triquet très moyen, un Stanislav Leontiev en petite forme ce soir.
Sergei Skorokhodov |
Ekaterina Goncharova |
Ekaterina Goncharova |
Ilya Bannik |
Alexei Markov |
Your blog is fine but you should put more pictures!
RépondreSupprimerIan, Horley
I have been asked for more pictures during my trip in Japan. So I have added many pictures in each post, you should see them in my last posts.
SupprimerSincerely.
La mort du célèbre romancier russe, suite à un duel, comme il l'avait prophétisé dans son roman Eugène Onéguine => https://www.youtube.com/watch?v=10_9gYlD66M
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