Ce petit musée nommé aussi Machiya est installé dans quelques maisons anciennes dans le quartier de Gion ; il raconte la vie et les traditions, parfois encore vivaces, des époques Meiji et Taisho à Hakata.
Hakataori
Cette demeure voit se développer une activité déjà semi-industrielle ; on y voit un métier Jacquard à carte et visiblement toute la maison était occupée par l'atelier.
Le jardinier est à l’œuvre !
Le musée
La ville a pris le nom de Hakata à l'époque de Nara ; favorisée par sa rencontre entre les rivières Naka et Ishido, et son ouverture sur la mer, elle est depuis un port ouvert sur la Chine.
Je vais retrouver durant la découverte de la ville quelques-uns des édifices présents sur les photos anciennes. Mais, globalement, on peut remarquer que la ville s'est totalement métamorphosée et surtout ses bâtiments ont pris de la hauteur.
Matsubayashi, le festival du nouvel an
Ce festival est un des deux plus grands de la ville : ses participants, en groupes appartenant à quatre quartiers de Hakata, forment le Matsuya Bachi.
Durant la procession, trois nagare (quartiers) tiennent le rôle de trois dieux de la chance : le dieu de la longévité, celui du commerce et celui de la prospérité pendant que les autres nagare, à tour de rôle, deviennent des messagers de Dieu. A la tête de la parade, les enfants jouent du tambour et chantent des mélodies traditionnelles spécifiques à l'événement.
Dans l'escalier sont affichés quelques planches d'un manga dont l'action se situe à Hakata.
Traditions anciennes
Transporter son repas est une tradition très ancienne au Japon qui subsiste avec les fameux bento, des boîtes-repas. Autrefois, on utilisait, sans doute dans les classes supérieures, ces élégants ancêtres du Tupperware.
Objets liés au commerce : balance et boulier, indispensables !
Dans l'atelier de poterie, un artisan met la couche de peinture sur des Daruma, des poteries représentant une créature démoniaque qui seront brisées lors d'une grande fête.
Ces jouets de l'ère Meiji ne sont pas si éloignés de leurs équivalents occidentaux.
La galerie de petits personnages en terre cuite me plaît énormément.
Quel soin dans les expressions !
En voilà un d'achevé, de Daruma !
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