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samedi 31 décembre 2016

Vienne : Haus der Musik, My fair Lady au Volksoper


La Majolika-Haus

Température négative pour ce matin viennois, consacré aux courses pour le repas de réveillon. Le ciel répète son bleu insolent de la veille. Les grues du chantier de la gare s'y découpent en une sculpture futuriste.



Promenades, déjeuner au Zum Bettelstudent, visite de la Haus der Musik et My Fair Lday pour clôturer cette journée !
Il fait beau aujourd'hui, mais bien frisquet. Le harnachement s'impose...
C'est parti pour aller déjeuner !

Déjeuner au Zum Bettelstudent

Redescente vers le centre, à l'intérieur du Ring. Je fréquente depuis fort longtemps longtemps le restaurant Zum Bettelstudent (titre d'une œuvre lyrique jamais programmée chez nous), une auberge très sympathique avec ses différents niveaux et ses innombrables recoins, qui sert une cuisine traditionnelle et authentique. Mon plat favori est le Bauerngrösstl, une poêlée de pommes de terre aux oignons et aux lardons, servie avec une salade verte. C'est si copieux que je renonce au dessert !

Restaurant Zum Bettelstudent

Restaurant Zum Bettelstudent

Restaurant Zum Bettelstudent

Restaurant Zum Bettelstudent :
Bauerngrösstl

Haus der Musik

 Tout à côté s'établit la Haus der Musik, la maison de la musique, un musée que j'ai toujours considéré avec un certain mépris en y passant devant. Mais un couple d'amis l'a visité à Pâques et me l'a recommandé, je me décide donc à franchir sa porte.

Il comporte quatre étages. Le premier présente l'Orchestre Philharmonique, le Wiener Philharmoniker, particulièrement réputé pour sa prestation lors du concert du nouvel an. Un très bel orchestre, avec un son légendaire, que j'ai eu la chance d'entendre assez souvent. On peut voir la casquette de Mahler, les baguettes de chefs célèbres. Une salle rappelle le souvenir du compositeur Otto Nicolai, mort à 36 ans, et surtout créateur de l'orchestre.

Haus der Musik, l'escalier musical (les marches jouent comme des touches de piano)


Haus der Musik, les baguettes des chefs célèbres du Wiener Philharmoniker


Haus der Musik,vitrine consacrée à Mahler, dont sa casquette


Haus der Musik, mannequin d'Otto Nicolai


Haus der Musik, vitrine sur Johannes Brahms, dont ses fameuses lunettes


Haus der Musik, la première photo du

Wiener Philharmoniker


L'étage supérieur se consacre au son sous toutes ses formes, depuis une salle reproduisant celui perçu par le fœtus, jusqu'aux nombreuses expériences interactives sur l'audition, la perception, la nature du son, etc.

Haus der Musik, une œuvre d'art comme moquette


Haus der Musik, carton de la moquette précédente


Haus der Musik, tambour géant pour sentir les vibrations


Haus der Musik, haut-parleurs avec les bruits de la ville


Au troisième, les compositeurs ayant marqué l'histoire musicale de la ville ont droit chacun à une salle : Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Johann Strauss, Mahler, jusqu'aux maîtres de l'Ecole de Vienne, Schoenberg... Beaucoup de fac-similés, mais quelques originaux intéressants, le fameux tableau de Mozart en famille, quelques objets émouvants comme les lunettes de Schubert. Une photo jamais vue de Strauss, aimable bourgeois, aux côtés de Brahms, en homme des bois au regard de braise. La différence de personnalité saute aux yeux !

Haus der Musik, hologrammes de compositeurs célèbres


Haus der Musik, lettre de l'Académie de musique de Paris adressée à Haydn


Haus der Musik, manuscrit de Haydn pour un quatuor, très soigneusement calligraphié


Document inusité, une proposition de reconstitution de photos de Mozart et de sa femme ; bien éloignées des portraits connus !


Haus der Musik, célèbre toile de Mozart en famille


Haus der Musik, présentation des marionnettes de Schönbrunn (scène de La Flûte Enchantée, Die Zauberflöte)


Haus der Musik, dernière composition de Mozart



Haus der Musik, masques funèbres de Beethoven


Haus der Musik, une explication assez originale ; la profusion de compositions de Beethoven dans une des 70 et quelques maisons qu'il occupa dans Vienne proviendrait du Feng Shui !


Haus der Musik, manuscrit de Beethoven


Haus der Musik, sans doute le plus fameux buste de Beethoven


Haus der Musik, décors du XIX° siècle pour Fidelio de Beethoven


Haus der Musik, manuscrits 


Haus der Musik, les fameuses lunettes de Schubert


Haus der Musik, affiches de concert de Johann Strauss


Haus der Musik, photo de Strauss et Brahms


Haus der Musik, partition avec annotations de Mahler


Haus der Musik, salle Mahler

A la fin de l'étage, une expérience numérique permet de diriger le Philharmonique, opération qui rencontre un succès phénoménal.

Haus der Musik, diriger le  Wiener Philharmoniker

Enfin, au dernier étage, encore quelques salles dans lesquelles on peut s'amuser à fabriquer des sons divers en bougeant son corps. Déroutant.

Haus der Musik, fabriquer des sons

Je ne regrette pas ma visite, on passe un bon moment même si tout n'est pas de même qualité. Ce n'est, cependant, pas la visite que je recommanderais en priorité.

Haus der Musik


Haus der Musik

Une petite pause dans un café à l'intérieur des Ringstrassen Gallerien voisines, brillamment illuminées pour la fin d'année.

Ringstrassen Gallerien

Ringstrassen Gallerien

My fair Lady au Volksoper

Ce soir, le Volksoper a programmé My fair Lady, la comédie musicale de Frederick Loewe surtout connue par le film de Cukor. La production aux nombreux changements de décors ne date pas d'hier (234e représentation ce soir) et elle fonctionne toujours bien. La large distribution est 100% troupe. On y trouve d'anciennes starlettes comme Guggi Loewinger ou Ulli Fessl, de grands acteurs à l'instar de Peter Matić, le colonel Pickering, des valeurs sûres telles que Gerhard Ernst, le père Doolittle, et des petits nouveaux : le jeune Alexandre Beuchat s'avère un excellent Freddy, un baryton à réentendre.
Kurt Schreibmayer joue avec beaucoup de métier, mais il s'avère un peu âgé pour le professeur Higgins, ce qui s'entend parfois un peu trop. Ce n'est pas le cas de la remarquable Johanna Arrouas, une parfaite Eliza. Direction experte du chef Guido Mancusi.
Vienne, Volksoper : saluts de My fair Lady.

Vienne, Volksoper : saluts de My fair Lady.

Vienne, Volksoper : saluts de My fair Lady.

Je regrette de ne pouvoir mieux suivre les dialogues en allemand, mais heureusement, je connais bien l'œuvre, ayant vu la comédie musicale à Londres il y a quelques années (avec Jeremy Irons)  et la pièce à plusieurs reprises.
Oliver Liebl

Johanna Arrouas

Gerhard Ernst

Kurt Schreibmayer

Guido Mancusi

Guggi Loewinger

Peter Matić

Retour pédestre dans la ville scintillante et encore remplie de promeneurs.
Vienne : immeuble et paquet cadeau, deux en un.

Vienne. Le plaisir des rues piétonnes en nocturne.


3 commentaires:

  1. Pas de photo de My fair lady?

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  2. Non mais je les ajouterai de retour : elles proviendrait de l'appareil photo et c'est trop compliqué de tout gérer avec mon simple téléphone, l'outil principal du Blog.

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